Bio vegetale
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BIOLOGIE VEGETALE
I\ Les grands groupes et leur cycle.  A\ Structure de l’appareil v é g é tatif.  Les thallophytes ont un appareil v é g é tatif simple donc : les thalles n’ont ni tige, ni feuille, ni racine, ni vaisseau conducteur. Leur taille est tr è s variable : de 10 µ m à 30 m. Ils sont constitu é s soit par des cellules isol é es, soit par des filaments simples ou ramifi é s, eux-m ê mes constitu é s par des cellules pluri ou mononucl é es (cellule = article). Les plurinucl é es peuvent constituer un siphon. On constate la pr é sence de parenchyme, d’o ù le contact des cellules les unes aux autres.  Les cormophytes ont un cormus constitu é par des rameaux feuill é s et poss è dent en principe des racines. Deux groupes parmi les cormophytes n’en ont pas : les bryophytes et les pt é rydophytes. Ils ont tous des vaisseaux conducteurs.  B\ La reproduction sexu é e.  1\ La formation des gam è tes  Pour les thallophytes, les cellules reproductrices se forment dans le gam é tocyste.  Chez les cormophytes, elles se forment dans le gam é tange.  Le gam é tocyste : il a un d é veloppement à partir d’une cellule m è re mononucl é e qui voit son noyau se diviser plusieurs fois. Ensuite, autour des noyaux, se forme un gam è te. L’enveloppe est form é e à partir de la paroi de la cellule m è re.  Le gam é tange : il a un d é veloppement à partir d’une cellule m è re mononucl é e. Les premi è res divisions isolent d'abord une cellule pour former ensuite une enveloppe constitu é e de une ou plusieurs assises de cellules et c’est seulement les cellules restantes qui donneront les gam è tes.  2\ Les modes de f é condation.  Ils sont tr è s vari é s chez les thallophytes : - 2 gam è tes mobiles : c’est la planogamie. - oogamie quand le gam è te femelle est immobile et que le gam è te m â le est lui flagell é . - cystogamie quand un des deux gam è tes, ou que les deux gam è tes ne sont plus individualis é s  Chez les cormophytes : le gam è te femelle est toujours immobile, le gam è te m â le est beaucoup plus petit, cili é ou non (immobile ou non) : c’est la zo ï dogamie (ou siphonogamie).  C\ La multiplication asexu é e.  Elle est essentiellement r é alis é e par les spores.  Chez les thallophytes, les spores se diff é rencient dans les sporocystes et dans les sporanges chez les cormophytes.  Chez les thallophytes : les spores proviennent d’une m é iose (se sont des m é iospores) ou d’une mitose (se sont des mitospores). Les spores sont à n ou 2n chromosomes.  Chez les cormophytes, les spores sont toujours issues d’une m é iose.  Chez les eucaryotes v é g é taux, le cycle sexu é comprend g é n é ralement deux phases successives (haplo ï de donne les gam é tophytes et diplo ï de donne les sporophytes). Ces stades sont s é par é s par la f é condation et par la m é iose (r é duction chromatique).  Selon l’importance de l’un des deux stades, on observe trois cas diff é rents : - Le cycle haplodiplophasique : - Le cycle haplophasique : - Le cycle diplophasique :       Remarque : l’esp è ce est - mono ï que si les gam è tes m â les et femelles sont sur le m ê me individu - dio ï que si les deux types de gam è tes sont sur des individus diff é rents.
     
LES BACTERIES.
