fatal récital
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Description

  • cours - matière potentielle : pour création lumière
  • cours - matière potentielle : aujourd'
- 1 - présente JUSTIN QUIDAM Fatal Récital de et par Raoul PETIT Création 2011
  • interprétation des pièces pour guitare
  • spectacles musicaux pour les adultes
  • quidam fatal
  • continuité du spectacle
  • pensée originelle de justin
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Langue Français

Extrait

présente JUSTINQUIDAMFatalRécital
de et parRaoul PETITCréation 2011 - 1 -
IntensionLe fil rouge nous guide à travers l’ode à la différence que devient le récital de guitare classique espagnole de Justin Quidam. La philosophie, la politique, les rapports humains, l’amour, tout n’est que question de point de vue. Justin Quidam est certainement l’être le plus cultivé et le plus habile de la salle, ce qui n’empêchera pas chacun de se sentir conforté dans ses convictions. L’élitisme et l’assimilation, prônés par Justin Quidam, montrent leurs limites lorsqu’elles atteignent le ridicule. Le clown n’est pas ici celui qui échoue, mais celui qui accepte de se montrer tel qu’il est, tel qu’il pense. Ses gestes trahissent les émotions dont il semble dénué, et sa parole suit ses pensées. Ce qui pourrait être difficile à suivre devient très aisé par la multiplication des fils conducteurs, qui permettent à chacun de suivre, à son rythme, l’exposition d’un univers de certitudes aux références les plus variées. La mise en scène fait intervenir des ressorts issus des arts populaires, le clown, le music-hall, le stand up, la prestidigitation ou la pantomime. La dimension visuelle, en complet décalage avec le texte, questionne l’image que l’on veut donner de soi. Comment, à y porter trop d’attention, elle trahit d’autres facettes, plus importantes. Elle offre une sensibilité plus perceptible au personnage, celle qui le montre dépassé. Une attention particulière est portée à l’interprétation des pièces pour guitare, jouées en parallèle de la narration, vecteur de la part la plus sensible de la personnalité de Justin Quidam, celle qui l’émeut sincèrement. Le rire est l’expression de soi la plus basse, moquant la différence de notre semblable. Ou la plus belle, quand, se moquant de nous-mêmes, elle révèle la noblesse de l’autre. Chacun aura les deux places.
Ma mère : « Même une guitare à la main, on montre d’avantage de respect à une personne bien coiffée, et on envisage plus favorablement un homme avec une cravate. »
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Présentation
Le proposJustin Quidam vient proposer un récital de guitare acoustique. Il prend soin de présenter les œuvres qu’il va interpréter. Il se retrouve vite empêtré dans ses anecdotes personnelles, digressant vers des sujets plus universels. Le fil rouge qui est sensé guider le public et soutenir le comédien n’apportera que cauchemars et confusions.
Le personnageJustin Quidam, c’est d’abord un personnage qui s’est construit tout seul, à l’abri de l’avis des autres. Mais des avis, il en a sur tout. C’est lui qui fixe les règles des raisonnements qui le guident, d’évidences en sophismes. Il ne respecte même pas ce pour quoi il est venu, n’hésitant pas à faire autre chose s’il en a envie, mais d’abord à faire part de ses angoisses et certitudes. Le spectateur n’a d’autre choix que de le suivre, sans pouvoir s’accrocher à ce qu’il raconte. C’est un voyage à travers les émotions, les performances et le ridicule.
StructureLe spectacle est composé de trois parties, chacune proposant un enchaînement de trois scènes, qui sont d’abord bien distinctes, puis finissent par s’entremêler : ·Une introduction parlée ·Une pièce musicale ·Un intermède visuel
« Quand les cow boy eurent fini de massacrer toutes les vaches, ils n’avaient plus lait, c’est là qu’a commencé la traite…des noirs. »
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Progressions
TexteDans chaque partie, Justin Quidam aborde différents sujets, dans une progression générale. Dans la première, il réfléchit comme un enfant, avec des images d’animaux, des bons, des méchants, confondant le réel et l’imaginaire. Dans la seconde, il s’attaque aux sujets de maturité, sa vie de couple, se confiant sur ses rêves et ses réalités. La troisième est l’heure du bilan, la place du doute. Le ton est celui de la parole automatique, que l’on peut retrouver en psychanalyse ou en confession, le texte jongle alors tout seul avec les mots et les concepts.
