1 Claire ORICHETA 2 CA-SH Option D ENSEIGNER LA COMPTABILITÉ Á DES ÉLÈVES EN SITUATION DE HANDICAP AU LYCÉE PROFESSIONNEL Année scolaire 2008-2009 Session 2009
adolescents handicapés moteurs
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comptabilité á des élèves en situation de handicap au lycée professionnel
ENSEIGNER LA COMPTABILITÉ Á DES ÉLÈVES EN SITUATION DE HANDICAP AU LYCÉE PROFESSIONNEL
Claire ORICHETA 2 CA-SH Option D Année scolaire 2008-2009
Session 2009
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SOMMAIRE
ITRNDOCUITNO.................................................................................................................. p1 1ÉTAT DES LIEUX AU LYCÉE PROFESSIONNEL DANS UNÉTABLISSEMENT SPÉCIISALÉL’ENSEIGNEMENT DE LA COMPTABILITÉ:DES CONTRAINTES LIÉESLA DISCIPLINEp3 1.1 -1.2-L’ESNIENGEMENTDESÉLÈVES PORTEURS DE HANDICAP:DES CONTRAINTES LIÉES AUX HANDICAPS p5 2PBOLRÉUQEAMIT...................................................................................... p8 3DESCRIPTION DU DISPOSITIF
3.1-CRÉATION D’UNE SOCIÉTÉRTVILLUEE,SUPPORT DE TOUS LES APPRENTISSAGES p8 3.2-CETTE ACTIONLA LUMIÈRE DE LA PÉDAGOGIE DE PROJET............... p10 3.3 -LA MISE EN UVRE DU DISPOSITIF(CRÉATION DE LA SOCIÉTÉ) 3.3.1L’ENSEIGNANT DANS LE DISPOSITIF p13 3.3.2LESÉLÈVES DANS LE DISPOSITIF p14 3.3.3LE CONTENU,LE PROGRAMME p16 -4EXPÉRIENCE PÉGAGOQIEUD4.1LA CRÉATION DE LA SOCIÉT............................É............................................ 4.2-LES OUTILS ET LES MODALITÉS........................................................ 4.3LE TRAVAIL EN PARTENARIAT4.4.LES LEÇONS ET JEUX DE RÔLES AVEC LA SOCIÉTÉ«BIO PARC» 4.4.1LEÇONS4.4.2DES SITUATIONS PROBLÈMES,DES JEUX DE RÔLES4.5-ELÈVES EN DIFFICULTÉS ET PROBLÈMES LIÉS AU HANDICAP5BILAN6CCNULOONSIBGOILHPARIEBIAXESNNE
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IUCODTRNONTI
Proposer à des jeunes en situation de handicap une formation en lycée professionnel fonde la réflexion sur trois plans : l’orientation au vu du handicap et des compétences scolaires, l’organisation du cursus et l’enseignement des disciplines professionnelles à proprement parler. C’est ce troisième plan qui m’a semblé le plus prégnant dans ma pratique au lycée professionnel du CSES Jean Lagarde de Ramonville. L’établissement dans lequel j’exerce est une structure médico-sociale régie par l’ASEI. Une convention signée le 31/01/2001 entre l’ASEI et l’Education Nationale définit les liens et les conditions de fonctionnement. La raison d’être de l’Etablissement est d’accueillir des enfants et adolescents handicapés moteurs et déficients sensoriels âgés de 12 à 20 ans (25 ans à titre dérogatoire) pour leur permettre de suivre une scolarité. Il existe également des structures mobiles d’intervention, intermédiaires entre l’établissement spécialisé et le milieu ordinaire (domicile et établissement scolaire ou université). J’enseigne depuis trois ans dans cet établissement à des élèves de B.E.P. (Brevet d’Etudes Professionnelles) Métiers de la Comptabilité ou du Secrétariat ainsi qu’à des élèves de Baccalauréat Professionnel Comptabilité. J’interviens en Comptabilité et Bureautique. L’enseignement des bases de la comptabilité en seconde B.E.P. pose certains problèmes. En effet les élèves, en raison de leur handicap, rencontrent des difficultés dans les processus cognitifs. Des élèves, présentant des troubles associés, des troubles du comportement, des troubles psychiques arrivent au collège et parviennent au lycée professionnel. Les résultats scolaires ne sont pas à la hauteur de leurs attentes. Les effets immédiats sont une démotivation face à cette discipline. Les pratiques d’enseignement sont alors rendues difficiles. En lycée professionnel, les élèves en situation de handicap ont un objectif : leur diplôme, le Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP) ou le baccalauréat professionnel dans le même temps que des élèves ordinaires. Ceci représente un réel défi car la question lancinante du temps se pose de manière exacerbée avec des élèves porteurs de handicap qui sont, pour la plupart, beaucoup plus lents que les valides. Les élèves qui suivent une scolarité en lycée professionnel au CSES Jean Lagarde ne peuvent être intégrés dans des établissements ordinaires car ils suivent tous des rééducations médicales et paramédicales dans l’établissement et nécessitent un groupe de faible effectif.