Equilibre général et économie du bien être
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Tout individu est libre de prendre la meilleure décision en ce qui le concerne, il va résulter de l’agrégation de ces comportements une situation économique globale. En 1776 l’économiste britannique A. Smith fait remarquer une fameuse loi selon laquelle « la poursuite de l’intérêt particulier contribue au bien-être général » autrement dit une main invisible
qui poussent les agents individuellement à satisfaire le bien être de tous en poursuivant leur propre intérêt

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Publié le 06 juin 2012
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Langue Français

Extrait

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  Equilibre général et l’économie du bien être      Présenté par  sous l’encadrement de        !       Introduction. ............................................................................................................................................ 2 I. La rationalité des agents économique comme condition d’équilibre......................................... 3 A. La consommation et la réalisation de l’équilibre générale ..................................................... 3 1. Consommation et affectation efficiente des ressources.................................................... 3 2. Formulation mathématique et disposition à payer ............................................................ 6 B. Producteurs et affectation des ressources : une voie vers l’équilibre .................................... 8 1. Combinaisons des facteurs de l’économie et frontière des possibilités de production (FPP) ............................................................................................................................................. 8 2. Taux marginal de transformation et coïncidence consommation-production ................... 9 II. Equilibre général intertemporel ................................................................................................ 14 A. L’épargne et l’investissement................................................................................................ 14 1. Choix entre présent et l’avenir.......................................................................................... 14 2. Taux d’intérêt d’équilibre .................................................................................................. 17 B. Implication de l’État dans l’équilibre économique................................................................ 23 1. Nationalisation et politique d’investissement dans l’économie ....................................... 23 2. Privatisation ....................................................................................................................... 25 Conclusion ............................................................................................................................................. 27 Bibliographie.......................................................................................................................................... 28         
 
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      
 Introduction   Tout individu est libre de prendre la meilleure décision en ce qui le concerne, il va résulter de l’agrégation de ces comportements une situation économique globale. En 1776 l’économiste britannique A. Smith fait remarquer une fameuse loi selon laquelle «la poursuite de l’intérêt particulier contribue au bien-être général » une main invisibleautrement dit qui poussent les agents individuellement à satisfaire le bien être de tous en poursuivant leur propre intérêt.En ceci, les entreprises décident de leur production et leur emploi et les individus choisissent les entreprises pour laquelle ils vont travailler et ce qu’ils achèteront avec leur revenu. Ces agents se rencontrent sur le marché ou le prix et l’intérêt individuel guident leur décision. De ce fait le marché constitue une organisation de l’activité économique et le garant de l’utilisation efficiente et efficace des ressources, conduisant à une situation d’équilibre.  La théorie de l’équilibre générale constitue une formalisation de la loi smithienne par Léon Walras en 1874. Par la suite Kenneth Arrow et Gérard Debreu dans leur article de 1954 « Existence of an Equilibrium for a Competitive Economy » lui conférèrent la forme mathématique rigoureuse, qu'elle connait de nos jours. Cette théorie d’équilibre est aussi connue sous la ‘‘théorie d’interdépendance des marchés’’. Adoptant une démarche normative, L. Walras commence son analyse par chercher l’existence d’un prix pour chaque bien qui permet aux producteurs de maximiser leur profit et consommateurs leur utilité, sachant que les décisions de ces agents sont interdépendantes. Une fois parvenu à une attribution des ressources correspondante à une situation d’équilibre, il sera utile de voir si ce dernier est optimal du point de vue social. C’est là ou intervient l’économie du bien être, qui est une approximation méthodologique pour juger socialement de l’allocation des ressources. Cette dernière établit les bases d’intervention ou de laisser-faire gouvernemental. Dans ce travail, nous allons essayer dans un premier temps d’en déduire la réalisation d’équilibre général par affectation efficiente des ressources dans une optique de bien être (I nous verrons par) et la suite sa condition sur le long terme du fait des distorsions qui peuvent advenir (à cause hypothèses initiales réductrices) et envisager une intrusion de l’Etat pour des nouvelles réglementations (II).         
 
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      
I. La rationalité des agents économique comme condition d’équilibre A. La consommation et la réalisation de l’équilibre générale  1.  des ressourcesConsommation et affectation efficiente       En raisonnant sur un seul marché isolé, on va chercher la possibilité de réalisation de l’optimum du consommateur au sens de Pareto. Cet optimum est une situation d’équilibre qui optimise le choix de tout agent, et de ce fait on ne peut améliorer le sort de l’un sans en détériorer au moins celui d’un autre. Pour cela on fait l’hypothèse Ceteris-Paribus( toute chose égale par ailleurs). On examine comment il fonctionne à l’aide de cette hypothèse c’est à dire que l’on va considérer que tous les autres marchés ne bougent pas. Pour appréhender cet état de fait nous allons prendre la courbe d’indifférence d’un consommateur. Elle est le lieu géométrique des points représentatifs des combinaisons des biens qui donnent un même niveau de satisfaction. Les propriétés des courbes d’indifférence : • Elles représentent toutes les combinaisons de paniers de consommation  apportant le même niveau de satisfaction à un consommateur donné.  Les courbes d’indifférences ont une pente décroissante vers la droite  Ne peuvent pas se croiser (violerait l’hypothèse de non-satiété)  Tout panier situé à droite d’une courbe d’indifférence est préféré à tout autre panier situé sur cette courbe  Sur une même courbe d’indifférence lorsqu’on passe d’un point à un autre, la quantité d’un bien diminue pendant celle de l’autre augmente, toutefois le consommateur garde un même niveau de satisfaction c’est le taux marginal de substitution qui sert de canal (TMS).   Y(cinéma)                                        CI3   CI2  CI1 Figure 1                                                                                              X(repas)  Plus on se déplace vers le haut plus les combinaisons procurent au consommateur une utilité plus élevée. En effet la CI1 moins de donne
 
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satisfaction que CI2. Sur la figure ci-dessus la CI3 apporte plus de satisfactions aux préférences du consommateur. Cependant on ne peut se déplacer indéfiniment du fait de contraintes qui pèsent sur le consommateur à savoir la disponibilité des ressources dans l’économie et le budget de ce dernier. Ce qui implique que les préférences n’expliquent pas tout le comportement des consommateurs. Les contraintes de budget limitent la capacité d’un individu à consommer, en fonction de ce qu’il doit payer pour les différents biens et service. La droite de budget Indique toutes les combinaisons de deux biens lorsque tout le revenu est dépensé. Examinons cette fois-ci les préférences et le budget dont le consommateur dispose.    Cinéma       Y*   CI3  CI2  CI1 Figure 2  X Repas *                                                                                                 Si on passe du point inférieur droit de la droite de budget, en se déplaçant vers la gauche le long de la droite, on peut atteindre des courbes d’indifférences de plus en plus élevées. Sur la figure 2, le panier associé à la courbe d’indifférence la plus élevée et qui touche la droite de budget est notée {x*, y*}. Cette combinaison constitue le choix optimal du consommateur. L’ensemble des paniers qu’il préfère à {x*, y*}, c'est-à-dire l’ensemble des paniers situés au dessus de cette courbe n’a pas d’intersection avec l’ensemble des paniers qui lui sont accessibles. C’est le meilleur panier que le consommateur puisse acquérir parmi tous les autres compte tenu de son revenu et du prix des biens (repas et cinéma). Ce panier est identique au point de tangence entre la courbe d’indifférence et la droite de budget. De ce fait la Combinaison optimale du consommateur correspond donc au point d’égalité entre le TMS et la droite de budget. Comme nous nous déplaçons sur une courbe décroissante (donc de pente négative), le TMSR/Cest également négative. C’est en effet du simple fait que le consommateur peut diminuer la préférence d’un bien et accroitre celle de
 
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l’autre, donc l’augmentation de consommation d’un bien s’accompagne nécessairement de la diminution de l’autre pour qu’on reste sur la même courbe dindifférence. D’où : TMS=DR /DC par exemple si TMS= -3, ce que l’individu est prêt à céder trois (3) unités de en consommation de repas pour en recevoir une (1) de cinéma. Cet état de fait étant un idéal au sens économique pour l’individu ci-dessus étudié, on peut le généraliser pour tous les agents sans en détériorer la situation d’aucun d’eux. Ainsi la boite d’EDGEWORTH nous offre un meilleur moyen d’analyse. Pour cela on suppose une économie composée de deux individus (1 et 2) et de deux biens (X(repas) et Y(cinéma)). Et rappelons que la boite d’Edgeworth combine les courbes d’indifférence de deux individus au sein d’un diagramme rectangulaire. Les cotés donnent la quantité des biens disponibles.     O2              (Cinéma)Y CI21    CI22        CI12   CI11   O1                                                                                                 X(repas)   Figure 3, boite d’Edgeworth   Dans la figure 3 la courbe O1O2représente ce qu’on appelle courbe de contrat. Toutes les allocations correspondant à cette courbe sont optimales et sont les seules de toutes les autres.La notion d’optimum de PARETO est ici très claire. On peut voir en effet que sur tous les points situés sur la courbe des contrats 0102, l’utilité d’un des deux individus ne peut augmenter que si celle de l’autre individu se réduit. Tous les points situés sur la courbe des contrats sont donc des
 
    
A
 
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optimums de PARETO. En effet, le déplacement de l’individu 1 vers O2 diminuera l’utilité de l’individu 2 et de même pour l’individu 2 s’il accroit son utilité celle de l’individu 1 baisserait. Le point A est donc l’allocation optimale au sens de Pareto. Puisqu’à l’optimum, les courbes d’indifférences sont tangentes entres elles et que la pente de la tangente d’une courbe d’indifférences correspond au taux marginal de substitution entre deux biens, l’allocation optimale est celle qui permet donc l’égalité des deux taux marginaux de substitution des deux individus.  2. Formulation mathématique et disposition à payer   Ce que nous venons de décrire peut être déterminé grâce aux fonctions d’utilité des différents agents. En supposant que Y(cinéma) est numéraire, le taux marginal de substitution entre X et Y d’un individu est alors sa disposition marginal à payer, autrement dit nombre de numéraire qu’il est prêt à donner pour avoir une unité supplémentaire du bien X, c'est-à-dire la quantité de cinéma à céder pour avoir du repas, cela vaut le rapport des prix relatifs(C). Ainsi la R condition de l’équilibre dans la consommation est l’égalité des dispositions marginales à payer de tous les agents. On sait que selon un optimum de Pareto, aucun individu pour ses préférences n’a à altérer la situation de l’autre. Cela se traduit mathématiquement par maximisation de sa fonction d’utilité tout en maintenant constante celle des autres et vue les ressources limitées de l’économie: Ce qui revient à résoudre le problème suivant   Max U1(X1, Y1)   S.C :   X= X1+X2   Y=Y1+Y2   U2(X2, Y2)= C (constante)  
 
La fonction lagrangienne est la suivante : U1(X1,Y1)#l1U2(X2,2Y)%C#2l1X#2X%X3l#1Y2#Y%  Cette fonction est optimale lorsque sa dérivée première est nulle, en effet
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  L/X1=U1(X1, Y1)/X1+l2= 0 1)           L/Y1 =U1(X1, Y1)/Y1+l3=0 2) L/X2=l1U2(X2, Y2)/X2+l2=0 3) L/Y2 =l1U2(X2, Y2)/Y2+l3=0 4) [(,) =>  (1)/(2)[)/  /(,]]=l2/l3 Et (3)/(4) =>[λ(,)/     [λ(,)/]]=l2/l3  [(,  =>)/]=l2/l3 [(,)/] l2/l3=l2/l3 donc U1(X1,Y1)U2(X2,Y2) X1X2 1       U1(X1,Y1)U2(X2,Y2) Y1Y2
 
   Les rapports des utilités marginales des deux biens doivent être égaux entre les deux individus pour que l’optimum soit atteint. Comme la théorie de préférences renseigne que ces résultats sont égaux aux taux marginaux de substitution ; on retrouve alors l’égalité entre les taux marginaux de substitution qui estT M S11Y11Y21T M S2 X1X2  Ce que nous venons d’étudier n’est que partiel pour la réalisation de l’équilibre du simple fait que les préférences des consommateurs sont satisfaites par la production et leur revenu dépend également des producteurs qui leur offrent une rémunération de leur travail.  
 
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docuitnod  elcéonomie. Dans lesgif seru-ic sseds ouusnoéd dsoui ,onoisnuoovsup éterns dr lamineèitnorf op ed eritilibsspre  déseur trav du factc sed fiia ladsnra bhencreféesntoc stidnD .sec emie,cono lés deédornoisisc a nimeueiqunc on dnsnoitatceffal tn                    F   R E   B                                 ioctduro Xenbin     ervup        dœmain    uvreofcne  nd  eitnoitcud no .egdorpspgalail stes anamnid œitnod  e en fonce bien Y noitcudorp ed éitilibsspoa  lnsicnefeifoç n eafen de bihaqude c       5                                                ure  Fig                                 e 4                                 C      RO  rugiF L S                                                   A              L         D             J    I  OC  effe En egmet, s smevuereé.slpyo mes desœ dnsaisicsba sllec sess et les axes dediréeé )rpdoiuetlan ig fe urnscoo amer u sapolesicénsn( b eid seitésuantes qnt lennod seénnodro es desaxs Le                                                                    télibisios pes derèitnorf te eimLa p    )   (FPPoi nudtcp or sedctdun iolae ro ppmocd etesir ne quilibren de léocdntioiadsnl  ate sruetatceffa  B  8 ucodPr.  :nuec seiv  eov destionsour res         .1 bmoCs eréqlliuie bretru sedl éoconinaisons des facsilp,setsnosmis ospps onou nsus rpdocuituesrd  e des raion. Pour ud te latipac uiqut  el,aiavtruesraftcel suq eés dmpost co sonoichdex cos omnsetam srutnostas  général est dû uaf ia tuq eel ss itdurombcor pa nosianitcaf sedits isfades par  suqibnetnp  ios). Suppo2(K2, L21L )teϖ ϖ (11K ,n iontsoro pctdunoited s selcnofnche bradeuxles na setd laneuqvi éieogolhnec tneu tnemelagé snosés eadsnl  arpdochacune spéciali xuertneirpe sesnl isex qte dueaDsn)a .ac sc  e et pas)inémY (ceib sed er( X sn dontiuculsen uuqnal  ad siitétL rent Oenteprésrvuœd selatot ee blnipoinmas deaP rxemelp eelp  de léconomie.  à dq altnau étintoi c Ereoronsprsque loduit proénam eiceld otatst eui lletatoe rvuœd niam al e 
 
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