4208016CR Histoire économique contemporaine

(Oliver Haggenm\374ller)

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• Publié par: iwizobez
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4208016CR Histoire économique contemporaine « Relations économiques internationales et industrialisation des années 1890 du XX e siècle »     Anciennement : 4800 CR1 Histoire économique contemporaine Enseignant : VERLEY Patrick (Email : [e-mail]) Crédits ECTS : 6 (4 heures de cours/ semestre d’Hiver) Mode d'évaluation : Epreuve écrite ouverte sur 3 heures. Une question de deux à choix. 1       I NTRODUCTNOI     Dans les dernières années du XIX e  le processus d'internationalisation des économies siècle, développées progressa fortement par la croissance des flux de marchandises, de capitaux, d'hommes et de technologies, par la constitution d'un système international des paiements. Le XX e  est caractérisé par une intégration de plus en plus grande des économies dans siècle l'économie internationale et par l'extension du phénomène d'industrialisation à de nouveaux pays. Ce phénomène n'a pas été continu. Il s'est fait au travers de périodes de turbulences marquées par la désorganisation des relations économiques internationales, comme entre 1914 et 1945, et par des périodes de forte accélération de la croissance comme les années 1950 et 1960. À la fin du XX e  pays vieux le ralentissement de la croissance des Siècle, industriels s'accompagne d'un plafonnement de leur industrialisation et d'une intégration accélérée des économies à l'échelle du monde.                                                           1 Question d’anciens examens : Septembre 1999 1.    (la réelle » placé sur l’économie « voile »Les phénomènes monétaires ne son-ils qu’un « production, la croissance, le développement, la répartition du revenu national, les échanges internationaux…) qu’ils n’altèrent pas ou bien ont-ils une importance majeure dans la compréhension des évolutions ? Argumenter votre réponse en prenant pour exemple l’économie internationale de 1880 à 1950. 2.   Les migrations internationales de population des années 1880 aux années 1930. Février 2000 1.   Une puissance économique dominante dans le monde s’appuie-t-elle toujours sur une monnaie dont le statut et la position internationales sont privilégiés ? Traitez le sujet dans le cadre chronologique étudie dans le cours. 2.   L’intégration des pays périphériques (Amérique Latine, Europe Orientale, Asie, Afrique, Océanie) dans l’économie internationale (1880-1950). Septembre 2000 1.   Quelques pays européens exportateurs de capitaux ont-ils exercé une domination sur l’économie mondiale à la fin du XIX e Siècle et au début du XX e Siècle ? 2.   Les crises de l’économie internationale sont-elles la conséquence des crises économiques internes des grands pays industriels ou bien ont-elles une certaine autonomie ? Prenez des exemples dans la période étudiée dans le cours. Février 2001 1.   Les Etats-Unis et l’économie mondiale (1900-1950). 2.   1880-2000, pensez-vous qu’il y a uneEn vous appuyant sur votre connaissance de la période relation simple entre d’une part protectionnisme ou libre-échange et d’autre part la croissance et le développement ? Sinon, pouvez-vous dégager des logiques parmi la multiplicité des cas historiques ? Septembre 2001 1.   Apogée et déclin d’une puissance dominante, la Grande-Bretagne (fin XIX e et XX e Siècle). 2.   Les entreprises multinationales (1880-2000). Février 2004 1.   Est-il pertinent d’évoquer une première « mondialisation » pour la période 1880-1914 ? 2.   Voies de développement et régime douanier (libre-échange, protectionnisme) : traitez le sujet en prenant vos exemples sur la période 1870-1950.

