Démontrer Pythagore
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Démonstrations multiples sur le théorème de Pythagore.

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Extrait

1
Démontrer ?
À propos du théorème de Pythagore, selon le programme une démonstration n’est pas
obligatoire. Cependant sur cet exemple on peut proposer des démonstrations très différentes.
Cela me semble donc intéressant de leur faire voir que, pour un même théorème, il existe
différentes démonstrations. Est-ce superflu ? Utile ? Hors programme ? (VCL
,
octobre 2002)
Matériaux pour une réponse
1. Faut-il démontrer le théorème de Pythagore, ou bien l’admettre ? Soulignons d’abord que,
selon le programme, « pour tout résultat mathématique énoncé, on précisera explicitement
qu’il est admis lorsqu’il n’a pas été démontré ». Quelques-uns des théorèmes figurant dans les
programmes du collège sont signalés explicitement comme devant être admis : ainsi en va-t-il,
en 5
e
, de l’inégalité triangulaire ; en 4
e
, du fait que « moins par moins donne plus ». Il semble
que l’on tombe ici dans le cas intermédiaire que décrit ce passage du document
d’accompagnement des programmes du cycle central :
« Pour tout le cycle central, il est de la responsabilité du professeur, en fonction de ses élèves,
de décider de l’opportunité de démontrer certains résultats du cours (leur statut, admis sur
conjecture ou établi, doit cependant être clair) et d’organiser des étapes de recherche et de
rédaction. »
2. Il est ainsi possible d’
admettre
le théorème de Pythagore, ainsi d’ailleurs que sa réciproque.
On reproduit ci-après un extrait d’un rapport récent de Tony Gardiner, président de la
commission sur l’enseignement des mathématiques de la SME (Société mathématique
européenne), qui esquisse un inventaire de la situation dans divers pays d’Europe à propos du
théorème de Pythagore, de sa réciproque, et de leur démonstration :
In many countries (e.g. Poland, Germany, Greece, Spain, Russia, Italy, Finland, Sweden) all
pupils would meet the Pythagorean theorem by the age of 16. In Italy, some motivation is
presented when the result is first met, but the topic is treated more thoroughly later in
secondary school. In Germany, a full proof would be expected – and the converse would be
stated – for those in a Gymnasium; those in a Hauptschule would meet the result without
proof. In Finland and Sweden no proofs would normally be given. In Spain, some visual
image may be used to make the result plausible, but a proof is unlikely to be given. In Russia,
the proof is compulsory and the converse would also be treated. In Belgium the result would
be presented with proof to almost all pupils in the academic-oriented lower secondary school,
and without proof to some in the technical/vocational school; thus roughly 50% of pupils
meet the result by the age of 16. In England, around 40% of pupils are expected to have met
the result by age 16, but there is no official mention of the need for a proof, and none is
usually given.
3. Multiplier « à vide » les démonstrations du théorème de Pythagore n’est cependant guère
recommandable, et cela pour plusieurs raisons.
Une première raison, la plus générale sans doute, est qu’une telle démarche entraînerait une
dépense de temps
qui, cumulée avec quelques autres de la même veine, viendra
immanquablement grever le budget temps de la classe : manière de perdre du temps d’horloge
sans avancer sensiblement dans le temps didactique !
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