En 20002001, la quasitotalité des élèves du second degré est ‘’angliciste’’, un élève sur deux est ‘’hispanisant’’. Quant aux ‘’germanistes’’, ‘’italianisants’’, ‘’lusitanistes’’ et ‘’créolistes’’,ils sont moins de un élève sur cent. Pour les langues mortes, on trouve respectivement six latinistes et moins d’un helléniste sur cent élèves.
(1) Dans cette étude, le second degré s’entend hors les sections postbac. (2) Langue vivante 1, 2 ou 3. (3) Section d’enseignement général et professionnel adap té.
a « maîtrise des langues vi vantes est une condition lesLélèves » déclarait le Ministre de la réussite personnelle et professionnelle de tous de l’Éducation nationale dans son discours de juin 2000. Il annon çait alors que des mesures se raient mises en œuvre pour favo riser l’enseignement des langues vivantes, singulièrement dans le second degré.
La langue anglaise domine largement
À la rentrée 20002001, l’Aca démie de la Martinique offrait des apprentissages linguistiques di versifiés aux élèves du second de (1) gré . Leur choix d’une ou plu sieurs langues semble se définir de part la situation du départe ment au cœur de la Caraïbe, avec un environnement de pays anglo phones, et de part la proximité de l’Amérique latine, avec les pays hispanophones et lusophones (de langue portugaise). Aussi, indé (2) pendamment du rangde la langue enseignée, l’étude de la langue anglaise domine large ment avec 99,2 % de pratiquants, suivi de l’enseignement de l’espa gnol, choisi par 50,2 % des élè ves. Le portugais, bien qu’en troi sième position, ne concerne que 0,7 % des élèves, car il n’est en seigné qu’en troisième langue vi vante. Les autres langues, telles l’allemand et l’italien, sont très peu implantées dans l’académie (respectivement 0,6 % et 0,1 % des élèves) malgré un apprentis
sage en première ou seconde langue. Enfin, la langue régio nale, le créole,est suivie par une très faible minorité d’élèves (0,3 %).
Première langue vivante obligatoire
Dès l’entrée dans le second de gré, l’étude d’une première langue vivante est obligatoire, sauf pour les élèves de sixième de consolidation, des classes d’ap (3) prentissage et des SEGPA. Dans l’enseignement professionnel, l’étude d’une première langue vi vante est obligatoire pour les clas ses de baccalauréat profession nel, de BEP et des CAP des sec teurs tertiaires et du secteur hôtel lerierestauration. A la rentrée scolaire 20002001 dans l’Aca démie de la Martinique, 99,3 % des élèves du second degré, sec teurs public et privé confondus, apprennent une première langue vivante. Seuls quelques 358 élè ves ne bénéficient pas de cet en seignement, soit globalement moins de 1 % des élèves, princi palement en niveaux SEGPA et CAP, où son étude n’est pas obli gatoire. Cependant, même dans ce cas, la première langue peut faire l’objet d’un enseignement facultatif (au total 2 783 de CAP et SEGPA, et jusqu’à 84,8 % pour cette dernière section). Parmi les trois langues vivantes enseignées comme première langue, l’an glais est prépondérant (99,7 %), alors que l’espagnol et l’allemand s’octroient des parts infimes