MusiqueCes moments sont finalement rares, et l’interprète fait toujours autre chose en même temps, son imaginaire dramatique prenant le dessus sur sa sensibilité musicale.Quatre pièces sont jouées : -une de flamenco sur une basetraditionnelle, accompagnée de danse -une de Francisco Tárrega, Recuerdos de la Alhambra, classique espagnol sur les mots de Justin Quidam, -une d’Albeniz, Asturias, -un pot pourri de musique de salon et de danses mimées du même type sur Tango en Skaï deRolandDyens. Le final est assuré par une chanson romantique. « Il y en a qui se plaigne d’avoir des enfants terribles, Moi, on m’a rassuré tout de suite, je n’étais pas terrible » IllusionLa continuité du spectacle est assurée par un fil rouge. Il prend la forme d’intermèdes courts et visuels dont l’accessoire est un fil rouge, cristallisant les angoisses de Justin Quidam. Une autre façon de comprendre son univers ambivalent, à travers la pantomime et la magie.
Habillement ClownerieJustin Quidam fait toujours deux choses en même temps, ce qui explique en partie ses échecs. Il prend soin de son apparence, change de veste, de cravate ou de chaussure, quitte à se retrouver avec plusieurs exemplaires simultanément. La coiffure ou le costume varient sans jamais changer et permettent d’alléger certaines compréhensions du texte.
CorporalitéJustin Quidam est prisonnier de son apparence, il débute donc engoncé dans une posture rigide, son imaginaire imagé prenant sa place au fil de la pièce, libérant le mouvement. On passe ainsi de la maladresse à la pantomime. Les danses, flamencas, tribales, tango, ponctuant la pièce, tiennent davantage du mime proche de la parodie que d’un langage chorégraphique. « La maladresse de Justin Quidam, tant sur sa gestuelle que dans son apparence – on ne met pas une cravate avec un nœud papillon, voyons !Permet d’humaniser Justin, qui sans cela resterait un être prétentieux, pontifiant et infatué de sa personne. L’observateur est incapable de restituer la pensée originelle de Justin, il a l’impression d’avoir tout pigé…mais allez savoir quoi… ! Ce Clown détient la science infuse et la diffuse à qui veut l’entendre, même pour ceux qui s’en passeraient bien. Finalement Justin est très contemporain et ressemble à cette médiatisation à outrance : pour y échapper c’est dur. Il est la caricature des nouveaux médias et surtout d’un monde qui donne son avis sur tout et sur rien…et sur ce qu’il ne sait pas forcément. Sauf que Justin parle de lui : il en devient émouvant car il offre à tous ses retranchements les plus subtils. » - 4 -
A propos…ChronologieLe fil rouge est une évolution d’un projet de théâtre de rue éprouvé dans l’espace public durant l’été 2010 pour aborder certains concepts devant des spectateurs. L’automne qui suivit servit à échafauder la structure de l’aventure. L’hiver 2010-2011, est consacré à l’écriture pour la salle, toujours en cours aujourd’hui. Le printemps verra les premières présentations de travaux en cours. Premières représentation à l’été, séries et tournées débuteront à l’automne 2011. Touk Touk Cie etTTC prodCes deux compagnies, dirigées par Sylvain Bernert, sont composées de musiciens proposant des contes musicaux pour les plus jeunes et des spectacles musicaux pour les adultes. Elle est basée à Bléneau, dans l’Yonne. Son équipe est d’un grand soutient dans le parcours de cette création. Raoul Petit y interprète deux créations en direction des très jeunes publics et une tout public, toujours au répertoire. Raoul PetitActeur du spectacle vivant, il en a éprouvé de nombreuses facettes, pédagogue, technicien, musicien, mime, jongleur, magicien ou conteur. Il se définit plus rapidement comme clown, rassemblant ses passions sous la bannière du ridicule. Ses projets l’ont mené sur scène, au music-hall, sous chapiteau ou dans la rue, renforçant ses capacités à pouvoir tout mélanger, jusqu’à l’évidence du personnage de Justin Quidam.
« C’est plus facile d’haïr tous les gitans quand il y en a un qui a été vilain, que d’aimer tous les arabes quand il y en a eu un qui a été gentil. »
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TechniqueType:Humour, seul en scène. Durée:1h20 Espacedejeu:4m x 3m x 2,20m minimum Lumière:2 pleins feux, 1 ponctuel minimum, création à venir. Sonorisation:acoustique jusqu’à 70 personnes, amplifié autonome jusqu’à 150 personne, sonorisation et micro casque HF au-delà. Jauge:de 50 à 500 personnes Equipe:1 technicien lumière, 1 technicien son, selon les conditions d’accueil, 1 chargé de production selon son humeur. ContactsProduction, direction artistique : Sylvain Bernert : 03 86 45 23 78 / 06 64 87 78 53 sylvain@touktoukcie.com Diffusion, communication : Sophie Bernert :03 86 45 23 78 / 06 60 23 31 04 sophie@touktoukcie.com Artiste : Raoul Petit : 06 07 91 58 28 raoul@justin-quidam.fr PartenairesCentre Culturel Alain Poher, Ablon sur Seine (94), Animakt, Saulx les Chartreux (91), Spectacles2012Aktéon théâtre, Paris (75) 20 représentations mars/avril 2012 Recherche en cours pour création lumière, répétitions, présentations, aide à la diffusion… - 6 -
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