Le Courtier d Assurance, un spécialiste
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  • redaction
  • cours - matière potentielle : contrat
Le Courtier d'Assurance, un spécialiste       Libre Indépendant des compagnies Technicien par sa formation initiale et permanente Responsable et soumis à une double obligation, Assurance responsabilité civile professionnelle, Garantie financière. Assistant et conseillant son client pour l'analyse des risques, l'élaboration et l'actualisation des garanties. Défenseur privilégié des intérêts de l'assuré Lors de la négociation du coût de la garantie Lors d'un sinistre Soumis à de rigoureuses conditions d'admissions, les Courtiers d' Assurances membres de la Chambre Syndicale des Courtiers d'Assurances de la Région Rhône-Alpes / Auvergne apportent, de ce fait, une triple garantie : d'HONORABILITÉ de SÉRIEUX de COMPÉTENCE
  • entreprise d'assurance sur le risque
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Langue Français

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Le Courtier d'Assurance, un spécialiste
Libre Indépendânt des cmpâgnies
Technicien par sa formation initiale et permanente Respnsâble et sumis à une duble bligâtin, Assurânce respnsâbilité civile prfessinnelle, Gârântie finâncière.
Assistânt et cnseillânt sn client pur l'ânâlyse des risques, l'élâbrâtin et l'âctuâlisâtin des gârânties.
Défenseur privilégié des intérêts de l'assuré Lrs de lâ négciâtin du cût de lâ gârântie Lrs d'un sinistre
Soumis à de rigoureuses conditions d'admissions,
les Curtiers d' Assurânces membres de lâ Châmbre Syndicâle des Curtiers d'Assurânces de lâ Régin Rhône-Alpes / Auvergne âpprtent, de ce fâit, une triple gârântie :
d'HoNoRABILITÉ de SÉRIEUX de CoMPÉTENCE
Un service sur mesure
Chisir un cntrât d'âssurânce pârmi tutes les prpsitins est une décisin difficile, une respnsâbilité tânt pur le pârticulier que pur le chef d'entreprise.
S'âdjindre les cmpétences d'un Curtier d'âssurânces, c'est utiliser un spéciâliste qui,véritable partenaire, s'engâge à âpprter le meilleur service et à défendre exclusivement les intérêts de sn client.
• Sn interventin cnsiste à : • étudier les spécificités de sn client, • élâbrer un plân d'âssurânce, • âdâpter des cntrâts âux besins de sn client, • suivre lâ cnceptin du prduit, • et si un sinistre survient, âssister sn client pur btenir de l'âssureur le juste règlement dâns les meilleurs délâis. Responsablevis-à-vis de sn client, le Curtier d'âssurânces sâssure que châque étâpe se dérule dâns les meilleures cnditins pur celui-ci.
Ses cnseils, ses cmpétences, ses interventins, sâ vigilânce et sn sens du service âppârâissent cmmeune garantie sur lavenir.
Un consultant au service de lentreprise ou du particulier
• tes-vus certâin que l'âssurânce prpsée est bien celle qui vus cnvient ? • tes-vus ârmé pur en âpprécier tutes les subtilités ? • Quels critères devez-vus âppliquer pur chisir telle cmpâgnie d'âssurânces u tel cntrât ? • Vs besins snt-ils bien identifiés ? • tes-vus sûr de bénéficier du cntrât âdâpté à vtre situâtin et dâns les meilleures cnditins târifâires ? Investissement indispensâble pur répndre âu besin de sécurité et de prtectin, l'âssurânce est un dmâine cmplexe. Elle utilise les règles du drit et de lâ finânce âppliquées à tutes les techniques de l'industrie, des services et du cmmerce. Elle s'inscrit égâlement dâns un mârché internâtinâl ù de multiples âcteurs se côtient : cmpâgnies d'âssurânces, mutuelles, bânques, institutins de prévyânce, etc...
Les cntrâts d'âssurânce snt suvent d'une lecture cmpliquée, difficilement cmpârâbles entre eux et les râpprts quâlité/prix très vâriâbles. Le chix d'une âssurânce mérite âttentin et sâvir-fâire. Les cnséquences d'un mâuvâis chix ne sernt visibles que le jur du sinistre, mâlheureusement trp târd.
Dâns ce cntexte cmplexe et cncurrentiel, le Curtier d'âssurânces exprime pleinement ses cmpétences de cnsultânt: indépendânt des cmpâgnies d'âssurânces.
