Les techniques créatives

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Les techniques créatives

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Les techniques créatives Abrégé pour une multitude d’idées et des solutions innovatrices

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Mathys SA Bettlach • Güterstrasse 5 • Case postale • CH-2544 Bettlach • Suisse • www.mathysmedical.com

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Les techniques créatives Abrégé pour une multitude d’idées et des solutions innovatrices

La créativité – une impulsion indispensable et un important facteur de succès

« Votre créativité est misérable, donc tout à fait normale, » c’est avec ces mots crus qu’une consultante en créativité réputée a confronté les participants de son séminaire. Bien qu’aucune autre capacité intellectuelle humaine ou presque ne soit aussi réputée que la créativité, cette dernière fait office de vilain petit canard dans la plupart des domaines de notre société. La créa- tivité semble être le privilège des métiers artistiques, publicitaires et des médias. Dans les offres d’emplois pour les métiers de la santé, le terme « créativité » figure rarement parmi les critères de sélection. On a presque l’impression que la pensée créative n’est pas de mise pour les médecins ou autres corps de métier en exercice dans le quotidien des cliniques.

A vrai dire – où irions-nous si les chirurgiens tentaient de donner libre cours à leur créativité lors de leur travail en salle d’opé- ration. Toutefois, ils doivent parfois faire preuve d’un brin d’imagination. Tout ne peut être résolu par un simple acte routinier, les chirurgiens aussi se heurtent parfois, lors de l’exercice de leur métier, à des problèmes qui exigent une démarche flexible et des solutions originales. Chaque patient est et reste un cas médical particulier et nécessite un traitement individuel à son mal. La solution n’est pas toujours écrite dans les manuels médicaux. Dans la recherche clinique qui ne verrait pas le jour sans une certaine touche de créativité, il s’agit néanmoins d’élaborer de nouveaux concepts individuels et d’explorer les pistes pour leur mise en pratique.

En résumé : la créativité humaine est une impulsion indispensable et un important facteur de succès dans presque tous les domaines de la vie. La médecine et le travail en clinique ne forment à cet égard aucune exception. Mais comment trouver la solution créative adéquate au bon moment ? La créativité n’est-elle pas un don naturel ? Est-il possible de la forcer avec les soi-disant ‘techniques de créativité’ ? Oui et non – les techniques créatives ne prétendent pas pouvoir générer des idées quasi-automatiquement. Mais elles sont de temps à autre un outil très efficace pour stimuler la créativité.

Sur les pages suivantes, vous trouverez de plus amples informations sur les processus créatifs et découvrirez quelques techniques créatives qui ont fait leurs preuves. Mais, nous ne pourrons pas vous fournir les idées, c’est à vous de les trouver.

Oser le « saut créatif »

Les techniques créatives sont des outils qui ont pour but de surmonter les barrières dans votre cerveau. Des solutions surpre- nantes et vraiment innovatrices auront du mal à voir le jour avec un mode de pensée purement analytique. Les techniques créatives aident à quitter les sentiers battus de la structure de votre pensée. Edward de Bono, de renommée mondiale pour ses « réflexions sur la pensée » décrit ce processus comme un ‘saut créatif’. Il compare notre schéma de pensée normal à un large fleuve. Pour le quitter, il faut faire preuve d’une certaine énergie ; nous devons sauter, en pensée, dans l’illogique, l’aberration, l’incertain. De là, nous devons alors, à l’instar du bras de la rivière, retrouver le chemin vers le courant principal de notre flot de pensées. Car la réflexion créative est réussie à partir du moment où cet écart de notre schéma de pensée normal 1 « garde le cap ».

De nombreuses techniques de créativité sont basées sur ce modèle, décrit par de Bono comme « la pensée latérale ».

1  Comp. de Bono, E. :  De Bonos neue Denkschule – Kreativer denken, effektiver arbeiten, mehr erreichen ; München 2002, page 79 et suivantes.  Comp. Nöllke, M. :  Kreativitätstechniken; Planegg 2002, page 9 et suivantes.Kreativitätstechniken ; Planegg 2002, page 9 ff.

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1. Mind mapping

Le mind mapping a été conçu déjà dans les années 70. Il sert à structurer et à visualiser les problèmes. En inscrivant sur papier des thèmes complexes, l’homme a tendance – en raison de l’importance exagérée accordée à la pensée analytique – à travailler de manière séquentielle de l’angle gauche supérieur à l’angle droit inférieur.

Mais, ceci ne correspond aucunement à la manière naturelle de travailler du cerveau. Mind mapping est un outil d’aide pour visualiser des pensées impulsives et générer des idées spontanées. Cette technique vous permet d’élaborer une « carte mentale de votre cerveau », un mind map, sur un thème particulier. Lors d’une phase créative, notre cerveau travaille à une vitesse telle que nous ne sommes pas en mesure de retenir toutes les pensées, les images et les connexions de manière claire et compré- hensible. Nous ne pouvons certainement pas penser en formules complexes, nous avons à l’esprit uniquement des mots-clés 2 et des associations d’images.

Pour le mind mapping, vous avez besoin d’une grande feuille de papier et d’une multitude de crayons de couleurs différentes. 3 Vous procédez ensuite comme suit :

Vous débutez votre mind map par le centre de la feuille. Vous y écrivez en lettres majuscules un mot ou une phrase courte qui reflète le contenu du problème. Ou mieux encore : vous dessinez le thème. Car une image renforce votre capacité créative.

Ensuite, vous inscrivez toutes les associations spontanées qui vous viennent à l’esprit avec le thème central. Limitez-vous à des mots clés.

Ignorez les pensées contrôlées et remplissez la feuille aussi vite que possible avec toutes les pensées qui vous viennent à l’esprit sur ce thème central – peu importe si elles sont ridicules ou insignifiantes.

Utilisez des majuscules. Elles donnent une image plus claire.

Etablissez des liens entre les mots, tentez de les mettre en relation, de former des associations et de les regrouper.

Si possible, ajoutez des images et des symboles. Utilisez autant de couleurs que possible. Vous pouvez définir des codes de couleurs particuliers, par exemple rouge pour les points principaux, vert pour les sous-groupes etc.

2  Comp. Backerra, H. et al :  Kreativitätstechniken – Kreative Prozesse anstossen, Innovationen fördern; Munich / Vienne 2002, page 66.

3  Comp. Michalko, M. :  Erfolgsgeheimnis Kreativität – Was wir von Michelangelo, Einstein & Co. lernen können; Francfort-sur-le-Main 2001,  page 67 et suivantes.  Comp. Nöllke, M. :  Kreativitätstechniken ; Planegg 2002, page 64 et suivantes.

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Retravaillez votre mind map en toute tranquillité. Affinez-la en ajoutant de nouvelles pensées ou en rayant les aspects insignifiants. Vous vous approchez ainsi de la solution du problème. Une mind map sur la « créativité »

4 Fig. : exemple de représentation d’une mind map

Du reste : les mind maps sont d’excellents aide-mémoire. Si vous souhaitez revenir plus tard sur un thème, vous trouverez ainsi aisément vos références.

2. Méthode 635

La méthode dite 635 est une variante du brainwriting, soit un genre de brainstorming écrit. « 635 » signifie : 6 participants, 5 3 suggestions, 5 minutes.

Chaque participant reçoit une feuille avec une question pour laquelle il faut trouver une solution. En l’espace des cinq minutes suivantes, trois suggestions doivent être proposées. Le participant remet ensuite la feuille à son voisin et reçoit de son autre voisin une feuille sur laquelle trois suggestions sont déjà mentionnées. Inspiré par ces suggestions, il inscrit à son tour dans les cinq minutes suivantes à nouveau trois idées etc.

La session s’achève lorsque chaque participant a reçu chaque feuille, donc après une demi-heure. Dans ce laps de temps, 108 (= 6 x 3 x 6) propositions ont été faites. Leur évaluation devrait être réalisée seulement le jour suivant. Les participants doivent ‘faire le vide’, car une approche critique professionnelle est alors requise et les ‘idées sauvages’ doivent être analysées sur leur mise en pratique.

Avec la méthode 635, les participants sont soumis à une forte portion de stress créatif et sous la pression, un grand nombre d’idées doit être généré. La productivité peut se trouver stimulée mais dans certains cas individuels peut aussi être bloquée. Vous devriez essayer cette méthode d’abord avec un petit groupe et l’appliquer aussi avec modération.

4  Fig. tirée de : Nöllke, M. : Kreativitätstechniken ; Planegg 2002, page 67.

5  Pas de panique, cette technique peut être appliquée tout aussi bien avec 4, 5 ou 7 participants.

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3. Provocation mentale

La provocation mentale est peut-être la technique de créativité la plus spectaculaire du ‘précurseur’ Edward de Bono, déjà mentionné. Il s’agit de se dégager des modèles de perception traditionnels par l’intermédiaire d’affirmations apparemment contradictoires et de se transposer dans une position d’instabilité qui ouvre la voie à une idée nouvelle. La provocation mentale permet de voir les choses sous une nouvelle perspective. Elle permet de prendre de la distance avec votre problème et vous stimule pour trouver des solutions inhabituelles.

La provocation mentale est aussi « l’extravagance contrôlée ». En partant de votre problème, vous faites une affirmation qui est en pure contradiction avec vos expériences et vos convictions. Afin que vos congénères comprennent que vous ne pensez pas 6 vraiment ce que vous dites, vous ajoutez le mot « po » – qui signifie « Opération provocation ».

Un exemple : La pollution de la rivière par les usines constituait un problème. La pollution de l’eau augmentait plus on habitait en aval. La provocation s’intitulait : « Une usine-po se trouve elle-même en aval » – ce qui est tout à fait illogique à première vue. La pro- vocation généra toutefois une idée qui est en fait appliquée dans certains pays. Au lieu de prendre de l’eau comme d’habitude ‘en haut’, pour ensuite la rejeter ‘en bas’, les usines doivent prendre l’eau uniquement en bas de leur propre rivière – elles sont donc les premières à subir les conséquences de leur propre pollution.

Vous pouvez créer des provocations mentales adéquates si vous partez d’évidences manifestes et que vous les inversez. Formu- lez-en quelques-unes pour les problèmes dans le quotidien de votre clinique : « le patient-po ne doit pas aller au service de radiologie, c’est le service de radiologie qui va chez lui », « les médecins en chef-po suivent à la lettre les instructions du personnel soignant. », « dans les hôpitaux-po, les patients entrent au bloc opératoire avec le ventre plein » etc.

Les déformations absurdes, les exagérations, les souhaits sont aussi permis ; « les implants de la hanche-po peuvent aussi être administrés aux patients par voie orale. » « Dans les blocs opératoires-po, la température ambiante est en dessous du point de congélation. »

En stimulant votre pensée par l’intermédiaire de la provocation, vous la transformez en des idées nouvelles et applicables. Vous avez de nombreuses possibilités : explorez le principe de vos affirmations provocatrices, analysez les conséquences de vos idées absurdes, étape après étape, concentrez-vous sur l’aspect anormal et dégagez les aspects positifs.

6  Comp. de Bono, E. :  De Bonos neue Denkschule – Kreativer denken, effektiver arbeiten, mehr erreichen ; Munich 2002, page 79 et suivantes.

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4. L’analyse morphologique

L’analyse morphologique, conçue par l’astrophysicien suisse Fritz Zwicky, est une méthode qui abordede manière systématique la découverte des idées à l’aide d’une matrice. Elle convient en particulier pour les personnes habituées à penser en terme techniques et analytiques. Par conséquent, l’analyse morphologique est fréquemment utilisée pour des problèmes dits de cons- tellation, donc par exemple lors de la conception de produits.

En principe, il s’agit de diviser le problème à résoudre en aspects partiels individuels. En variant et en combinant de manière quelconque ces aspects, de nombreuses solutions potentielles pour votre problème seront générées ; la probabilité augmente 7 de parvenir très près de la solution optimale. Le procédé prévoit les cinq étapes suivantes :

1. 2. 3. 4. 5.

Définition et analyse du problème : la question est définie et est reportée comme titre au-dessus de l’analyse morphologique. Définition des paramètres : les divers aspects seront regroupés en fonction de paramètres et inscrits dans la première colonne de la matrice. Ces paramètres sélectionnés, au nombre de sept maximum (pour des raisons de complexité) doivent être si possible indépen- dants les uns des autres, être applicables à diverses alternatives de solution et concerner le problème dans sa totalité. Cette étape est la plus critique et peut être étayée par d’autres techniques de créativité comme le mind mapping. Définition de variables possibles pour chaque paramètre : pour chaque paramètre, des variables possibles seront définies et reportées dans la matrice à droite à côté de la caractéris- tique correspondante. Si, lors de cette étape, trop de variables de paramètres voient le jour et qu’il n’est plus possible de garder une vue claire, il est possible de créer des sous-matrices pour réduire le degré de complexité. Définition des combinaisons : chaque combinaison possible des diverses variables représente une solution qui peut être reliée dans la matrice avec une ligne. Evaluation des alternatives et sélection de la solution : les alternatives identifiées dans l’étape 4 seront contrôlées en fonction de leur faisabilité et de leur mise en pratique tech- nique pour sélectionner les solutions optimales.

Pour une meilleure visualisation, voici un exemple simple. Il s’agit ici de trouver un nouveau design pour une table de conférence.

7  Comp. Backerra, H. et al :  Kreativitätstechniken – Kreative Prozesse anstossen, Innovationen fördern; München / Wien 2002, Page 80.

