analyse numérique - Université Mohammed V Agdal Faculté des ...
71 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

analyse numérique - Université Mohammed V Agdal Faculté des ...

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
71 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

analyse numérique - Université Mohammed V Agdal Faculté des ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 832
Langue Français

Extrait

Universit´eMohammedVAgdal Facult´edesSciences DepartementdeMathe´matiquesetInformatique ´ Avenue Ibn Batota, B.P. 1014 Rabat, Maroc
Fili` ere : SciencesMath´ematiquesetInformatique(SMI) et SciencesMath´ematiques(SM)
ModuleAnalyseNum´eriqueI: ANALYSE NUMERIQUE Notes de Cours
Par
Pr .Souad El BernoussiPr .jiaSEdı¨jaHlPr .Awatef Sayah bernous@fsr.ac.ma elhajji@fsr.ac.ma htttp://www.fsr.ac.ma/ANO/
Anne´e2005-2006
TABLE DES MATIERES
1 Représentation des nombres en machine 3 1.1 Arithmétique des calculateurs et Sources derreurs . . . . . . . 3 1.1.1 Evaluation de lerreur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 1.1.2 La mémoire de lordinateur : le stockage des nombres . 5 1.2 Les régles de base du modèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 1.3 Propagation des erreurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 1.3.1 Conditionnement et stabilité numérique. . . . . . . . . 9 2 Résolution de f(x)=0 11 2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 2.2 Méthode de la bissection. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 2.3 Méthode de Newton-Raphson: . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 2.4 Méthode de la sécante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 2.5 Méthode du point xe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 2.6 Convergence et ordre de convergence. . . . . . . . . . . . . . . 18 2.6.1 Interprétation graphique. . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 2.6.2 Ordre de convergence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 2.7 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 3 Algèbre linéaire 22 3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 3.2 Rappels sur les systémes linéaires . . . . . . . . . . . . . . . . 23 3.3 Méthode Gauss . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 3.4 FactorisationLU 30. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3.4.1 Appplications de la FactorisationLU 32. . . . . . . . . . 3.5 Mesure des erreurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 3.6 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1
4
5
Interpolation polynômiale 37 4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 4.2 Une méthode directe basée sur la résolution dun systéme linéaire: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 4.3 Une méthode itérative : Méthode de Lagrange . . . . . . . . . 42 4.3.1 Interpolation Linéaire : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 4.3.2 Interpolation parabolique . . . . . . . . . . . . . . . . 44 4.3.3 Interpolation de Lagrange . . . . . . . . . . . . . . . . 45 4.4 Interpolation Itérée de Newton-Côtes . . . . . . . . . . . . . . 47 4.5 Erreur dInterpolation polynomiale : . . . . . . . . . . . . . . 50 4.6 Exercices: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Integration et dérivation numérique. 55 5.1 Introduction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 5.2 Dérivation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 5.2.1 Dérivée première. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 5.2.2 Formule générale en trois points. . . . . . . . . . . . . 59 5.2.3 Dérivées dordre supérieur. . . . . . . . . . . . . . . . . 60 5.2.4 Etude de lerreur commise. . . . . . . . . . . . . . . . . 62 5.3 Méthodes numériques dintégration. . . . . . . . . . . . . . . . 62 5.3.1 Formules fermées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 5.3.2 Etude générale de lerreur commise. . . . . . . . . . . . 64 5.3.3 Formules composées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 5.4 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
2
Chapitre 1
Représentation des nombres en machine
1.1 Arithmétique des calculateurs et Sources derreurs