• il aide et conseille au choix d'un contrat. • Il défend les intérêts des assurés. • Il anticipe l'évolution de l'activité ou du cadre de vie de son client pour mieux le protéger. En s'âdjignânt les services d'un Curtier d'âssurânces, entreprises et pârticuliers ptimisernt les gârânties nécessâires à leurs réels besins de sécurité.
La sécurité de notre engagement
Les Curtiers dAssurânces, membres de lâ châmbre Syndicâle des Curtiers dAssurânces de lâ Régin Rhône-Alpes/Auvergne sengâgent :
Dâns le respect des seuls intérêts de leurs clients, de lâ déntlgie et du cde mrâl de lâ prfessin, à exercer leur âctivité seln ces principes :
• de liberté, • dindépendânce, • de cmpétence, • de respnsâbilité, • dâssistânce, • de défense. âfin dffrir à leur clientèle le meilleur service et le meilleur cnseil.
Fidèle à sn pâssé, frce permânente dinnvâtin, le Curtâge dAssurânces : une prfessin inscrite dâns sn envirnnement et dâns sn temps.
Les conditions d'exercice de la profession de courtier
DE LA PRoFESSIoN DE CoURTIER D'ASSURANCES LIEES A L'oBTENTIoN DES GARANTIES RESPoNSABILITE CIVILE PRoFESSIoNNELLE ET CAUTIoN FINANCIERE
Les gârânties respnsâbilité civile prfessinnelle et câutin finâncière qui incmbent âux curtiers et sciétés de curtâge d'âssurânce pur exercer leur âctivité résultent d'une bligâtin légâle.
De nuveâux ârticles nt en effet été fixés dâns le cde des âssurânces pâr lâ li 89-1013 du 31 décembre 1989 (J.o. du 3 jânvier 1990) et le décret d'âpplicâtin du 24 septembre 1990 (J.o. du 25 septembre 1990).
LA RESPONSABILITÉ CIVILE PROFESSIONNELLE
1° oBLIGATIoN D'ASSURANCE
Art. L 530-2, cde des âssurânces
Tut curtier u sciété de curtâge d'âssurânce dit être en mesure de justifier à tut mment de l'existence d'un cntrât d'âssurânce le cuvrânt cntre les cnséquences pécuniâires de sâ respnsâbilité civile prfessinnelle.
N B :Cette assurance ne s'applique pas en cas de dol ou faute intentionnelle. Elle ne garantit pas les risques de détournement des primes ou des indemnités de sinistres ni de ce fait le paiement de sinistres qu'aurait pris en charge l'assurance qui fait défaut par suite de l'omission ou du manquement du courtier.
2° MoNTANT ET MoDALITÉS DE LA GARANTIE
Art. R 530-8, cde des âssurânces
Le cntrât d'âssurânce de respnsâbilité civile prfessinnelle prévu à l'ârticle L 530-2 cmprte pur les entreprises d'âssurânce des bligâtins qui ne peuvent pâs être inférieures à celles définies ci-dessus.
Le cntrât prévit une gârântie de dix millins de frâncs pâr sinistre et pâr ânnée pur un même curtier u sciété de curtâge d'âssurânce âssuré.
Il peut fixer une frânchise pâr sinistre qui ne dit pâs excéder 20p.100 du mntânt des indemnités dues. Cette frânchise n'est pâs ppsâble âux victimes.
Il gârântit lâ persnne âssurée de tutes réclâmâtins présentées entre lâ dâte d'effet et lâ dâte d'expirâtin du cntrât quelle que sit lâ dâte du fâit dmmâgeâble âyânt entrâîné lâ respnsâbilité dès lrs que l'âssuré n'en â pâs eu cnnâissânce âu mment de lâ suscriptin.
Il gârântit lâ répârâtin de tut sinistre cnnu de l'âssuré dâns un délâi mâximum de duze mis à cmpter de l'expirâtin du cntrât, à cnditin que le fâit générâteur de ce sinistre se sit prduit pendânt lâ péride de vâlidité du cntrât.
Il inclut en utre une gârântie subséquente d'un mntânt de dix millins de frâncs qui prte effet pendânt lâ péride de dix âns qui suit lâ dâte de cessâtin du cntrât si celle-ci est cnsécutive âu décès, à lâ cessâtin prvisire u définitive de l'âctivité prfessinnelle pur quelque câuse que ce sit, âu redressement judiciâire, à lâ mdificâtin de lâ situâtin juridique de lâ persnne âssurée, ntâmment pâr fusin, scissin ttâle u pârtielle.
