Prépa Sciences Po – Philo – Fiche – Rousseau – La volonté générale
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Professeur : Laurence Hansen-Løve Discipline : Ordre général/Questions contemporaines Fiche : Rousseau et la volonté générale Concours d’entrée aux Instituts d’Etudes Politique Un auteur, un thème : Rousseau et la volonté générale Biographie Né à Genève en 1712 dans une famille calviniste. Il quitte Genève, qui est une république, à seize ans. Quelques années plus tard, il est secrétaire de l’Ambassade de France à Venise. Il conçoit déjà un projet auquel il travaillera à partir de 1751, intitulé Institutions politiques. Projet inspiré par ce qui, à l’époque, est encore une curiosité, à savoir la République (Genève, Venise), très éloigné de ce que nous appelons une « démocratie » ; mais tout de même encore davantage de la monarchie française de l’époque. En 1762, il écrit Du contrat social, aboutissement de dix ans de travail et de réflexion sur « les Institutions politiques » (différentes de la monarchie, plus justes), mais aussi complément de ses ouvrages sur l’origine du mal dans les sociétés humaines. Le mal, selon Rousseau, ne procède pas de la nature mais de la société qui corrompt le cœur humain en introduisant la propriété privée et l’inégalité. Le Contrat social n’est pas un projet de révolution ni même de réforme. Il constitue une réflexion purement théorique sur les principes du droit politique.

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Publié le 05 novembre 2009
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Langue Français

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Professeur : Laurence Hansen-Løve Discipline : Ordre général/Questions contemporaines Fiche : Rousseau et la volonté générale Concours d’entrée aux Instituts d’Etudes Politique
Biographie
Un auteur, un thème : Rousseau et la volonté générale
Né à Genève en 1712 dans une famille calviniste. Il quitte Genève, qui est une république, à seize ans. Quelques années plus tard, il est secrétaire de l’Ambassade de France à Venise. Il conçoit déjà un projet auquel il travaillera à partir de 1751, intituléInstitutions politiques. Projet inspiré par ce qui, à l’époque, est encore une curiosité, à savoir la République (Genève, Venise), très éloigné de ce que nous appelons une « démocratie » ; mais tout de même encore davantage de la monarchie française de l’époque. En 1762, il écritDu contrat social, aboutissement de dix ans de travail et de réflexion sur « lesInstitutions politiques » (différentes de la monarchie, plus justes), mais aussi complément de ses ouvrages sur l’origine du mal dans les sociétés humaines. Le mal, selon Rousseau, ne procède pas de la nature mais de la société qui corrompt le cœur humain en introduisant la propriété privée et l’inégalité. Le Contrat social n’est pas un projet de révolution ni même de réforme. Il constitue une réflexion purement théorique sur les principes du droit politique. Partant du principe que les hommes à l’origine étaient libres et égaux, Rousseau se demande ce qui a pu les pousser à renoncer à cette bienheureuse et paisible condition originelle. La réponse est la suivante : seul le consentement de chacun et la réciprocité des liens peuvent rendre le pouvoir politique légitime. Il faut donc supposer que les hommes ont librement renoncé, par un contrat, à leur liberté et à leur égalité naturelle. Mais à la condition que tous les autres fassent de même et acceptent de se soumettre à une loi commune.
La république, la loi et la volonté générale : trois notions au cœur de l’ouvrage de Rousseau
La république
La république est le régime légitime. Il est légitime parce qu’il procède d’un contrat social, c’est-à-dire parce qu’il a été approuvé par tous ceux qui ont décidé librement de le signer. Souverain à l’origine, le peuple demeure souverain, ce qui signifie qu’il est le seul habilité à décider de son propre sort. La République de Rousseau est à la fois un « Etat de droit » et une démocratie (pouvoir du peuple, pour le peuple et par le peuple).
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