Tap AGE, le journal des étudiants des FUNDP n01  Nov08
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Tap'AGE, le journal des étudiants des FUNDP n01 Nov08

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Extrait

Michel Scheuer:J’ai toujours considéré que la fusion serait une étape importante : ça modifiera nos habitu-des, nos sensibilités, ça viendra, d’une certaine façon, ébranler des choses que l’on vit depuis très longtemps de manière positive. Mais en même temps je pense que si on recadre cette question sur le plan international, sur le plan de la mobilité et de l’accès aux moyens de recherche, il est évident qu’en dehors de cette solution, il n’y a pas d’avenir…
édito Gillian Delvigne
Compte-rendu du concert de Malibu Stacy. page 5
Donc la fusion favoriserait une certaine diversité en termes de formation et aucune suppression de cursus n’est au programme ? Non, il n’y aurait aucune suppression… ce qui ne veut pas dire que dans les trente ans qui viennent il n’y en aura pas. Il faut bien tenir compte de deux choses : l’évolution des besoins de la société et le choix des étu-diants. Ces deux facteurs mis ensemble amènent clai-rement les universités à devoir, à un certain moment,
Comptez-vous vous exprimer plus amplement sur le sujet dans les mois à venir ? Ce qui a été amorcé va continuer à se faire, c’est-à-dire les communiqués à échéances régulières à l’ensemble de la communauté du personnel de l’université. J’ai rappelé ma disponibilité pour rencontrer l’ensem-ble des acteurs de l’université, j’ai rappelé cette même disponibilité aux étudiants et je vais donc consacrer pas mal de temps à l’entretien de la communication. Mais ce n’est pas un changement de cap, c’est une confirmation du cap qui existe déjà.
Trouvez-vous que les craintes formulées par la FEF et les étudiants soient justifiées ? (Cursus étalés sur plusieurs sites, déplacements accrus et donc augmentation du coût des études, etc.). Je suis très perplexe parce que je ne vois vraiment pas à quoi ça correspond. Il n’y a pas un fifrelin de cela qui est dans la tête des recteurs. Tout ce qui est gestion de la vie étudiante dans ses aspects para-académiques va relever de ce que l’on appelle « la gouvernance locale ». Donc tout ce qui est
les nombreuses activités du campus, qu’elles soient festives ou culturelles. Ainsi naquitTap’AGEdans cette double perspective d’« assurer la circulation de l’information entre les autorités de l’ins-titution et les étudiants » et de conserver enfin une trace tangible de la vie estu-diantine namuroise. J’aurais aimé présenter ce premier numéro en détail, mais j’aimais plus en-core profiter de cet éditorial pour attirer l’attention des lecteurs sur un sujet d’ac-
réorienter leur offre d’études pour correspondre aux besoins de la société. La vie fait que l’on doit évoluer, mais ça, avec ou sans fusion, me semble-t-il, la ques-tion se pose de la même manière.
Donc vraiment aucun changement concernant les spécificités des facultés namuroises et l’animation ? Rien du tout ! Je suis formel là-dessus, on n’a jamais évoqué cette question-là. Dès le début nous avons af-firmé que cela relèverait de ce que nous appelons dans notre jargon, la responsabilité de la « gouvernance lo-cale ». Le centre ne s’en occupera pas.
Michel Scheuer un recteur enfusion
Aussi, conséquemment à l’indiffé-ce manifestée par la majorité des étu-nts pour les élections d’avril dernier et au manque d’engagement politique dont souffre le campus depuis plusieurs années, il semblait opportun d’envisager une étroite collaboration entre un média de ce type et l’Assemblée générale des étudiants (AGE). S’il fallait un périodique pour se faire l’écho de la vie politique et universitaire, il en fallait un également pour réagir de façon rétrospective sur
Enfin, vous attendiez vous à une telle effervescence autour de ce projet ? Oui et non. Oui évidemment parce que c’est assez fon-damental : c’est un changement de culture, un chan-gement de structure… c’est une révolution coperni-cienne, surtout pour le personnel. Donc je pense que oui, je m’attendais à ce que ce soit une longue marche de convictions, d’explications, etc. Ce à quoi je m’attendais peut-être moins, c’est le blo-cage sur de faux problèmes. Comme je l’ai expliqué à propos de la vie étudiante, le para-académique etc. où j’ai l’impression qu’on a beau dire et redire « non, non, non… », ça revient dans des conversations, dans des papiers, dans des échanges, … et ça c’est vrai que je ne m’y attendais pas tellement. Je ne prétends pas du tout que ni moini mes collè-gues et l’ensemble de l’équipe n’ayons jamais fait des erreurs de communication ; je les assume bien volon-tiers. Mais je pense que l’objectif d’avoir une université forte avec une visibilité internationale, où chaque site va être développé au maximum de ses potentialités, est tout à fait passionnant. Personnellement, même si je suis le premier à dire que le point de départ du processus est une contrainte poli-tique extrêmement forte, je pense fondamentalement que le politique a raison parce que nous ne pouvons pas rester le dernier « petit village gaulois » et qu’il faut absolument s’inscrire dans un processus. Donc, je pense qu’il faut réaliser cela, mais en étant au maximum à l’écoute des gens, en prenant beau-coup de temps pour communiquer, pour partager, et en demandant me semble-t-il, en contrepartie, la bien-veillance pour que l’on soit cru quand on dit : « telle ou telle problématique n’est absolument pas présente dans le débat ».