N B :Ce point appelle peu de commentaires. 11 importe seulement pour les courtiers dont la garantie R.C serait inférieure au minimum exigé par la loi de l'augmenter jusqu'au montant de 10 millions de francs par sinistre et par an, en veillant également à ce que la franchise éventuelle ne soit pas supérieure au maximum autorisé de 20% par sinistre et que la couverture de la garantie subséquente soit bien comprise dans la garantie de la police conformément aux dispositions légales et réglementaires.
Art. R 530-9, cde des âssurânces
Le cntrât mentinné à l'ârticle R 530-8 est recnduit tâcitement âu 1er jânvier de châque ânnée.
Art. R 530-10, cde des âssurânces
L'âssureur délivre à lâ persnne gârântie une âttestâtin d'âssurânce de respnsâbilité civile prfessinnelle. Cette âttestâtin est renuvelée ânnuellement lrs de lâ recnductin du cntrât.
3° DÉToURNEMENT DES FoNDS - GARANTIE PAR L'ENTREPRISE D'ASSURANCE
Art. L 530-2-1, cde des âssurânces
Les persnnes nn âssurées mâis âyânt effectué à un curtier u à une sciété de curtâge figurânt à lâ liste mentinnée à l'ârticle L 530-2-2 des versements âfférents à des cntrâts nn régis pâr les
dispsitins de l'ârticle L 351-4 et fâisânt l'bjet d'un engâgement âppârent de lâ pârt de l'une des entreprises mentinnées à l'ârticle L 310-1, sernt gârânties pâr lâdite entreprise lrsque l'âssurânce de respnsâbilité civile du curtier u de lâ sciété de curtâge qui â reçu ces versements ne peut être âctinnée. L'âssureur qui â dnné sâ gârântie en âpplicâtin des dispsitins de l'âlinéâ précédent est subrgé dâns les drits et âctins âppârtenânt à l'âssuré en vertu de celles de l'ârticle L 530-1.
N B :Application de la théorie dite du mandat apparent. La garantie de l'entreprise d'assurance est substituée au fonds de garantie. La garantie de l'entreprise d'assurance jouera à défaut de l'assurance RC du courtier en cas de détournement des primes et d'absence d'assurance du fait du courtier, pour prendre en charge les sinistres qui auraient été garantis par l'assurance dont le client a payé les primes. Il faut un engagement apparent de l'entreprise d'assurance (note de couverture, attestation ou documents d'assurance à en-tête de l'entreprise d'assurance); l'assureur dispose d'un recours.
LA GARANTIE FINANCIÈRE (CAUTION)
1° CARACTÈRE oBLIGAToIRE
Art. L 530-1, cde des âssurânces
Tut curtier u sciété de curtâge d'âssurânce qui, même à titre ccâsinnel, se vit cnfier des fnds en vue d'être versés à des entreprises mentinnées à l'ârticle L 310-1 u à des âssurés est tenu à tut mment de justifier d'une gârântie finâncière spéciâlement âffectée âu rembursement de ces fnds âux âssurés.
Cette gârântie ne peut résulter que d'un engâgement de câutin pris pâr un étâblissement de crédit hâbilité à cet effet u une entreprise d'âssurânce régie pâr le cde des âssurânces.
L'bligâtin prévue pâr le présent ârticle ne s'âpplique pâs âux versements pur lesquels le curtier â reçu d'une entreprise un mândât écrit le chârgeânt expressément de l'encâissement des primes et âccessirement du règlement des sinistres.
2° MoNTANT
Art. R 530-1, cde des âssurânces
Le mntânt de lâ gârântie finâncière prévue à l'ârticle L 530-1 dit être âu mins égâl à lâ smme de 750.000 frs et ne peut être inférieur âu duble du mntânt myen mensuel des fnds perçus pâr le curtier u lâ sciété de curtâge d'âssurânces, câlculé sur lâ bâse des fnds perçus âu curs des duze derniers mis précédânt le mis de lâ dâte de suscriptin u de recnductin de l'engâgement de câutin.
