le val et l eglise
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le val et l'eglise

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Extrait

 
LE VAL ET LA RELIGION    
  (D’après les anciens Bulletins paroissiaux d’environ 1907 à 1927 -Abbé A. Perrimond)    L’ EGLISE PAROISSIALE     L’Eglise du VAL, quoiqu e remontant à une haute antiquité, n’est cep endant p as la p remière que le p ay s a p ossédée. Elle en a r emp lacé un e autre qui existait bien avant, mais dont on ignor e totalement l’ép oque de la fond ation. Il est à croire qu’ elle fut détruite soit p ar les barbares qui se ruèrent sur nos contrées, soit encore, et p lus vraisemblablement p ar des hordes de M aures qui ont laissé chez nous tant de traces de leur féro cité et de leur v andalisme. Comme aussi, elle a p ut s’écrouler, faute d’entretien, p endant les siècles que nos ancêtres ont p assés à Paracol p our se soustraire aux coup s de ces divers env ahisseurs.  Quoiqu’il en soit, c’est sur les ruines de cette p remière Eglise que B alde d e Châteaurenard, vouée à la vie r eligieuse (dévota Dei famula, in sancto virginitatis habitu posita), fille d e M athilde de Châteaurenard et sœur de Pons de Châteaurenard, archev êque d’Aix fit reconstruire celle qui existe encore d e nos jours (Réed ificavit sub castello quod vulgo Paracollis dicitur qui remonte à 1068. ation de sa consécr arte la ch rès), d’ap  Sa reconstruction eut lieu p robablement au commencement du XIe siècle, entre 1009 et l’an 1013 ; car c’est à cette ép oque que Balde est désignée comme vouée à la vie religieuse. Il est donc à supp oser qu’elle fit cette libéralité au x Pères de M ontmajour avant d’entrer au couvent.  Une charte non datée, nous ap p rend que cette dévote fille, tant p our la rémission de ses fautes que p our l’absolution de celles de son frèr e Guillaume et le rach at de l’âme de ses p arents,
avait donné à l’ Eglise du VAL toutes les terres qu’elle p ossédait dans ce lieu et en d’autres endroits qu’elle d ésigne.  Enfin, la charte du 4 des Ides de janvier 1068, intitulée consécr ation de l’Eglise Sainte M arie du VAL, datée p ar la vier ge Bald e, Ba lda e(consecratio Ecclesia lle Ste Marie de Va tante do Virginie p ar éédif iée et dotée e cette Eglise, r irme qu), nous conf Balde, était sous le vocable de Ste M arie, de St Jean, soit Baptiste, soit l’Evangéliste, de St Etienne et St Sido ine, et qu’elle fut consacrée le 4 Ides de janvier 1068, p ar Guillaume , évêqu e de Carp entras et Guillaume év êque de Toulon, p ar commission de Rostaing ar chevêqu e d’Aix. Cette Eglise, entièrement rebâtie en p ierres de taille, av ait p rimitivement la forme d’une croix latine :
   la croix latine  c’est-à-dire ne se co mp osait que du sanctuaire, qui en était la tête, de la nef du milieu seulement, qui en était le corp s, et de deux enfoncements p ratiqués en avant et de chaque côté du sanctuaire, qui en formait les bras. L’un de ces avancements se trouvait sous le clocher même, c’est celui de l’autel du Sacré- cœur qui a été légèrement amoindr i dans le fond p ar l’escalier du cloch er. L’autre qui était devant l’autel actuel du Rosaire, fait p arti maintenant de la nef latérale, ap rès avoir p erdu sa muraille extérieure.    
      
