Pour une approche systémique du repreneuriat : comment construire ...

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• Publié par: ejymyram
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                Pour une approche systémique du repreneuriat : comment construire une logique cohérente de franchissement de seuils du cycle de vie des PME à potentiel d’innovation ?                            

     

 

BARBIER Jean-Yves Professeur-Associé au pôle Management de l’Essca Chercheur associé au PREG-CRG de l’Ecole Polytechnique [e-mail]     CALVEZ Vincent Professeur au pôle Management de l’Essca [e-mail]  

1 ères Journées George Doriot – 16 & 17 mars 2006 - Deauville

 

  Résumé : Cet article propose d’identifier les maillons faibles dans la chaîne de repreneuriat de afin construire dessolutions de continuité dans une logique systémiquelors du franchissement de seuil du cycle de vie des entreprises. Nous articulons trois niveaux d’analyse du système repreneurial : en termes de culture, de logique industrielle et de dispositifs institutionnels avec les trois phases (sélection, négociation, management post-reprise) du repreneuriat pour identifier les leviers d’action surl’agencement repreneurialen termes d’accompagnement de la reprise et de la transmission d’entreprise.     This paper aims to identify weak links in the repreneurial chain in order to build solutions of continuity in a systemic approach of crossing the enterprise life cycle. We try to articulate three levels of analysis of the repreneurial system : in terms of culture, industrial logic and institutional frames with the three stages of repreneuriat. We propose then to improve the repreneurial organization through an accompaniment of take over and transmission processes.         Mots clés : système repreneurial –cycle de vie - agencement managérial      

 

1 ères Journées George Doriot – 16 & 17 mars 2006 - Deauville

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INTRODUCTION   Aujourd’hui, une démarche très volontariste, à laquelle nous avons eu l’opportunité d’être associés 1 le chapitre de la création et du développement d’entreprises, est engagée sur innovantes. Le statut de JEI (Jeune Entreprise Innovante), créée en 2004 2  et proposant de nombreuses mesures fiscales incitatives témoigne de cette volonté. La politique de pôles de compétitivité, proposée par le rapport de Christian Blanc 3 et mise en œuvre en 2005, constitue un autre canal d’action qui vise à améliorer les synergies entre recherche et valorisation industrielle.  Dans ce contexte, il est préoccupant de constater que ces initiatives laissent largement de côté la question de la reprise et de la transmission d’entreprise. Or il est établi que cette question revêt une importance économique considérable (Haddadj et d’Andria, 2001) 4 . Dès lors, penser l’articulation de la reprise avec ces dispositifs qui monopolisent l’attention devient un enjeu significatif pour cette modalité de développement qui risque sinon de continuer à être marginalisée, en particulier pour les entreprises jugées faiblement ou pas innovantes. Devant la difficulté à délimiter très nettement le champ du repreneuriat (Deschamps, 2002) 5 , nous proposons d’en retenir une définition large et de l’entendre comme un de processus construction d’une continuitémarqué par l’entrée physique d’un nouveau dirigeant. Une réflexion sur le processus de reprise et de transmission d’entreprise peut de ce fait gagner à se penser dans le cadre global du développement des entreprises, dont le repreneuriat constitue l’une des modalités.

                                                  1 co-rapporteur du groupe DEI (Développement des Entreprises Innovantes) mandaté parL’un des auteurs était le Ministère de la Recherche. http://www.anrt.asso.fr/fr/futuris/images/rapport_dei.pdf 2 petit groupe de spécialiste des questions de financement de la croissance des entreprises innovantes,  Un notamment autour de Jean-Bernard Schmidt, PDG de Sofinova – qui réalise les plus grosses opérations de financement de la place française en matière de technologie de l’information et de biotechnologie, a été a l’initiative de la création de ce statut qui est aujourd’hui l’un des plus favorables en Europe. 3 « Pour un écosystème de la croissance », Rapport de C. Blanc au Premier ministre. 4 Haddadj et d’Andria (2001), « Mesurer les phénomènes agissant sur la transmission des PME familiales,Revue Française de Gestion(Oseo , 2005) convergent vers l’estimation, janvier-février, p.11. Diverses autres sources d’environ 600 000 transmission dans la décennie à venir liée simplement au vieillissement de la population de chef d’entreprise. 5 Deschamps (2002), p. 175. 1 ères – 16 & 17 mars 2006 - DeauvilleJournées George Doriot 3