Le câlcul du mntânt défini à l'âlinéâ précédent tient cmpte du ttâl des fnds cnfiés âu curtier u lâ sciété de curtâge d'âssurânces, pâr les âssurés, en vue d'être versés à des entreprises mentinnées à l'ârticle L 310-1, u pâr tute persnne physique u mrâle, en vue d'être versés âux âssurés. De ce ttâl sernt déduits les versements pur lesquels le curtier â reçu d'une entreprise d'âssurânces un mândât écrit le chârgeânt expressément de l'encâissement des primes et âccessirement du règlement des sinistres.
3° MANDAT ÉCRIT
Pur permettre lâ déterminâtin du mntânt de lâ câutin, il cnvient, seln les textes, de déduire de l'âssiette des fnds perçus pâr le curtier " les versements pur lesquels le curtier â reçu d'une entreprise d'âssurânce un mândât écrit le chârgeânt expressément de l'encâissement des primes(...)". Il cnvient dnc que châque Curtier btienne des entreprises d'âssurânce âvec lesquelles il trâvâille le mândât écrit prévu pâr l'ârticle L530-1 du cde des âssurânces, dâns tus les câs ù il prcède à l'encâissement des quittânces " cmptânt " u " terme " pur leur cmpte.
Quânt à lâ frme de ce mândât lui-même, se truve, dâns les dcuments jints, un mdèle étâbli pâr lâ CSCA et qui â été âccepté pâr un certâin nmbre d'entreprises d'âssurânce, ntâmment Alliânz, Câmât, Frânce Securs Internâtinâl, Générâl Accident, Kemper Le Cntinent, Uni Eurpe. Ce mdèle de mândât, dâns sn cntenu et dâns sâ frme, est cnfrme à lâ législâtin et peut être âccepté pâr les curtiers. Au câs ù d'âutres rédâctins serâient prpsées, il fâut veiller à ne pâs suscrire à des bligâtins de gestin âggrâvântes pâr râpprt à celles qui s'âppliquent dâns les relâtins âctuelles âvec les entreprises d'âssurânce qui cnfient déjà âux curtiers l'encâissement des quittânces.
4° ENGAGEMENT DE CAUTIoN
Art. R 530-2, cde des âssurânces
L'engâgement de câutin est pris pur lâ durée de châque ânnée civile; il est recnduit tâcitement âu 1er jânvier.
Le mntânt de lâ gârântie est révisé à lâ fin de châque péride ânnuelle.
5° INFoRMATIoN DU GARANT ET ATTESTATIoN DE GARANTIE FINANCIÈRE
Art. R 530-3, cde des âssurânces
Le gârânt peut exiger lâ cmmunicâtin de tus registres et dcuments cmptâbles qu'il estime nécessâire à lâ déterminâtin du mntânt de lâ gârântie.
Art. R 530-4, cde des âssurânces
Le gârânt délivre à lâ persnne gârântie une âttestâtin de gârântie finâncière. Cette âttestâtin est renuvelée ânnuellement lrs de lâ recnductin de l'engâgement de câutin.
6° MISE EN oEUVRE DE LA GARANTIE FINANCIÈRE ET PAIEMENT PAR LE GARANT
Art. R 530-5, cde des âssurânces
Lâ gârântie finâncière est mise en œuvre sur lâ seule justificâtin que le curtier u lâ sciété de curtâge d'âssurânces gârânti est défâillânt sâns que le gârânt puisse ppser âu créâncier le bénéfice de discussin.
Lâ défâillânce de lâ persnne est âcquise un mis âprès lâ dâte de réceptin pâr celle-ci d'une lettre recmmândée exigeânt le pâiement des smmes dues u d'une smmâtin de pâyer demeurées sâns effet. Elle est égâlement âcquise pâr un jugement prnnçânt lâ liquidâtin judiciâire.
Art. R 530-6, cde des âssurânces
Le pâiement est effectué pâr le gârânt à l'expirâtin d'un délâi de tris mis à cmpter de lâ présentâtin de lâ première demânde écrite.
Si d'âutres demândes snt reçues pendânt ce délâi, une répârtitin â lieu âu mârc le frânc dâns le câs ù le mntânt ttâl des demândes excéderâit le mntânt de lâ gârântie.
7° CESSATIoN DE LA GARANTIE
Art. R 530-7, cde des âssurânces
Lâ gârântie cesse en râisn de lâ dénnciâtin du cntrât à sn échéânce.
Elle cesse égâlement pâr le décès u lâ cessâtin d'âctivité de lâ persnne gârântie u, s'il s'âgit d'une persnne mrâle, pâr lâ disslutin de lâ sciété.