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On a deux grands groupes, les arch é obact é ries et les eubact é ries. La classification est bas é e sur des caract è res g é notypiques, sur la filiation é volutive (techniques de s é quen ç age, types de parois, …). Par exemple, la paroi des arch é obact é ries ne renferme pas d’acide muramique qui est le composant typique des peptidoglycanes. Les lipides membranaires pr é sentent des cha î nes aliphatiques ramifi é es, alors que chez les eubact é ries, ces m ê mes cha î nes ne le sont pas. De plus, les arch é obact é ries poss è dent des g è nes discontinus. I\ Les eubact é ries.  A\ Morphologie des eubact é ries.  Elles sont en g é n é ral unicellulaires mais on les trouve parfois sous forme de colonies plus ou moins structur é es. Les cellules sont soit sph é riques : cocco ï des, soit en b â tonnets : bacillus. L’enveloppe : c’est la membrane la plus interne, elle est cytoplasmique, rarement en contact avec le milieu externe dont elle est s é par é e par la paroi. Chez certaines esp è ces, la membrane cytoplasmique peut s’invaginer pour donner un empilement de membrane interne : le m é sosome. Cela se retrouve particuli è rement chez les bact é ries photosynth é tiques ou, chez les bact é ries ayant des é changes gazeux importants.         La coloration de Gram permet de s é parer les eubact é ries en deux groupes : les g+ et les g-. Cette coloration est r é v é latrice d’une diff é rence de structure de la paroi.  - Chez les g+, la membrane cytoplasmique est recouverte d’une zone é paisse de peptidoglycane qui enferme la cellule dans une coque relativement rigide et é paisse. Cette gangue est responsable de la forme cellulaire et est charg é e de constituants secondaires comme l’acide te ï cho ï que.  - Chez les g-, la couche de peptidoglycanes est faible et est recouverte d’une seconde membrane externe de composition sp é ciale renfermant des LippoPolySaccharides (LPS). Entre la membrane interne et la membrane externe, se situe un espace é troit appel é le P é riplasme o ù se situe le peptidoglycane.  Les bact é ries s’entourent souvent d’une enveloppe suppl é mentaire plus ou moins structur é e, parfois é paisse, appel é e le Glycocalyx.  B\ Le g é nome.  Dans une bact é rie, il est repr é sent é par un double brin d’ADN circulaire. Le g é nome est parfois compl é t é par des anneaux d’ADN suppl é mentaires plus petits : ce sont les plasmides. Ils offrent au monde bact é rien des possibilit é s extraordinaires d’adaptation car ils sont souvent transmissibles d’une cellule à l’autre. Les bact é ries é changent entre elles des portions de s é quences d’ADN ou de plasmides qui peuvent s’int é grer compl è tement dans le g é nome de la bact é rie receveuse.  C\ Les cils et les flagelles.  Ils sont comparables aux flagelles des cellules mobiles des algues. Ils sont constitu é s par un petit nombre de fibrilles et s’ins è rent au niveau du plasmal è me sur un bl é pharoblaste. La prot é ine constituant ces flagelles est é lastique et contractile comme la myosine des muscles.  D\ La multiplication asexu é e.  Les bact é ries se divisent par scissiparit é . La division cellulaire peut-ê tre rapide (de 20 à 30 minutes), à partir d’une cellule, on peut en obtenir jusqu’ à 10 9 en 24 heures. C’est un ph é nom è ne de parasexualit é . Chez certaines bact é ries, il existe des processus parasexu é s aboutissant à des recombinaisons g é n é tiques voisines de celles r é sultant de la reproduction sexu é e des eucaryotes.  On conna î t trois processus : transformation, transduction, conjugaison qui ont des caract é ristiques g é n é rales qui permettent de les distinguer de la reproduction sexu é e des eucaryotes.  Chez ces derniers, la contribution des deux gam è tes pour constituer le mat é riel g é n é tique du zygote est sym é trique. Un zygote diplo ï de redevient haplo ï de à la suite d’une m é iose. Dans les processus parasexu é s, il n’y a pas de gam è tes, mais deux cellules à r ô le oppos é : un parent donneur qui introduit dans l’autre parent (receveur ou accepteur), une partie de son mat é riel g é n é tique et donne un m é rozygote qui contient la totalit é du mat é riel g é n é tique de l’accepteur. Ce mat é riel g é n é tique est appel é endog é note.  De plus, un ou plusieurs fragments d’ADN du donneur (exog é note) rentre dans ce nouveau mat é riel g é n é tique mais les exog é notes sont incapables de se multiplier et finissent par dispara î tre. De temps en temps, l’exog é note peut s’intercaler avec la r é gion homologue de l’ADN du receveur. Par la suite, des descendances du m é rozygote vont appara î tre et donneront des bact é ries à  mat é riel g é n é tique recombin é . Toutefois, la majeure partie du g é nome provient du receveur.      1\ La transformation.  Exemple avec Streptococcus pneumoniae : Un é change g é n é tique peut se produire, quand, dans un milieu de culture o ù se d é veloppe une population bact é rienne avec un g é notype donn é , on introduit de l’ADN correspondant à un g é notype diff é rent. La transformation ne peut se produire que si les bact é ries sont dans un é tat «comp é tent ».  Dans le cas de l’agent de la pneumonie (g+), l’ é tat de comp é tence est conf é r é par un facteur de comp é tence (une prot é ine soluble de faible poids mol é culaire, produite et excr é t é e par les bact é ries dans le milieu de culture) qui est absorb é  sur certains sites de la surface cellulaire. Ce facteur induit une cascade de r é actions permettant l’entr é e dans la cellule de l’ADN transformant.  Si l’ADN est originaire d’un organisme diff é rent mais s’il pr é sente suffisamment d’homologies avec celui de l’endog é note, il est int é gr é  à ce dernier sous forme de courtes s é quences. La bact é rie r é ceptrice, en int é grant une partie de l’information g é n é tique de l’ADN donneur, acqui è re donc, une ou plusieurs caract é ristiques du donneur.      2\ La transduction.
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