Lettre n°30 - Sommaire
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Langue Français
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Extrait

N° 30
e FEUILLE DE LIAISON DU SERVICE ÉDUCATIF DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES DE L’ORNE - 2 trimestre 2007
Sommaire
P.1Seconde République La dans le département de l’Orne (1848-1852). P.8L’Orne face aux calamités climatiques, aux épidémies et aux phénomènes exceptionnels de l’époque moderne.
P.12 A la découverte des documents d’Archives...
Contacts Archives départementales de l’Orne 6-10, avenue de Basingstoke 61000 Alençon Tél. 02 33 81 23 00 Fax 02 33 81 23 01 Primaire : Patrick BIRÉE Collèges : Sébastien BEUCHET Lycées : Gérard MILLON Sées, architecture et art religieux : Arnaud CAMPAIN
LaSecondeRépublique dans le département de l’Orne (1848-1852). La Seconde République fut une période capitale dans l’histoire de France. La Révolution qui l’enfanta était chargée d’idéaux démocratiques et humanitaires qui ne survécurent pas longtemps à la mise en place rapide d’un pouvoir personnel dès l’année 1849. Mais cette période demeure essentielle car elle inaugure l’entrée du monde ouvrier sur la scène politique.
Aux origines de la Seconde République.  La révolution qui donne naissance à la Seconde République s’explique en partie par la crise financière et industrielle qui touche la France en 1847. Au début de l’année 1848, le chômage frappe durement les tisserands d’Alençon, les ferronniers de la région de Tinchebray ou encore les dentellières d’Alençon. A L’Aigle, on recense 1 800 ouvriers sans travail et près de 5 000 dans le Domfrontais. Les mécontentements sociaux s’accompagnent d’une forte opposition républicaine à la politique du ministre Guizot, pilier de la monarchie de Juillet, née dans la Révolution de 1830, qui a mis Louis-Philippe sur le trône. Les partisans de la République demandent la « Réforme » mais sont confrontés aux refus répétés de Guizot. En 1847, les Républicains détournent l’interdiction de toute manifestation publique par l’organisation de « banquets », prétexte à l’organisation d’une campagne d’hostilité à la monarchie constitutionnelle. Dans le département de l’Orne, l’opposition demeure timide face à une opinion très conservatrice et acquise à la cause monarchiste. Quelques actes de contestation attribués à des partisans de la République sociale, prennent la forme de slogans inscrits sur les murs.
Police d’Alençon Rapport du 28 juillet 1849 Nous nous sommes transportés à l’endroit désigné par monsieur le procureur du Roi. Nous avons lu sur le mur du pavillon au sieur Richer Lévêque […] : « En France, ministre d’un roi cupide et d’un roi insatiable quand cesseront vos dilapidations et vos déprédations de tous genres, l’heure fatale approche où vous rendrez compte de vos infamies exécrables ! » Sur le côté du coutier il y a écrit en rouge : « Vive la Révolution, Vive la République ! » […] Extrait d’un rapport de police du 28 juillet 1847 sur un placard séditieux à l’encontre du ministre Guizot et du roi Louis-Philippe (M 44).
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