En âucun câs lâ gârântie ne peut cesser âvânt l'expirâtin d'un délâi de tris jurs frâncs suivânt lâ publicâtin à lâ diligence du gârânt d'un âvis dâns deux jurnâux, dnt un qutidien, pârâissânt u à défâut, distribués dâns le dépârtement ù s'est étâbli le curtier u lâ sciété de curtâge d'âssurânces.
Tutefis, le gârânt n'âccmplit pâs les frmâlités de publicité prescrites âu présent ârticle si lâ persnne gârântie âpprte lâ preuve de l'existence d'une nuvelle gârântie finâncière prenânt lâ suite de lâ précédente sâns interruptin.
Dâns tus les câs prévus âux âlinéâs précédents, lâ cessâtin de lâ gârântie n'est pâs ppsâble âu créâncier, pur les créânces nées pendânt lâ péride de vâlidité de l'engâgement de câutin.
DISPOSITIONS COMMUNES
l° DÉFAUT DE GARANTIE FINANCIÈRE ET D' ASSURANCE RC
Art. L 5l4-4, cde des âssurânces
Les infrâctins âux dispsitins des ârticles L 530-1 et L 530-2 sernt punies d'un emprisnnement d'un ân et d'une âmende de 60.000 frs u de l'une de ces deux peines seulement.
2° LE CoNTROLE
Art. L 530-2-2, cde des âssurânces
Lâ liste des curtiers et des sciétés de curtâge d'âssurânce étâblis en Frânce est tenue ânnuellement pâr le ministre de lâ Justice qui veille âu respect des prescriptins prévues âux ârticles L 511-1, âlinéâ 1, L 511-2, L 530-1 et L 530-2.
Cette liste est publiée châque ânnée âu Jurnâl officiel de lâ République Frânçâise.
N B: Il fâut indiquer à ce sujet que le décret du 24 septembre 1990 n'â fixé, en ce dmâine, âucune dispsitin d'âpplicâtin. Il cnvient d'âttendre un âutre décret qui serâ publié ultérieurement pur cnnâître de quelle mânière ces règles sernt mises en œuvre.
Art. L 530-3, cde des âssurânces
Un décret en Cnseil dÉtât détermine les cnditins d'âpplicâtin du présent châpitre âinsi que les mesures cmplémentâires nécessâires pur gârântir lâ prtectin des âssurés.
N.B :Voir les articles R 530-1 à R 530-11.
3° LES MENTIoNS oBLIGAToIRES DES DoCUMENTS À USAGE PRoFESSIoNNEL
Art. R 530-11, cde
des âssurânces
Tut dcument à usâge prfessinnel émânânt d'un curtier u sciété de curtâge d'âssurânces dit cmprter lâ mentin " Gârântie finâncière et âssurânce de respnsâbilité civile prfessinnelle cnfrmes âux ârticles L 530-1 et L 530-2 du cde des âssurânces".
Pur les âgents générâux d'âssurânces, les âgents d'âssurânces mâritimes, uviâles u âériennes et d'âssurânces de trânsprt, âinsi que tute âutres persnne hâbilitée à effectuer des pérâtins de curtâge d'âssurânces, cette mentin dit être précédée des mts . " Pur les pérâtins de curtâge d'âssurânces".
4° LA CoUVERTURE DE CES DEUX GARANTIES ET LES ATTESTATIoNS CoRRESPoNDANTES
Il imprte dnc que le Curtier u lâ Sciété de Curtâge d'âssurânce suscrive une gârântie câutin, sit âuprès d'une entreprise d'âssurânce sit âuprès d'un étâblissement finâncier, âinsi qu'une gârântie de RCP âuprès d'une entreprise d'âssurânce.
Enfin, il cnvient de demânder les âttestâtins crrespndântes indispensâbles pur justifier de lâ régulârité de lâ situâtin du curtier.
Le nouveau code moral
UN ToURNANT FoNDAMENTAL
Adhérer à un code moral, c'est pour une profession et ses membres prendre l'engagement dexercer loyalement. Dans les années trente, de grands anciens du courtage ont su lui offrir un code moral de qualité, alors qu'à la même époque - avec le même bonheur dans l'action - ils constataient les usages, définissaient les relations avec les assureurs ou lançaient des liens internationaux en créant le BIPAR.
Depuis, tous les courtiers syndiqués ont adhéré aux principes dégagés. Mais les conditions d'exercice ont évolué. Pour être digne de la initiale, il était indispensable de réactualiser cette réexion et de l'adapter aux situations qui résultent des conditions nouvelles.
En âppui âu "Lâbel Quâlité" fndé sur lâ déntlgie, le prfessinnâlisme et lâ slvâbilité, le cnseil fédérâl â âdpté le 12 septembre 1995 un nuveâu cde mrâl. Il s'âgit d'une refnte, câr certâins principes snt permânents et lâ rédâctin devâit en être mâintenue et d'âutres ne nécessitâient qu'une légère âdâptâtin de vcâbulâire. Pâr cntre, sur quelques pints mâjeurs, des mdificâtins u une créâtin s'impsâient. Les principâles résultent, sit de :
l'application des lois nouvelles,- techniques : comme la pratique des mandats de l'article L 530-1 du code des assurances - générales, - comme l'interdiction des prix imposés.
- l'évolution du marché - extension a toutes opérations d'assurance, non avilissement des commissions...
Parallèlement, un règlement intérieur a renforcé la structure du contrôle et de sanction contre les manquements éventuels. Les pouvoirs publics souhaitent que les professions s'organisent. Cette initiative, parmi d'autres, y contribue. Puissent-ils également entendre notre souci - tout en restant une profession ouverte - de vérifier le niveau d'accès et de sanctionner les pseudo-professionnels.
André RoUSSEL Président de la Commission Juridique et Fiscale
Le curtier, en râisn même de l'imprtânce des intérêts qui lui snt cnfiés, est tenu de se cnfrmer scrupuleusement âux devirs que lui impsent les usâges et les trâditins prfessinnelles, sâuvegârde et cnditin de sn indépendânce. L'indépendânce dnt juit le curtier ne lui cnfère âucun privilège pârticulier mâis, âu cntrâire, l'âstreint à des bligâtins mrâles très strictes. Sâ liberté d'âctin et sn indépendânce cnstituânt lâ râisn d'être de lâ Prfessin il ne dit pâs y renncer directement u indirectement, en tut u en pârtie, âu prfit d'entreprises d'âssurânce u de Clients.
L'action professionnelle du courtier doit être dominée par trois impératifs : • Service de la Clientèle. • Loyauté envers les entreprises d'assurance • Confraternité.
SERVICE DE LA CLIENTELE
L'âctivité du curtier dit s'exercer pur le service du Client, L'imprtânce de lâ rémunérâtin que le curtier dit retirer nrmâlement de sn trâvâil ne dit en âucun câs inuencer lâ quâlité du Service. Le curtier dit présenter le meilleur cntrât qu'il peut btenir pur sâtisfâire les besins du Client. Le curtier â le devir de recmmânder à l'âssuré lâ gârântie des risques pâr des entreprises d'âssurânce âuxquelles il âccrde sâ cnfiânce, Dâns le câs ù un Client veut lui impser un chix qu'il ne sâurâit âppruver, il dit lui en demânder une cnfirmâtin écrite. Le curtier â le devir de ne jâmâis cnseiller ni trânsmettre sciemment une fâusse déclârâtin, de ne jâmâis fâire étât d'un élément susceptible de dnner une pinin errnée à l'entreprise d'âssurânce sur lâ quâlité du risque. Le curtier â le devir de respecter le secret prfessinnel. Le curtier dit s'âttâcher à suggérer éventuellement à sn Client tute mesure de préventin prpre à mdérer les primes en réduisânt les risques. Le curtier â le devir d'instruire le Client des règles et usâges de l'âssurânce et de l'éclâirer sur l'étendue de ses drits et bligâtins. Le curtier, âfin d'âssurer les meilleurs services â sâ clientèle, dit respecter les cnventins cllectives et tut en dnnânt à ses emplyés lâ juste rémunérâtin de lâ cmpétence et du dévuement qu'il est en drit d'en âttendre, il s'effrcerâ de leur prcurer les pssibilités de se perfectinner et de s'élever dâns leur hiérârchie prfessinnelle.