Si sophistiqué quil soit , un calculateur ne peut fournir que des réponses approximatives. Les approximations utilisées dépendent à la fois des con-traintes physiques (espace mémoire, vitesse de lhorloge...) et du choix des méthodes retenues par le concepteur du programme . (pour plus de détails sur le fonctionnement dun ordinateur et la terminologie de base voir par exemple la page web htttp://www.commentcamarche.com Le but de ce chapitre est de prendre connaissance de limpact de ces contraintes et de ces choix méthologiques. Dans certains cas il doit être pris en compte dans lanalyse des résultats dont une utilisation erronée pourrait être coûteuse. La première contrainte est que le système numérique de lordinateur est discret, cest à dire quil ne comporte quun nombre ni de nombres; Il en découle que tous les calculs sont entachés derreurs.
1.1.1 Evaluation de lerreur Rappelons dabord quelques notion de base ; SiXest une quantité à calculer etXla valeur calculée, on dit que : 1.XXest lerreur etjEj=jXXjest lerreur absolue.
3
Exemple : SiX= 2:224etX= 2:223alors lerreur absolue jEj=jXXj= 2:2242:223 = 0:001
2.Er=XXrXest lerreur relative,Xr6= 0: Xrest une valeur de référence pourX général ,on prend. EnXr=X. Exemple : SiX= 2:224etX= 2:223alors , si on prendXr=X, lerreur relative EXX=jXjXXjj=02::01022=44:496104 r= XrCependant, siXest la valeur dune fonctionF(t)avecatb;on choisira parfois une valeur de référence globale pour toutes les valeurs det. Exemple : SIX= sin(t)avec0t4;on pourra prendre X=psin(2s=put): 20t4 En général , on ne connait pas le signe de lerreur de sorte que lon considère les erreurs absolues et les erreurs relatives absolues. Les opérations élémentaires propagent des erreurs. Dans la pratique, on considère que : 1) Lerreur absolue sur une somme est la somme des erreurs absolues. 2) Lerreur relative sur un produit ou un quotient est la somme des ereurs relatives. On peut estimer le¤et dune erreurEsur largumentxdune fonction f(x)au moyen de la dérivée def(x) e¤et. Enf(x+E)'f(x) +Ef0(x) Exemple : Calculer la valeur de(11111111)2 La valeur fournie par une petite calculatrice à cinq chi¤ res est1;2345x1014 Mais la réponse exacte est123456787654321.
4
La machine a donc tronqué le résultat à 5 chi¤ res et lerreur absolue est de6199. Lerreur relative est de0:0005%. Cet exemple montre quil faut établir clairement lobjectif visé. Cet objectif est double ; 1) Nous voulons un bon ordre de grandeur (ici1014) et avoir le maximum de décimales exactes, 2) Ce maximum ne peut excéder la longueur des mots permis par la machine et dépend donc de la machine
1.1.2 La mémoire de lordinateur : le stockage des nombres La mémoire dun ordinateur est formée dun certain nombre dunités adess-ables appelées OCTETS . Un ordinateur moderne contient des millions voir des milliards doctets. Les nombres sont stockés dans un ordinateur comme ENTIERS ou REELS.
Les nombres entiers : Les nombres entiers sont ceux que lon utilise dhabitude sauf que le plus grand nombre représentable dépend du nombre doctets utilisés: -avec deux(2)octets, on peut représenter les entiers compris entre 32768et32767 -avec quatre(4)on peut représenterr les entiers compris entreoctets 2147483648et2147483647
Les nombres réels Dans la mémoire dun ordinateur, les nombres réels sont représentés en no-tation ottante. Cette notation a été introduite pour garder une erreur relative à peu prés constante; quelque soit lordre de gandeur du nombre quon manipule. En notation ottante, un nombre a la forme:
5
x=Ybe best la base du système numérique utilisé Yest la mantisse : une suite desentiery1y2:::ysavecy16= 0six6= 0et 0yi(b1) eest lexposant(un nombre entier relatif) La norme choisie est celle où la mantisse est comprise entre0et1et où le premier chi¤re après la virgule est di¤érent de zéro. Calcul de lerreur Nous terminons ce chapitre en dénissant les notions de troncature et darrondie. Exemple : En base10; x= 1=15 = 0:066666666:::::: Dans le cas dune représentation tronquée nous aurons, pours= 5, f l(x) = 0:66666101: Remarquez comment nous avons modié lexposant an de respecter la règle qui veut que le premier chi¤re de la mantisse ne soit pas nul . Dans ce cas, lerreur absolueXf l(X)est de6107: relative. Lerreur est de lordre de105 Dans une représentation tronquée àschi¤res, lerreur relative maximale est de lordre de10s Dans une représentation arrondie, lorsque la première décimale négligée est supérieure à 5, on ajoute1à la dernière décimale conservée. Exemple : x=1=15=0:066666666: Nous écrironsf l(x) = 0:66667101 Lerreur absolue serait alors3:333107et lerreur relative serait5106 En général, lerreur relative dans une représentation arrondie àschi¤res est de510(s+1)soit la moitié de celle dune représentation tronquée.
6
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents