Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris Enseignement spécialisé Eléments finis S3733 S3735
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Niveau: Supérieur

  • exposé


Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris Enseignement spécialisé «Eléments finis» S3733-S3735 METHODES DE RESOLUTION EN ELEMENTS FINIS Stéphanie Basseville Frédéric Feyel 3ème – 5ème semestre Année 2005 – 2006

  • méthodes de résolution analytique

  • intervalles de temps de longueur finie

  • methodes de resolution en elements finis

  • équation de conduction de chaleur en régime transitoire

  • méthodes analytiques de résolution de systèmes linéaires

  • existence de méthodes analytiques de résolution

  • variable dans le temps


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Langue Français

Extrait

Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris Enseignement spécialisé «Eléments nis» S3733-S3735
METHODES DE RESOLUTION EN ELEMENTS FINIS
Stéphanie Basseville
Frédéric Feyel
3ème – 5ème semestre Année 2005 – 2006
2
Table des matières
Introduction
I Discrétisation de problème de champ
4
7
I.1 Structures élastiques avec amortissement linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 I.1.1 Formulation du problème aux limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 I.1.2 Formulation variationnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 I.1.3 Discrétisation en éléments nis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 I.2 L’équation «quasi-harmonique» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 I.2.1 Formulation générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 I.2.2 Approximation par éléments nis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 I.2.3 Remarques : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 I.2.4 Application : l’équation de conduction de chaleur en régime transitoire . . 13
II Méthodes analytiques de résolution
17
II.1 Classication générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 II.2 Les vibrations libres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 II.2.1 Vibrations libres non amorties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 II.2.2 Valeurs propres de problèmes du premier ordre . . . . . . . . . . . . . . . 20 II.2.3 Valeurs propres de problèmes du second ordre . . . . . . . . . . . . . . . 20 II.3 Vibration périodique forcée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 II.4 Régimes transitoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 3
4
TABLE DES MATIÈRES II.4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 II.4.2 Décomposition modale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
III Méthodes de résolution par récurrence
25
III.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 III.2 Schémas à un pas pour les équations du premier ordre . . . . . . . . . . . . . . . . 26 III.2.1 Méthode du point milieu généralisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 III.2.2 Méthode des trapèzes généralisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 III.2.3 Application au problème de conduction de chaleur . . . . . . . . . . . . . 28 III.2.4 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 III.2.5 Valeur critiqueDt. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 III.3 Schémas à un pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 III.3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 III.3.2 L’algorithme SSpj . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 III.3.3 L’algorithme de Newmark «GN22» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 III.3.4 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 III.3.5 Valeur critiqueDt. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 Quelques références . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
I
NTRODUCTION
5