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4208016CR Histoire économique contemporaine « Relations économiques internationales et industrialisation des années 1890 du XX e siècle »     En analysant la croissance et le taux d’ouverture avant 1914, on peut voir un lien entre les deux. Or, croissance économique n’est pas égale à développement. Pour la période étudiée dans ce cours, on peut distinguer les phases suivantes.    1870-1913 : prospérité et croissance rapide, ouverture réciproque des pays    1913-1929 : la guerre la croissance ainsi que le taux d’ouverture freine     : mauvaise période croissance très faible ainsi que fermeture des1929-1950 : économies    parvient à doubé le PIB mondial en 15 ans,1950-1970 : croissance considérable : on l’ouverture des économies se fait également très vite.     suite au choc pétrolier, il y a ralentissement de la croissance et du taux1970-1980 : d’ouverture    1980-1992 : croissance toujours faible mais plus vite que pendant la période précédente   Or, il faut distinguer entre internationalisation, mondialisation et globalisation. 1.   des pays entre eux qui sont des nations (soitL’internalisation est l’intégration accrue des relations entre des nations). Les pays partagent beaucoup d’éléments et l’on peut en voir un tout. 2.   La mondialisation existe là, où les frontières entre les nations disparaissent. 3.   La globalisation signifie, en Français, l’internalisation financière, alors qu’elle signifie, en Anglais, l’internalisation globale.   Le plan du cours  Une première phase d’internationalisation (1880-1914) Chapitre 1 1.   La domination des pays industriels dans le commerce international Chapitre 2 2.   capitaux ont-ils accru la richesse mondiale ?Les mouvements de Chapitre 3 3.   La mobilité de la main-d’œuvre Chapitre 4 Guerre et reprise commerciale (1914-1930) Chapitre 5 De l’étalon or triomphant à la fin de l’étalon or (1880-1931) Chapitre 6 Le temps des turbulences (1929-1950) Chapitre 7 La pax americana ou les nouveaux cadres de é’économie mondiale Chapitre 8 Commerce international et croissance (1950-2000)    

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4208016CR Histoire économique contemporaine « Relations économiques internationales et industrialisation des années 1890 du XX e siècle »     C HAPITRE 1 U NE PREMIERE PHASE D ’ NO NIRNTEIOATLINATISA (1880-1914) LA DOMINATION DES PAYS INDUSTRIELS DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL       Concentration forte et stable des échanges entre pays industriels mais modification de leur répartition interne   1.   La concentration des flux document 5, page 7 ¾ des échanges internationales sont réalisés par les pays industrialisés à la veille de 1914, soit la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis.Ceci montre que la division du travail se fait entre branches, entre pays qui produisent tous des produits manufacturés similaires. Les flux sont donc concentrés dans les mains d’une poignée de pays sélectionnés.   2.   La comparaison des taux d’ouverture En comparaissant les différents taux d’ouverture, il en ressort que la taille d’un pays joue un rôle déterminant. Un grand pays comme les USA a normalement une production interne plus diversifiée, ce qui lui permet de se passer d’échanger avec l’étranger. Par contre, un petit pays comme la Suisse a besoin de l’étranger car il n’est pas autosuffisant. Sa survie dépend beaucoup plus du monde extérieur que celle d’un grand pays. Or, du fait de sa taille limitée, son poids dans le commerce international est limité aussi.   3.   La division internationale du travail La division du travail se fait en fonction de la productivité ; les pays se spécialisent davantage dans le secteur, où la productivité 2 est la plus élevée. On distingue les facteurs de production travail, capital et terre. Pour la période de la fin du 19 e France fournissent plus de produits agricoles, les USA et la que par exemple l’Angleterre. Ceci s’explique par des raisons historiques mais surtout par le fait que les vastes plaines, dont disposent les deux pays, se prêtent bien à la culture du blé par exemple. Or, cette division du travail n’est pas neutre. Tous profitent des échanges, mais pas de la même manière. Produire du travail qualifié est certainement plus avantageux et rapporte plus en termes de revenu, tandis que produire du travail peu qualifié avec une valeur moindre pose un problème : Ces pays pauvres n’ont pas les moyens pour acheter les produits des pays riches. D’où l’idée que le développement est profitable pour tous, parce que comme ça les pays pauvres deviennent des acheteurs, ce qui plait aussi au vendeur.   4.   L’évolution Il y a, de manière générale pour la période d’avant 1914, une croissance globale des marchés. Or, il n’y a pas tous les produits de manière générale qui sont consommés davantage. Selon le concept d’élasticité revenu d’Engel on distingue entre les produits avec une élasticité négative et ceux avec une élasticité positive. Déjà vers la fin du 19 e , certains produits alimentaires comme le blé ne sont plus consommés davantage. Leur marché est saturé et il y a même surproduction. Ce sont les produits industriels, surtout ceux issus de la deuxième révolution industrielle, qui prennent le relais et dont la consommation augmente. Une deuxième évolution est la baisse des prix suite à la révolution des transports. Troisièmement on voit une diversification de la production voir le jour, ainsi qu’une émigration accrue d’Européens en direction surtout des colonies de peuplement (USA,

                                                  2 La productivitévaleur de production par unité de facteur de production est définie par la

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