Marketing et communication politique
36 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Marketing et communication politique

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
36 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Informations

Publié par
Nombre de lectures 817
Langue Français

Extrait

Marketing et communication politique Introduction : La Science Politique I- Jalons historiques -Machiavel , précurseur de la science politique moderne -La Science pol, produit du 20és II- Objet de la Science Politique -La désignation -pol : science du pouvoir politiqueLa Science -Les matièresétudiées par la science pol actuelle III- leséléments de théorie pol -l’exposédes concepts fonctionnalistes -l’analyse fonctionnaliste d’Almorde et Powell 1ere partie : Culture et socialisation politique I- La culture politique -l’enquête sur la « culture civique » d’Almonde et verba -l’analyse marxiste : culture pol et idéologie dominante II La socialisation politique : -ensemble de généralités sur la socialisation pol -aspects du contenu de la socialisation pol -aspects de la socialisation polàl’école -les modèles de socialisation politique 2eme partie : la Communication politique I- la communication politique en général 3eme partie : le marketing de positionnement I – la souverainetéde la demande politique -la persuasion politique et la promotion communicale -la connaissance du marché -les techniques ambivalentes II – Le positionnement de l’offre politique -le choix des cibles -Personnalisation et positivation de l’image du candidat
MAKETING ET COMMUNICATION POLITIQUE Introduction : La Science Politique I - Jalons historiques Cette science estàla fois la plus vieille et la plus récente des sciences sociales. La plus vieille car depuis toujours les hommes s’intéressentàla vie politique. La science politique est antérieureàla sociologie dont elle n’est qu’une branche. Sociologie inventépar Auguste Comte, 1839, pour de ésigner la science de la société. Avant 1839, la science pol existait virtuellement car elle avait conscience de son objet d’études et de sa méthodologie mais elle n’avait paséténommée. -Machiavel , précurseur de la science politique moderne
Le Prince », début de l’aventureépistémologique. Machiavel est le créateur de la Sc Po car il donneàla sce « pol son objet, sa méthode et ses lois. Son objet : querellesàpropos de l’objet, il assigneàla science pol l’étude du politique au sein de l’Etat, son cadre d’analyse : l’Etat, omniprésent alors que c’est une nouveautéIl va focaliser son attention sur le. phénomène de conquête, de conservation et de perte du pouvoir. La modernitéde l’objet d’étude estàremarquer en plus de la modernitéde la méthodologie. Sa méthode : il abandonne les méthodes antérieures, les méthodes de la philosophie classique. Il utilise des méthodes scientifiques, sociologiques, volontéd’observer les faits. Essaie d’expliquer sans jugement de valeur. Il ne s’agit pas d’améliorer la sociétémais de connaître les choses. Machiavel est celui qui a expulséla religion, la morale, les préoccupations normatives. Il n’y a que la dénomination qui manque… -La Science pol, produit du 20és Trois aspects principaux 1, produit issu du fractionnement de la sociologie 2, produit très largement américain actuellement 3, produit qui essaie de se doter de scientificité Entre 1870 et 1914, plusieurs universités US vont créer des deptmts de Sc pol. L’énorme révolution dans les sciences sociales : point de départ, la révolution behavioriste qui va dominer la première moitiédu 20é rest uneévolution Us qui va rejeter toute la socio européenne. En France, il faudra attendre la fin de la 2WW pour que la Sce pol se développe. Tout au long du 20é, on va essayer de donner un statut scientifiqueàla Science politique. Cette volontéest née de la méfianceàl’égard des théories dites scientif, on se méfie des explications prématurées du 19é, non scientif. Révolution culturelle aux USAàpartir des 20’60’ : la révolution behavioriste Cette révolution est un coup de frein aux théorisations de Marx qui sert de boucémissaire. On peut distinguer 3 grandesétapes intellectuelles, quasi dialectiques. A , la Premièreétape : l’empirisme est dominant, c’est la phrase dite behavioriste 1920 –1960. Sous l’influence de cette manière de voir (qui va triompher dans toutes les sciences sociales), les politologues vont s’intéresser aux comportements pol observables. Ils vontétudier en utilisant une méthodologie stricte, ce que font les individus et les sociétés. Analyse centrée sur le comportement observable, on rejette les théories explicatives qui polluent la Science pol qui sont en fait de la philosophie pol. Méthodologie rigoureuse, précise et quantitative. Il n’est de Sc pol qu’avec des chiffresàl’époque. On distingue les behavioristes et le reste, les philosophes. Le but c’est de la rendre scientifique. Cela va se traduire par des inventions méthodologiques, sondages, analyses quantitatives. Le revers de la médaille : ·le premier défaut, l’emploi de ces méthodes empiriques souvent quantitatives va