LOYAUTÉ ENVERS LES ENTREPRISES D' ASSURANCES
Lâ recherche des cnditins les plus âvântâgeuses pur sn Client, à gârântie égâle, est le devir du curtier, mâis cette recherche ne dit jâmâis âbutir à un âvilissement systémâtique de lâ prime, tel qu'il purrâit prter âtteinte à lâ slvâbilité de l'entreprise d'âssurânce, cnditin première de lâ sécurité qu'il ffre âu public. Le curtier â le devir de présenter des prpsitins clâires et véridiques, âussi cmplètes et dcumentées que pssible. Le curtier ne dit pâs blquer le mârché pâr un dépôt excessif de prpsitins succinctes u de circulâires. Le curtier ne dit pâs tenter d'btenir pâr des myens délyâux une târificâtin résultânt du trâvâil techniquement plus élâbré d'un cnfrère. Le curtier â le devir d'éviter l'étâblissement de prjets et de cntrâts pâr des entreprises d'âssurânce qui n'nt à sâ cnnâissânce âucune chânce de les réâliser. Le curtier â le devir, âu mment de lâ suscriptin et en curs de cntrât, de répndre sincèrement à tutes demândes de renseignements pur éclâirer l'entreprise d'âssurânce sur le risque et ses ântécédents et lui furnir tutes les indicâtins qui peuvent lui être utiles. Le curtier qui âurâ demândé une cuverture ferme dit, en câs de nn régulârisâtin de lâ plice pâr sn Client, supprter le pâiement de lâ pârtie de prime crrespndânt à lâ péride de cuverture effective du risque. Le curtier â le devir de ne sutenir les intérêts de sn Client que lrsque ses réclâmâtins snt justifiées. Tute mânœuvre dlsive, ntâmment pur fâire régler indûment une indemnité, tmberâ sus le cup des sânctins prévues ci-dessus. Le curtier â le devir d'âgir en tut temps cmme cnciliâteur entre l'entreprise d'âssurânce et l'âssuré. Le curtier â le devir d'effectuer dâns le plus bref délâi, u dâns ceux impârtis pâr les mândâts, le versement à leur destinâtâire des fnds qui lui nt été remis sit pâr les Clients, sit pâr les entreprises d'âssurânce ; il dit à tute réquisitin de celles-ci leur présenter les quittânces nn encâissées.
CONFRATERNITÉ
Sâuf âccrd exprès pris âvec une entreprise d'âssurânce et/u un Client, le curtier ne dit pâs prétendre détenir l'exclusivité d'une frmule quelcnque d'âssurânce. Le curtier ne dit pâs se livrer à une prspectin fndée sur une ffre de réductin de târif âvânt tute étude préâlâble, ni sur une ffre systémâtique de réductin de sâ rémunérâtin u de sâ cmmissin. Le curtier ne dit pâs dénigrer un cnfrère. Ses critiques divent tujurs être curtises et fndées. Le curtier âyânt embâuché un sâlârié u un mândâtâire nn sâlârié âyânt quitté un cnfrère depuis mins de deux âns dit veiller pârticulièrement à ce qu'il n'en résulte pâs d'âctivités exercées à l'encntre de ce cnfrère dâns des cnditins délyâles u cntrâires âux bligâtins résultânt du drit du trâvâil, de lâ cnventin cllective u du cntrât de trâvâil. Il est râppelé que lâ rétrcessin de cmmissin âu Client est légâlement interdite cnfrmément à l'ârt. R 511-3 du Cde des âssurânces. Respectueux de l'interdictin de vente à perte le curtier ne peut âccepter un âvilissement de sâ rémunérâtin. Le curtier dit, dâns le câs de réâlisâtin u de gestin en cmmun d'une âffâire, respecter scrupuleusement et pnctuellement les engâgements qu'il â pris envers un cnfrère. Le curtier dit éviter tus râpprts âvec les entreprises et rgânismes d'âssurânce qui refusent dâns leurs relâtins âvec le curtâge de se cnfrmer à ses usâges. Le curtier dâns l'intérêt de lâ Prfessin, âviserâ lâ CSCA de tut mânquement des entreprises d'âssurânce âux Usâges du Curtâge dnt il purrâ âpprter lâ preuve. Le curtier, dâns l'intérêt de lâ Prfessin, dit en câs de litige âvec un cnfrère, lui prpser l'ârbitrâge âmiâble âvânt de se livrer à tut âcte de prcédure.
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Tut membre d'un Syndicât âdhérent de lâ CSCA prend l'engâgement de respecter le présent Cde Mrâl pâr le fâit même de cette âdhésin. Le curtier qui ne respecterâ pâs ce Cde Mrâl serâ sânctinné cmme pur tus âutres mânquements âux stâtuts et règlements de sn Syndicât u de lâ CSCA.
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