En raison de l’agitation rencontrée ces dernières semaines autour la « nouvelle UCL », Tap’AGE a souhaité s’entretenir avec une des personnes les plus qualifiées pour en découdre avec le projet de fusion.
tualité qui ne devrait pas manquer de les préoccuper. Il s’agit du projet de fusion dans lequel nos facultés namuroises sont pleinement engagées. Annoncé en mars 2007, ce projet est désormais sur le point d’aboutir dans un empressement certain et une certaine… confusion. Dès lors, la rédaction vous incite vivement à prendre part aux négociations en commençant par en comprendre les enjeux. C’est dans cette optique d’amorce que la une du journal a été consacrée à ce sujet.
AGE, logements étudiants, restaurants universitaires, animation estudiantine, etc. Ça relève de chacun des sites et la fusion n’y changera rien. Il faut garder toutes les valeurs qui nous ont fait vi-vre jusqu’à présent et les traduire dans une nouvelle structure très différente parce que, l’important ce n’est pas de photocopier ou calquer ce qu’on vit aujourd’hui à Namur dans la « nouvelle université », mais c’est de créer une nouvelle université qui tienne compte des valeurs que nous vivons aujourd’hui, mais dans une autre structure. Au niveau de l’organisation de l’enseignement, nous considérons comme un atout d’avoir des premiers cy-cles identiques (quand je dis « identiques », c’est-à-dire les mêmes en termes d’étiquette de programme), à deux, trois, voire même quatre endroits, parce que ça permet de rencontrer le besoin de proximité (qui est aujourd’hui le premier, pas le seul mais le premier cri-tère de choix de l’université). Il n’y aura pas de déplacements d’étudiants, il y aura même très peu de déplacements de profs parce qu’on reste dans la structure de l’enseignement telle qu’elle est. Il y aura peut-être de temps en temps un prof qui se déplacera pour un cours un peu plus pointu mais ce sera vraiment l’exception. Et nous avons dit et répété que les spécificités de chacun des sites dans son ensei-gnement et particulièrement dans son enseignement de premier cycle doivent être non seulement mainte-nues mais développées comme le bilinguisme de Saint Louis par exemple ou la pédagogie namuroise. Alors, la seule chose qui est vraie mais qui a déjà été lancée il y a deux ans lorsque l’on a créé les masters (ça ne sera donc pas du tout une nouveauté liée à la nouvel-le université), c’est que nous avons la volonté forte de ne pas fairedes deuxièmes cycles comparables, à savoir exactement les mêmes spécialisations ; ce serait abso-lument contre-productif tandis que le contraire serait tout à fait positif pour les étudiants me semble-t-il ! Sauf exception, ça ne fait pas déplacer les étudiants, ça peut amener les étudiants qui ont fait leur premier cycle à Louvain de dire « tiens moi je veux faire l’éco-nomie du développement et donc je vais faire mon se-cond cycle à Namur » et ça, ce serait parfait...
epuis bleDjournal estudiantin et pour cause. Au regard du fonctionnement des différentes institutions universitaires, un procès verbal de carence pouvait être adressé aux FUNDP. En effet, celles-ci étaient, jusqu’aujourd’hui, dépourvues de toute «presse étudiante» destinée à promouvoir les intérêts des uns et des autres.
Tap’AGE:Comment se fait-il qu’un tel projet n’ait pas trouvé plus d’échos dans la presse ? Était-ce dans l’intention de « dissimuler » ? On peut aller revoir tous les communiqués qu’il y a eu depuis la décision prise au début 2007 jusqu’à aujourd’hui, je ne pense pas qu’il y ait eu une intention de cacher. Mais on ne s’est pas amusé non plus à faire des communiqués dans la presse parce que je pense que l’on doit gérer toute une réflexion interne à cha-cune des quatre universités. Il n’y a pas beaucoup de raisons de faire de grandes déclarations dans la presse de façon régulière.
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