INTRODUCTION Les cours de 3 cycle de Physique des Solides
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INTRODUCTION Les cours de 3 cycle de Physique des Solides

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INTRODUCTION
Les cours de 3
ème
cycle de Physique des Solides
Si mes souvenirs sont exacts, les cours de Physique des Solides de 3
ème
cycle ont débuté de
façon informelle et gratuite en 1955 avec comme professeurs A. Guinier en cristallographie,
P. Aigrain en mécanique statistique et semi-conducteurs, R. Smoluchovski (à l’Ecole Normale
pour un an) en défauts dans les cristaux (surtout ioniques) et moi-même en propriétés
physiques des solides. Les cours avaient lieu à l’Institut Henri Poincaré. L’année suivante, j’ai
été élu Maître de Conférences (comme A. Guinier et P. Aigrain l’avaient été les années
précédentes). Le 3
ème
cycle de Physique des solides, reconnu officiellement, constituait une
partie de notre enseignement avec 2 heures hebdomadaires. Le reste (1h30) était pour moi au
PCB (1
ère
année de médecine), avec plus de 400 étudiants à former (et à interroger à l’oral au
rythme de 20 à 30 minutes par étudiant). Nous avions repris, en Physique des Solides, les
mêmes cours, en remplaçant celui de A. Smoluchovski par un cours de mécanique quantique
enseigné dans le 3
ème
cycle de Physique théorique de M. Lévy qui venait aussi d’être créé.
Nous avons gardé cette formule jusqu’à ce que P. G. de Gennes reprenne pour nous le cours
de mécanique quantique quand il a été élu Maître de Conférences à Orsay au début des années
1960. A partir de 1960, les cours de 3
ème
cycle de Physique des Solides ont eu lieu
alternativement à Paris et à Orsay, un jour par semaine à chaque endroit. Ils étaient complétés
de travaux pratiques en cristallographie et de travaux dirigés en d’autres matières. Mme M.
Lambert et le couple Godefroy ont été les premiers assistants du 3
ème
cycle.
Cette formule a été conservée jusqu’à présent avec quelques variantes –options, stage court en
laboratoire. En 1971, P.G. de Gennes nous a quittés pour le Collège de France. J’ai repris son
cours de mécanique quantique quelques années jusqu’à l’arrivée des Maîtres formés par la
réforme Fouchet du 1967-1968. J’ai alors orienté mon cours vers la structure électronique des
molécules, des agrégats et de la matière condensée, tandis que A. Blandin, puis J. Joffrin qui
m’ont succédé développaient les aspects plus modernes de la structure électronique des
solides, notamment les interactions entre électrons, avec le magnétisme et la
supraconductivité. Dans le même temps, M. Balkanski puis J. Bok avaient succédé à P.
Aigrain. J’ai cessé cet enseignement à ma retraite en 1989.
Mes cours de la période 1955-1970 n’ont pas été rédigés. Ils développaient un enseignement
donné à l’école d’été de l’OTAN organisée à Paris par P. Aigrain vers 1953 et dont le texte est
à la bibliothèque de Physique des Solides d’Orsay. Ce texte avait attiré l’attention de l’éditeur
Wiley, venu me voir au printemps 1954 et qui m’avait proposé d’en faire un livre,
complémentaire de celui qu’il éditait avec C. Kittel. Trop occupé alors par des cours sur les
dislocations donnés à l’Ecole des Mines et dont je devais faire un livre (1956), j’ai négligé
cette offre. Les cours enseignés dans la période 1955-1970 étaient assez simples et
intermédiaires dans leur contenu entre ceux de C. Kittel et le livre futur de J.M. Ziman. Je
pense qu’il a été utile comme un premier contact à une génération de thésards en physique des
solides et regrette qu’aucune trace n’en subsiste.
L’ensemble des cours rassemblés dans le présent volume date de la seconde période (1970-
1990), à l’exception du chapitre sur les déphasages, qui date de la première période. Le reste
contient une description simplifiée de la liaison chimique dans les molécules et son extension
aux agrégats et à la matière condensée. L’accent est mis sur les propriétés de base telles qu’on
peut les analyser dans les approximations les plus simples de la structure électronique et sur
les défauts de cette structure, notamment les surfaces et les défauts ponctuels.
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