dicter le choix des secteurs de recherche, d’oùle succès desétudesélectorales mais on ne va pas s’intersseràdes secteurs inquantifiables. Inégale pénétration de l’appoche behavioriste. ·On observe une quasi assimilation entre le science pol et les sciences exactes (dont on envie l’exactitude), les nouveaux politologues ne songent qu’àquantifier, observer, expérimenter. Cette obsession aboutitàdes précisions fortes mais factices. ·Troisième reproche concerne la prétention des behavioristesàconstituer une science objective, séparant les valeurs et les faits. Objectif difficileàatteindre. Les valeurs traditionnelles américaines imprégnent les chercheurs. On peutêtre objectif qu’en prenant conscience de ses valeurs. Hoffman : même les behavioristes finissaient par prôner le democ americ. ·ces recherches empiriques n’aboutissent souvent qu’àdégager des faits bruts dont on ne parvient pasàtirer grand chose, car on se refuseàsystématiser. La science pol pendant 40 ans s’est réduiteàun hyperfactualisme (Easton). Il ne faut pas se borneràcollecter les faits, il faut passeràl’interprétation. B : Deuxième phase : la vague de modélisation en Sce pol (1955-1965) On s’est lancédans la théorisationàtout va.
Le premier David Easton va influencer la science pol grandement. « Le système politique : une enquête sur l’état de la Science pol » 1953 Il va critiquer la science pol telle qu’elle s’est développée pendant 40 ans. Il faut pour lui faire une synthèse des théories explicatives, et il faut proposer un système global cohérent d’interprétation. Il vaêtre suivi par d’autres comme Almonde. Leur ambition : construire des modèles cad des maquettes qui sont plus abstraites et généraux. Deux types de modèles : * modèle matéc’est une comparaison entre deux rriel : éalités destinéeàfaciliter la compréhension (ex : l’échelle sociale, le corps social). Un modèle matériel propose une réalitésimple (métaphore). ·modèles formels : Wiener « un modèle formel est une construction symbolique et logique d’une situation élaborée mentalement et dotée des mêmes propriétés que le syst factuel original. Ce n’est pas une simple analogie, c’est une sorte de reconstruction mentale. Ce modèle est construit en extrayant de la réalitéun certain nombre de concepts et permet de donner une interprétation logique. Cela permet de donneràcette réalitécompliquée une représentation simplifiée, instrument intellectuel. Des exemples : ·Parsons qui se présente comme un incurable théoricien, propose un modèle applicableàla totalitédes phénomènes sociaux donc aux phénomènes politiques : structures fonctionnalistes. ·D. Easton : théorie générale des syst ·Le modèle de Karl Deutsch, tout syst pol est un syst de communication Ces modèles correspondentàdes réalités non quantifiables. La plupart de ces modèles ne recourent pas aux math mais aux graphiques. Ces modèles considèrent que les phénomènes constituent un syst,éléments interdépendants. C, la phase actuelle : des 70’ànos jours. Marquée par un certain retrait. Une pause : on a expérimentéle concept, modèles proposés par la période précédente. Tout le monde est d’accord sur la nécessitéde systématiser, de théoriser mais le désaccord porte sur les voix et les rythmesàsuivre pour arriveràcette systématisation de façonàce qu’elle soit scientifique. Les spécialistes actuels pensent que l’élaboration théorique est nécessaire mais qu’elle doit commencer sur des secteurs limités, cad commencer par des théories particulières, donc de formuler des théories de plus en plus vastes mais ne pas aller d’embléeàune théorie générale considérée comme un aboutissement et non comme un commencement. Hoffman parlait de l’immaturitédes chercheurs. Il inviteà élaborer des théories partielles, limitées car les modèles trop abstraits sont inadaptés. Ils masqueraient une série de phénomènes pol, les conflits d’onterets, et une orientation idéologique. Ces modèles cacheraient les déséquilibres, ce qui ne marche pas : modèles conservateurs d’équilibre. C’est de l’ethnocentrisme américain paréde vertus qu’il n’a pas. La Troisiéme phase apparaît commeêtre une phase de scepticismeàl’égard des modèles des 60’, mais qui servent encore. II- Objet de la Science Politique Question de ce qui est dit de la pol… -La désignation Sociologie pol et sce pol Toutes les expressions sont synonymes, en revanche ne pas utiliser sciences politiques (pluriel). La Science pol se confond avec la sociologie pol mais il existe quelques nuances. Les recherches de Sce pol en France et aux USA sont souvent conduites par des chercheurs de formationàdominante juridique, ils manifestent une tendance àisoler les phénomènes pol par rapport aux autres phénomènes sociaux : l’emploi de l’expression sociologie pol pourrait symboliser deux choses : ·l’intention de replacer les phénomènes pol en sociologie ·la sociologie pol peut sous entendre la volontéd’utiliser une méthode scientifique, sociologique. -La Science pol : science du pouvoir politique Que faut il entendre par phénomènes pol ?
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents