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Description

Niveau: Supérieur, Licence, Bac+3
Licence de Sciences et Technologies Mathematiques Unite SC L4 MT 02 ALGEBRE III Jean-Franc¸ois Havet Universite d'Orleans, Departement de Mathematiques B.P. 6759, 45067 ORLEANS Cedex 2, France Janvier 2008

  • orthogonalite dans les espaces prehilbertiens

  • espaces vectoriels de dimension finie

  • ?? lim

  • scalaire ?

  • groupe des matrices inversibles de mn

  • base canonique de kn


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Publié par
Publié le 01 janvier 2008
Nombre de lectures 14
Langue Français

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Licence de Sciences et Technologies
Math´ematiques
Unite´SCL4MT02
ALGEBRE III
Jean-Fran¸coisHavet
Universit´edOrle´ans,De´partementdeMathematiques ´ B.P. 6759, 45067 ORLEANS Cedex 2, France
Janvier 2008
Tabledesmati`eres 1 Dual d’un espace vectoriel 1 1.1. Rappels et notations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 1 1.2. Espace dual. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 2 1.3. Hyperplan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 4 1.4. Base duale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5 1.5. Transposition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 8 2Alge`brebilin´eaire10 2.1.Formesbiline´aires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 10 2.2. Formes quadratiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . 13 2.3. Orthogonalite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16 ´ 2.4.Formesnonde´g´en´erees. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 18 ´ 2.5. Bases orthogonales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20 2.6.Re´ductiondesformesquadratiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .25 3 Espace Euclidien 28 3.1. Produit scalaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 28 3.2.Orthogonalite´danslesespacespr´ehilbertiensre´els. . . . . . . . . . . . . .32 3.3. Adjoint d’un endomorphisme. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 36 e 3.4. Endomorphisme sym´trique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . 38 3.5. Endomorphisme orthogonal. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .40 3.6.Formere´duitedunendomorphismeorthogonal. . . . . . . . . . . . . . . .43 4 Applications 48 4.1.Endomorphismessyme´triquesetformesquadratiques. . . . . . . . . .. . 48 4.2.Polynˆomesorthogonaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .50 4.3. Coniques et quadriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .51 Index 55 i
1 Dual d’un espace vectoriel Dans toute cette partieKesd´neig.fittamuomscrpcounra
1
1.1. Rappels et notations SoientFetGdes sous-espaces vectoriels d’unK-espace vectorielE. On dit queG est unsupplementairedeFdansEsiE=F!G. ´  vectoriel admet au aceun espace vectoriel (de dimension finie), tout sous-espDans moins un supplementaire. ´ SoitEun espace vectoriel de dimension finienetB= (e1, . . . , en base de) uneE. n Tout vecteurx"Euein`irerualuqsecomped´eemanosedssebaB, enx=!!iei i=1 etonpeutconsid´ererlamatrice-colonnedescoordonne´esdexdans la baseB: on note MatB(x) =$#"!!.1%'&"Mn ,1(K) . n Soitn"N!e´x(arsponergnise´dsuoN."1 . . ,, ."n), labase canoniquedeKn. Rappelons que la famille ("j)j=1∙∙∙nr:paiensedte´ "1= (1,0, . . . ,0) ,"2= (0,1,0, . . . ,0) ,"j= (0, . . . ,0,1,0 . . ,, . 