Le Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment Campus n° 5392 du ...
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Le Moniteur des Travaux Publics et du Bâtiment Campus n° 5392 du 30/03/2007 - Page 13
Les sociétés d'ingénierie embauchent tous azimuts
ENQUETE
Les bureaux d’études et sociétés d’ingénierie recrutent des ingénieurs spécialisés, des ingénieurs généralistes et
des techniciens supérieurs. L’essentiel de ces embauches concerne les jeunes diplômés.
Cent mille. Tel est le nombre de salariés qu’emploient en France les entreprises d’ingénierie spécialisées dans le
BTP. « Ces entreprises réalisent pour le compte de clients des études de faisabilité sur la construction de tel ou
tel ouvrage. Il s’agit d’un métier de matière grise, où les missions principales sont l’étude, la conception et le
management », explique Jean Félix, délégué général de Syntec Ingénierie, la fédération qui regroupe les
sociétés d’ingénierie.
Poussées par la conjoncture favorable du BTP, ces entreprises sont en croissance soutenue. « Nous comptons
recruter 150 à 200 personnes en 2007 », expose Gurvan Quigna, administrateur et directeur juridique et des
ressources humaines de Iosis (1 000 salariés). Nathalie Cassaigne, responsable du recrutement de Setec (1
200 salariés), évoque de son côté « 200 embauches par an ».
Trois types de profils. Ces recrutements concernent trois types de profils bien distincts. En premier lieu, les
entreprises recherchent des ingénieurs spécialisés, capables de réaliser des études pointues. « En fonction de
nos clients et des ouvrages sur lesquels nous travaillons, nous avons besoin d’ingénieurs génie civil, mécanique,
structures ou fluides. Les candidats idéaux pour ces postes sont des jeunes diplômés d’écoles d’ingénieurs »,
détaille Nathalie Cassaigne.
Autre profil recherché : l’ingénieur chef de projet. De formation généraliste, il coordonne les spécialistes et
assure le suivi de l’affaire en lien avec le maître d’ouvrage et l’architecte. Son poste exige donc, en plus de
compétences techniques, des qualités de manager. « Ces professionnels ont une vision globale d’un chantier.
Par exemple, ils vont échanger au quotidien avec des architectes ; ils doivent donc être capables de parler leur
langage », précise Gurvan Quigna. Là encore, les recrutements s’opèrent à la sortie d’école d’ingénieur.
Rémunérés entre 30 000 et 35 000 euros bruts annuels en début de carrière, les ingénieurs sont la majeure
partie du temps recrutés avant même leur diplôme, lors de forums emplois ou à la suite des stages de fin
d’études. « Le stage est vraiment à considérer comme une pré-embauche », confirme Gurvan Quigna. En
poursuite de carrière, les ingénieurs spécialistes évoluent ensuite vers des postes d’experts, et les chefs de
projet s’orientent vers des postes d’encadrement.
Des métiers évolutifs. Les entreprises d’ingénierie recherchent également des techniciens supérieurs, de
formation bac + 2 ou bac + 3. « N’oublions pas que 50 % des effectifs de nos entreprises sont constitués de
techniciens, qui peuvent occuper des fonctions de projeteur, d’accompagnement de chantier, de suivi des
achats… », pointe Jean Félix.
Problème : ces profils sont très difficiles aujourd’hui à trouver sur le marché de l’emploi. « Nos métiers ne sont
pas suffisamment connus des jeunes diplômés sortant d’un BTS ou d’une licence professionnelle », regrette
Véronique Vlaeminck, responsable recrutement et gestion des carrières de Jacobs France (600 salariés). Une
situation d’autant plus regrettable que les métiers de technicien – qui offrent, au démarrage, des salaires
avoisinant les 25 000 euros bruts annuels – sont largement évolutifs, comme en témoigne l’expérience de
Christophe Gineste, de l’entreprise Beterem Ingénierie (180 salariés). « Titulaire d’un BTS, je suis passé de
dessinateur d’exécution à dessinateur projeteur en deux ans. Aujourd’hui, je participe aux réunions de travail
avec les architectes et les maîtres d’ouvrage », explique ce jeune professionnel basé à Aix-en-provence. « Nos
techniciens sont voués à prendre du grade. Nous nous chargeons de les former, et lorsqu’ils ont l’expérience
nécessaire, ils accèdent à des postes équivalents à ceux d’ingénieurs », précise Nathalie Cassaigne.
J’interviens en amont du travail de chantier
Aurélien Le Guenic,24 ans, « ingénieur structures » dans l’entreprise Sica
(Marseille).
Après avoir obtenu son titre d’ingénieur maître à l’IUP de génie civil de
Lorient, le Breton Aurélien Le Guenic n’a pas hésité à traverser la France pour
compléter sa formation à l’ISBA-TP de Marseille. « Je voulais faire du calcul,
donc j’ai cherché une école capable de former des ingénieurs de spécialisation
», explique-t-il. A sa sortie de l’école, en 2005, le jeune homme a été
embauché comme « ingénieur structure » par Sica, l’entreprise d’ingénierie
d’une vingtaine de personnes où il avait déjà effectué un stage de trois mois,
à la fin de ses études. « Mon stage avait été consacré à du calcul sismique
ainsi qu’à un travail d’études en vue de l’extension d’une tribune du stade
Vélodrome, à Marseille. J’interviens très en amont du projet, c’est ce qui me
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