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L’idée : une table suspendue, qui serait par exemple accrochée au plafond. Mais, peut-être une table haute de 2 mètres serait imaginable ; il suffirait de posséder les chaises adéquates.

L’analyse morphologique présente un avantage supplémentaire, le protocole des résultats intervient quasi-automatiquement sur le formulaire. Cette méthode convient aussi bien pour une utilisation en groupes que pour une utilisation individuelle.

5. La liste de contrôle d’Osborn

Cette méthode simple en apparence, mais extrêmement efficace, est nommée selon son créateur Alex Osborn, qui a également inventé le brainstorming, la plus connue de toutes les techniques créatives. La liste de contrôle d’Osborn est particulièrement conseillée lorsque les idées / produits sont déjà connus et que vous n’avez trouvé jusqu’ici que des solutions conventionnelles ou non satisfaisantes. Cette liste se prête par excellence à l’analyse consécutive aux sessions de créativité.

La liste de contrôle d’Osborn sert à élargir le champ de considération par l’intermédiaire de séquences de questions. Il va de soi que vous devez définir tout d’abord quel produit, processus ou problème doit faire l’objet de l’amélioration. Ensuite, vous parcourez les 10 points de la liste de contrôle suivante. Accordez-vous suffisamment de temps pour chaque point. Et élaborez 8 pour chaque point au moins une idée.

1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

8.

9.

Utiliser différemment !– Existe-t-il une autre possibilité d’utilisation ? Pouvez-vous appliquer l’idée ailleurs ?

Adapter !– A quoi ressemble cette idée ? Y a-t-il des parallèles ? Que pourriezvous imiter ?

Modifier !– Pouvez-vous modifier la signification, la couleur, le mouvement, la grandeur, la forme, l’odeur etc.. ?

Agrandir !– Pouvez-vous l’agrandir ? Ajouter quelque chose ? Augmenter la fréquence ? La puissance, la hauteur, la longueur, la valeur, la distance ? Pouvez-vous en faire plusieurs exemplaires ? L’amplifier, l’alourdir ?

Réduire !– Pouvez-vous le réduire ? Enlever un élément ? Pouvez-vous en augmenter la profondeur ? Le rendre plus petit, plus fin, plus léger, plus clair, plus doux ? Pouvez-vous le diviser ? L’utiliser comme miniature ?

Remplacer ! – Que pouvez-vous remplacer dans l’idée ? Est-il possible de concevoir le procédé autrement ? D’autres positions sont-elles possibles ? D’autres sons ou couleurs? Des éléments d’autres pays ou d’autres époques ?

Permuter !– Pouvez-vous intervertir des parties, passages ? Est-il possible de modifier l’ordre des éléments ? Intervertir les causes et les conséquences ?

Inverser !– Pouvez-vous faire le contraire de cette idée ? Quel aspect a cette idée à l’envers ? Est-il possible de changer les rôles ? Possible de tourner l’idée à 180°?

Combiner !– Pouvez-vous combiner cette idée avec d’autres ? L’incorporer à un ensemble ? La diviser en petites parties ?

10. Transformer !– Pouvez-vous y faire des perforations, le presser, l’étendre ? Le durcir, le rendre liquide, transparent ?

8  Comp. Nöllke, M. :  Kreativitätstechniken; Planegg 2002, page 93 f.

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Littérature

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Hendrik Backerra et al: Kreativitätstechniken – Kreative Prozesse anstossen, Innovationen fördern; Carl Hanser Verlag 2002, ISBN 3446218696.

Edward de Bono: De Bonos neue Denkschule – Kreativer denken, effektiver arbeiten, mehr erreichen; mvg Verlag 2002, ISBN3478729904.

Edward de Bono: Serious Creativity – Die Entwicklung neuer Ideen durch die Kraft lateralen Denkens; Schäffer-Poeschel Verlag 1996, ISBN 3791010654.

Michael Michalko: Erfolgsgeheimnis Kreativität – Was wir von Michelangelo, Einstein & Co. Lernen können; mvg Verlag 2001, ISBN 3478083796.

Matthias Nölke: Kreativitätstechniken; Rudolf Haufe Verlag, 3. überarbeitete Auflage 2002, ISBN 3448049875.

David Perkins: Geistesblitze; Piper 2003, ISBN 349223934X.

Malte W. Wilkes: Kreativität ist Kribbeln im Kopf – Eine Anleitung zum originären Denken; Goldmann 1984, ISBN 3442109426.

« Notre tête est ronde

pour permettre à la pensée

de changer de direction. »

Francis Picabia

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