10) le e´tanta`lajeme`place,"n= (0 . . ,, .0,1) . n On a donc (x1, x2 . . , x, .n) =x1"1+x2"2+∙ ∙ ∙+xn"n=!xi"i. i=1 Lelecteurremarqueraquecettenotationpeutdevenirambigu¨esionnepre´cise pas clairement l’entierntsec,lerida`leilar:pnalsqeeuoltnaravespacevectorield exemple"1perse´retne1(,0) dansK2(1ente´rsertpee,0,0,0) dansK4 . Soientmetnesx´dansN!sdou.Nnopsra(e´isngreEi j)(i, j)"[1, m]N#[1, n]N, labase canoniquedeMm, n(K),vecepaesldieorctcirtamsea`semlignes etncoes`alonn coe!cients dansK. Rappelons queEi jest la matrice deMm, n(K tous les) dont coe!ceitnssnontlu´utisiulecfuas,sneigalale`iet la colonnejqui vaut 1. m n On a donc pourA"Mm, n(K) ,A= (ai j) =! !ai jEi j. i=1j=1 Cettenotationpr´esentelameˆmeambigu¨ıt´equelapr´ec´edente. Si on se place dansMn(K) =Mn n(Ktn:eiuavionsicattiplemule`radelg,)lano Ei jEk!=#j kEi!uo`,#j k=(1snis0ijno=k, est lesymbole de Kronecker.
2
Dual d’un espace vectoriel
Soitn"N!. Nous notonsDn(K) le sous-espace vectoriel deMn(Knoc)titse´u des matrices diagonales etSn(K) le sous-espace vectoriel deMn(Ksde´e)utitsnoc matricessyme´triques: Dn(K) = Vect({Ei i;i"[1, n]N}) etSn(K) ={A"Mn(k) ;tA=A}. Nous notonsGLn(K) le groupe des matrices inversibles deMn(K) : GLn(K) ={A"Mn(K det() ;A)#= 0}. SiEetFsont desK-espaces vectoriels, alorsL(E, F) est un espace vectoriel de dimension finie et dim(L(E, F)) = dim(E)$dim(F) . SoientB= (e1 . . , e, .m) , une base deEet (f1, . . . , fn) une base deF. A toute applicationlin´eaireT"L(E, FtriceMat)amasee´icossatseB,B!(T)"Mn, m(K) relativement aux basesBetB$itin:noraP.e´d n A= MatB,B!(T)% &j"[1, m]NT(ej) =!ai jfi. i=1 1.2. Espace dual
1.2.1.De´nitions. SoitEunK-espace vectoriel. On appelle´eaireofmrlenisurEederiean´lionticalipptouteaEdansK. On appelleespace dualdeEtoe´n,E!iae´sseremronilselrisfdeevactoecepsl,urE. On a doncE!=L(E, K) et$"E!signifie que$est une application deEdansKtelle que :&(x, y)"E2$(x+y) =$(x) +$(y) et&x"E&!"K$(!x) =!$(x) . 1.2.2. Exemples. a) L’application deEdansK`atoutvecteurui,qx"Eassocie le scalaire 0"Kest uneformeline´aire,appele´eforme nullesurE. b) SiE=C([a, b],R)())b)dtest un , l’applicationf'f(turae´nserirofeilemE. a c) SiEsrola,setnegrevnr´eelscosuitesderoeidlseapecevtcsteeslu()'n%li&m+'un estuneformeline´airesurE. d) SiE=K[X], pour touta"K, l’applicationP)('P(a´naerie)estuneformeli surE. n e) SiE=Mn(Ka`iuq,r),eTactrlaA= (ai j)"Eassocie Tr(A) =!ai i, est une i=1 formeline´airesurE.
Espace dual
3
f) SoientEun espace vectoriel de dimension finie etB= (ei)i=1∙∙∙nune base deE. Tout n vecteurx"Eqinuuseubalresa´dceessedeompo`eremaniB, enx=!!iei. Pour i=1 toutj"[1, n]N, l’applicatione!j:x)'(!jorefunsteruseriae´nilemE,l´eeappe je`emfoeeno´noodrmrcebalasetila`aveerB. -g) SiE=R3i`a(cationqual,ilppx, y, z)"Eassocie 2x+ 3y(5zest une forme lin´eairesurE. Plusge´ne´ralementonalapropositionsuivante: 1.2.3. Proposition.Soitn"N! (i)Fixons(a1, . . . , an)"Knidnscoetoin´eronslapplicat$deKndansKto`autqiu x= (x1 . . , x, .n)"Kn, associe le scalaire$(x) =a1x1+a2x2+∙ ∙ ∙+anxn. Alors$ estuneformeline´airesurKn. (ii)rieemil´naeorpimeuqce´Ruttooreft,enurpo%surKn, il existe un uniquen-uplet n (a1 . . , a, .n)"Kntel que pour toutx= (x1, . . . , xn)"Kn, on ait%(x) =!aixi. i=1 Preuve.