Il existe de nombreux problèmes physiques faisant intervenir la variable temps. A titre d’exemples, on peut penser aux problèmes de conduction de chaleur, de propagation électro-magnétique, de propagation d’ondes dans un uide.... L’objectif de ce cours est de présenter les algorithmes spéciques à mettre en oeuvre en calcul par éléments nis dans des situations dépen-dant du temps. L’exposé est divisé en trois chapitres : – Dans le premier chapitre, nous allons établir par une simple extension des méthodes par éléments nis les équations différentielles sous forme matricielle auxquelles obéissent un grand nombre de problèmes. Deux exemples physiques faisant intervenir la variable temps sont traités : - l’étude du comportement dynamique des structures ; - une classe particulière de problèmes dont la formulation se fait à l’aide d’équations quasi-harmoniques (conduction de chaleur, de propagation électromagnétique...). On montre que nous pouvons regrouper ces problèmes en une seule catégorie dont la formu-lation matricielle est la suivante : [M]{¨q}+ [C]{q}+ [K]{q}+{F}=0,{q¨}=d2dt{2q}{q}=d{tdq}.(1) – Le second chapitre est consacré aux méthodes analytiques de résolution de systèmes linéaires d’équations différentielles. On s’intéresse à trois types de réponses : les réponses libres, les réponses périodiques et les réponses transitoires. Pour chaque type de réponse, on présente les méthodes de résolution analytique. – Malgré l’existence de méthodes analytiques de résolution, la solution réelle de problèmes transitoires est difcile à obtenir. Dans le dernier chapitre, on revient à une discrétisation par éléments nis à partir d’une fonction test, appliquée maintenant au domaine temporel. On considère ainsi des intervalles de temps de longueur nieDten répétant les calculs pour les intervalles suivants avec de nouvelles conditions initiales. De nombreux processus à pas simple ou multiple permettent d’obtenir des relations de récurrence. Cependant, on présente dans ce cours uniquement des schémas à un pas pour les problèmes du premier et du second ordre. Pour nir, on discute la stabilité des schémas présentés.
6
E
XEMPLESDE
Chapitre I
DISCRÉTISATIONPA
DEPROBLÈMEDECHAMP
RTIE
IRTNODUCTION L’objectif de ce chapitre est d’étudier différents phénomènes physiques faisant intervenir la variable temps. Tout d’abord, on s’intéresse à un problème particulier : le comportement dyna-mique des structures élastiques avec amortissement linéaire. On montre que la résolution par éléments nis conduit à la ré-solution d’un système différentiel du second ordre de la forme ¨{q} [M]{q}+ [C] + [K]{q}+{F}=0.(I.1) La méthode décrite pour les milieux continus élastiques peut être appliquée à une grande variété de phénomènes phy-siques : conduction de chaleur, répartition du potentiel elec-trique... Ceci nous amène à traiter les problèmes généraux régis par l’équation générale quasi-harmonique. On constate alors que la discrétisation par éléments nis permet égale-ment de ramener ce problème à un système de la forme (I.1).
7
LLE
8CHAPITRE I. DE PROBLÈME DE CHAMP DISCRÉTISATION I.1 Comportement dynamique de structures élastiques avec amortissement linéaire
L’exemple traité est de grande importance puisqu’il correspond au calcul des structures.
I.1.1 Formulation du problème aux limites On considère un corps élastique occupant un domaineWIR3, soumis à une force volumique Fdet à des résistances linéaires de type visqueuxµuùo,µest un facteur traduisant les propriétés du matériaux.
Sur le bord9deWdeux types de conditions aux limites :, on considère - déplacement imposé sur une partie du bord9D, le déplacement étant donné :ud=0 ; - contrainte imposée sur une partie du bord9N, le vecteur contrainte étant imposée :Μ.n=Fd. On cherche à déterminer le déplacementudû à ce chargement. La détermination du dépla-ontraintesΜa cement permet alors d’exprimer les déformations linéariséesΑet par suite les cp r le biais de la loi de comportement. En général, le matériau compris à l’intérieur des frontières peut être soumis à des déformations initiales. Si l’on note parΑ0de telles déformations, alors les contraintes proviennent de la différence entre les déformations rélles et les déformations initiales. Au départ, le corps peut également être soumis à des contraintes initiales résiduellesΜ0. Dans le cas du comportement linéaire élastique, on obtient la relationΜ=>:(ΑΑ0) +Μ0, avec>ten-seur d’élasticité. Cependant, dans ce qui suit, on ne prendra pas en compte les contributions de contraintes et de déformations initiales.
FIG. I.1 –Problème élastique aux conditions limites
Finalement, déterminer le déplacementu:W−→IR3revient à résoudre le système d’équations suivant :
9
I.1. STRUCTURES ÉLASTIQUES AVEC AMORTISSEMENT LINÉAIRE Problème (P) Λu¨+µu=divΜ+fddansWéquation de la dynamique Μ=>:ΑdansWloi de comportement ∼ ≈ ∼ u=0 sur9Dcondition sur le bord dsurNcondition sur le bord (I.2) Μ.n=F9 u(0) =u0,u(0) =u0condition initiale
Λest la masse volumique.
I.1.2 Formulation variationnelle La formulation variationnelle du problème dynamique étudié s’obtient en suivant une démarche analogue à celle des problèmes statiques et découle de la somme des travaux intérieur et extérieur pour un déplacement virtuel quelconqueuappliqué à la régionW. On obtient :
ZWu.µudW+Zu.Λ¨udW+ZW≅Α:ΜdWZWu.fdZ9Nu.Fdd9=0 (I.3) W pour toututel queu=0 sur9D.
I.1.3 Discrétisation en éléments nis On choisit d’approcher le déplacement par une discrétisation partielle. Soit{q}eun déplacement virtuel des nœuds : il provoque des déplacements à l’intérieur de l’élé-mentWequi sont : u(X,t) = [Ne(X)]{qe(t)}(I.4) [N]fonctions de forme pour le déplacement etdénit les Xles coordonnées de l’espace. Le déplacement provoque également des déformations que l’on traduit toujours par une relation qui peut être écrite sous forme matricielle : Α(X,t) = [Be(X)]{qe(t)}avec[Be] = [L][Ne](I.5) expression dans laquelle[L]désigne l’opérateur linéaire approprié et[Be]sont les fonctions de forme pour les déformations. Le champ de déplacement est estimé à l’intérieur de chaque élémentWed’un maillage, et à chaque instant, à partir des valeurs qu’il prend aux nœuds associés à cet élément au même instant. Son approximation est la suivante : u(X,t) = [Ne(X)]{qe(t)}. On en déduit la déformation :
≅Α(X,t) = [Be(X)]{qe(t)}
(I.6)
10 DE PROBLÈME DE CHAMPCHAPITRE I. DISCRÉTISATION Dans la suite, pour alléger l’écriture, on omet la dépendance deXett. Cependant, il sera néces-saire de la garder à l’esprit. La loi de comportement permet d’exprimer le tenseur des contraintes approché :
. Μ=>:[Be]{qe} Grâce aux relations (I.4)-(I.7), l’expression (I.3) permet d’établir :
(I.7)
ZWe[Ne]TΛ[Ne]dWd2d{tq2e}+ZWe[Ne]Tµ[Ne]dWd{dtqe} +ZWe[Be]>:[Be]dW{qe} −ZWe[Ne]TfddW+Z9e9D[Ne]TFdd9=0. Cette relation ne diffère du cas stationnaire que par l’ajout des termesRWe[Ne]TΛ[Ne]dWet RWe[Ne]Tµ[Ne]dWdénit ainsi les matrices élémentaires de masse. On [Me], d’amortissement[Ce], de rigidité[Ke]et le vecteur élémentaire{Fe}de la manière suivante : [Me] =ZWe[Ne]TΛ[Ne]dW[Ce] =Z[Ne]Tµ[Ne]dW We [Ke] =ZWe[B]T>:[B]dW{Fe}=ZWe[Ne]TffdWZ9e9D[N]TFdd9 Enn, l’assemblage des quantités élémentaires s’effectue de la même façon que dans le cas stationnaire et permet d’obtenir un système différentiel du second ordre par rapport au temps : [M]{¨q}+ [C]{q}+ [K]{q}+{F}=0 {q} ≡dd{tq{}q¨} ≡d2d{t2q}(I.8) m m [M] =å[Ae]T[Me][Ae] [C] =å[Ae]T[Ce][Ae] e=1e=1 m m [K] =å[Ae]T[Ke][Ae]{F}=å[Ae]T{Fe} e=1e=1 [Ae]représentant la matrice d’assemblage etmle nombre d’élément.[M],[C],[K]et{F}sont les matrices globales de masse, d’amortissement, de rigidité et le vecteur global des forces. Remarque La détermination de la matrice[C]est difcile étant donné le manque de connaissance concernant µ. Souvent, on écrira[C]sous la forme d’une combinaison linéaire de[M]et[K]:[C] =a[M] +b[K]. Les paramètresaetbsont alors déterminés expérimentalement.
avec
11
I.2. L’ÉQUATION «QUASI-HARMONIQUE» I.2 L’équation «quasi-harmonique» I.2.1 Formulation générale Dans ce qui suit, on s’intéresse à une catégorie particulière mais importante de problèmes physiques régis par l’équation générale «quasi-harmonique» avec dérivées partielles par rapport au temps. Les problèmes les plus fréquemment rencontrés par l’ingénieur sont par exemple : la conduction de chaleur, l’écoulement irrotationnel de uide parfait, la répartition du potentiel élec-trique (ou magnétique). La formulation développée dans ce paragraphe s’applique à tous ces problèmes. De nombreux problèmes physiques concernent la diffusion ou l’écoulement d’une certaine quantité (chaleur, masse, produit chimique...). Le ux ou taux d’échangeqpar unité de surface peut s’écrire à partir de ses composantes sous la forme : qT= [qx,qy,qz]. En général, les ux sont reliés directement au gradient d’un potentiel,8. On aura la relation : q=kÑ8, kest une matrice trois par trois. Dans le cas d’un matériau orthotrope, la matricekest diagonale dans le repère préférentiel du matériau, et ses termes sont notéskx,ky,kz. Ainsi, dans le cas tridimensionnel, l’équation «quasi-harmonique» en fonction du potentielΒ s’écrit :
xkxx8+ykyy8+zkz8z+Qµt8Λ2t28=0, ou sous forme compacte : ÑT(kÑ8) +rµt8Λ2t28=0, . Aux limites du domaineWon rencontre deux types de conditions :, i) sur98: 8=8. On impose une valeur de ce potentiel égale à zéro par la suite. ii) sur9composante normale du ux est donnée par :: la qn=q+a8, qetasont des valeurs imposées. Cette dernière condition s’écrit directement sous la forme : (kÑ8)T.nqa8=0, nétant le vecteur normal à la surface9.
(I.9)
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