L’Eglise dans sa forme primitive XII ième siècle
 
La diver gence d e sty le des arceau x du sanctuaire et du transept avec ceux d es chap elles latérales et de la nouvelle n ef ne laisse aucun doute de ce p oint. Le sol entièrement p avé en grandes dalles de p ierres était inégal, p articulièrement à la p orte d’entrée. La voûte, aussi en p ierres de taille, était soutenue p ar huit p iliers de forme ronde et p rimitive, avec bases et chap iteaux tout à fait simp les. Le fond du sanctuaire, qui est en lign e droite, était p ercé p ar d’étroites fenêtres et couvert en grande p artie p ar un retable. Le chœur, où se p laçaient les religieu x, était sép aré du restant de l’Eglise p ar une clôture. Deu x p iliers, supp ortant une p outre transversale surmontée d’un calvair e, qu’on voy ait encore en 1763, un p eu en av ant de la Sainte Table, nous disent que c’ était là que p artait la clôture ou vélariu m. Dans chacun d es bras de la croix et entre tous les p iliers se dressaient des autels dont on fit p lus tard des chap elles. Ils étaient dédiés au St Esp rit, à Notre-Dame du Rosaire et du M ont-Carmel, à Saint Josep h, au Purgatoire, à Saint Eloi, St Honoré, St Séb astien, St Blaise, St Christop he, Ste Anne, Ste M adeleine, du Corp us Domoni, de St Etienne, de St M arc, de St Pons, De Notre-Dame de Pitié et Notre-Dame de Consolation. Le même autel était souvent affecté à p lusieurs saints. Les Fonts baptismaux se trouvaient au fond de l ‘ Eglise et p rès de la p orte d’entrée. Enfin, au-dessous était un caveau p our la sép ulture des religieu x et des p rincip aux du p ay s. On accédait dans l’Eglise p ar deu x p ortes. Il y avait la grande qu i existe toujours, et une p etite qui donnait issue dans l’autel actuel du Sacré-Cœur et qui fut enclav é dans la chap elle d e St Blaise lors de sa construction (1650). Dep uis elle a été transformée en p lacard.  
   
 
Ancienne petite porte qui de l’extérieur donnait dans la chapelle du Sacré Cœur elle fut enclavée dans la chapelle de St Blaise lors de la construction (1650) de cette derniè re. 
  Dep uis neuf siècles, les choses ont bien chan gé dans notre chère Eglise.  Devenue trop étroite p our contenir tous ses fidèles elle fût p rogressivement agrand ie dans ses côtés, et sa forme p rimitive de croix latine s’est effacée p our faire face à un rectangle.    
Premier a randissement( en ocre)XVIè me siècle
 
    C’est en 1647 que le conseil municip al envoy a une délégation au x Bén édictins de M ontmajour p our leur faire agréer leur p rojet d’agrandissement et les inviter à contribuer à cette dép ense p our la p art qui leur revenait.« L’Esglise, disait-il, est fort petite et la plus part du peuple est obligé les faistes et dimanch es de demeurer hors l’Esglise pour ouyr les messes, vêpres et prédications, ce qui a esté cause de bruits et désordres qui sont arrivés ces jours passés à cause des pluyes, que occasionnaien t ceu x qui se trouvaient d ehors, pour a quoy’abreyer serait nécessaire de fère agrandir l’Esglise a ffin qu e le culte divin soyt fa ict et ouye avec honneur et d ésance. »En 1649, ap rès les délibérations du 11 avril et du 9 mai ; M ; l’Abbé M arthy , sacristain de l’Eglise du VAL, commença les travau x d’agr andissement du côté de l’ Ep ître.  Déjà dans le courant du XVIe siècle on avait fait sur ce côté des enfon cements à p eu p rès semblables à ceu x qu i formaient les deu x bras de la cro ix latine, afin d’y mettre les autels du St Rosaire, de St Josep h, du Purgatoire et de St Honoré ; de sorte que ce côté de l’ Eglise r essemblait au côté opp osé actuel, M . l’Abbé M arthy fit de nouveau reculer ces chap elles dans le p atec et deux maisons, la vieille et la nouv elle, des Pères de M ontmajour, de l’emp lacement ancien, en f it une nef au moy en d’arcades qu’il p ratiqua dans tous les murs de sép aration desdites chap elles. Et ainsi fut fait ce p remier agr andissement qui est le p lus imp ortant en même temp s que le p lus p ratique.    
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