(i) Pour tousxetydansKn, on ax+y= (x1+y1 . . , x, .n+yn) et donc n n n n $(x+y) =!ai(xi+yi) =!(aixi+aiyi) =!aixi+!aiyi=$(x) +$(y). i=1i=1i=1i=1 Ond´emontredememequepourtout!"K, on a$(!x) =!$(x) . ˆ (ii) Soit ("1 . . ,, ."n) la base canonique deKn. Unicite´dun-uplet (a1 . . , a, .n)"Kn: Supposons que pour toutx= (x1, . . . , xn)"Kn, on ait n %(x) =!aixi. Alors pour toutj"[1, n]N, on a%("j) =aj. i=1 Existence : Pour toutj"[1, n]N, posonsaj=%("j) . Pour toutx= (x1, . . . , xn)"Kn n n n n on ax=!xi"id,o`u%(x) =!xi%("i) =!xiai=!aixi. i=1i=1i=1i=1 1.2.4. Proposition.SoitEespace vectoriel de dimension finie. Alors son dualun E!est de dimension finie etdim(E!) = dim(E). Preuve.On a : dim(E!) = dim(L(E, K)) = dim(E)$dim(K) = dim(E) . 1.2.5. Proposition.SoitEunK-apseevecrotc.leiTouteformelin´earie$surE, autre que la forme nulle, est surjective. Preuve.Comme$est non nulle, il existex0"Etel que$(x0)# .= 0 Soit!"K. Posons x=$(!x0)x0. Alors$(x) =$(!x0)$(x0) =!. Interessonsnousmaintenantaunoyauduneformelin´eaire. ´
4
1.3. Hyperplan
Dual d’un espace vectoriel
1.3.1.De´nition. SoitEunK-espace vectoriel. On appellehyperplandeE, le noyau detouteformeline´airesurEautre que la forme nulle. Autrement dit, une partieHdeEest un hyperplan deE, s’il existe$"E!\{0}tel que H= Ker ($). On dit alors que la relation$(x) = 0 est uneonuatiqe´de l’hyperplanH. 1.3.2. Proposition.SoientEunK-espace vectoriel etHun sous-espace vectoriel deE. Lesconditionssuivantessont´equivalentes: (i)Hest un hyperplan deE. (ii)H#=Eet pour toutv /"Hon aE=H!Kv,`ouKvstedrlateoigeen´rdnapeerv. (iii)Hetunadmitepedropulpuosrtniae´emnsdareE. SiEdesteoisnemidel,einn´iditsont´equ´edentesa`slavietne s con ons prec (iv) dim(H) = dim(E)(1.
Preuve.(i)*(ii)aPetsiilexese,oth`rhyp$"E!\{0}tel queH (= Ker$). Comme $est non nulle,Hest distinct deE. Soitvtrnepaapsaa`napttunvesurnecteH. On a donc$(v)#= 0. Montrons que tout vecteurxdeEocpmsodemena`iresed´eneeuqinue x=h+!vavech"Het!"K. Unicite´:Six=h+!valors$(x) =$(h) +!$(v) =!$(v`oDu.)!=$((xvt))eh=x(!v. $ Existence : Posons!=$$((vx)et)h=x(!v. On a$(h) =$(x)(!$(v) = 0 , donch"H etx=h+!v. L’implication (ii)*(iiistimm´ediate.e) (iii)*(i) SoientDune droite telle queE=H!Detvune base deD. Pour tout x"E, il existe un unique couple (h,&)"H$Ktel quex=h+&v; posons alors $(x) =&. Autrement dit,$(x) est l’unique scalaire tel quex($(x)vapaapierte`nnH. Montrons que l’application$sP.uotruoin´eaireestlxetydansE, tous!etµdansKle vecteur (!x+µy)((!$(x) +µ$(y))v=!(x($(x)v) +µ(y($(y)vappa)itra`tneHet parunicite´$(!x+µy) =!$(x) +µ$(y).Do`u$restunenilemrofuseriae´E. De plusx"Ker ($ et seulement si) six"H. SiEest de dimension finie, il est clair que les assertions (iii) et (iv)s.elavsetn´tnoiuqe 1.3.3. Corollaire.eilil´nmrsexuofeDssleulnnnoesirearotcevecapsenuruEsont pro-portionnellessietseulementsiellesontmeˆmenoyau. Preuve.Soient$et%edxuesliformiresn´eaellunnonsoppuS.suesqon$et%ˆetmonme noyauH. Soitvapas`nantetrappanruetcevunH. Posons&=%(vontr)uesq $mtno(e) v
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