En 1999, 142 600 étudiants vivent dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Plus de neuf étudiants sur dix poursuivent leurs études dans quatre aires urbaines sur les vingt-quatre que compte la région. Les pôles d'enseignement supérieur, Marseille-Aix-en-Provence, Nice, Toulon et Avignon structurent le territoire régional en quatre bassins de recrutement. Entre 1990 et 1999, Provence-Alpes-Côte d'Azur a été globalement attractive pour les étudiants des autres régions. Mais elle est déficitaire par rapport aux pôles d'enseignement supérieur les plus dynamiques au niveau national.
3SUD INSEE N° 55 janvier 200 l'essentiel La majoritédesétudiants de la région poursuit sesétudes dans le pôle de MarseilleAixenProvence
En 1999, 142 600étudiants vivent dans la région ProvenceAlpesCôte d’Azur. Plus de neufétudiants sur dix poursuivent leursétudes dans quatre aires urbaines sur les vingtquatre que compte la région. Les pôles d’ensei gnement supérieur, MarseilleAixen Provence, Nice, Toulon et Avignon structurent le territoire régional en quatre bassins de recrutement. Entre 1990 et 1999, ProvenceAlpesCôte d’Azur aétéglobalement attractive pour lesétudiants des autres régions. Mais elle est déficitaire par rapport aux pôles d’enseignement supérieur les plus dynamiques au niveau national.
Environ 142 600 étudiants déclarent ha biter dans la région ProvenceAlpes Côte d’Azuren 1999. Ils représentent 3,2 % de l’ensemble de la population ré gionale, soit un peu moins qu’au niveau national (3,5%). La part des étudiants dans la population est la plus importante en IledeFrance (4,8 %), puis en Midi Pyrénées (3,9 %). Nos voisins, Rhône Alpes et LanguedocRoussillon sont dans la moyenne nationale.
Les étudiantes sont majoritaires
Les filles représentent 54,5% des étu diants résidant en ProvenceAlpesCôte
d’Azur, alors que les femmes consti tuent 52 % de la population régionale et 50 % des 1534 ans. La féminisation des effectifs étudiants est de même niveau qu’en France. Ce phénomène est géné ral et a commencé au début des années 1970. Mais il n’a pas effacé totalement les différences d’orientation. La propor tion de femmes a augmenté dans toutes les disciplines, mais davantage dans les disciplines littéraires et économiques que dans les disciplines scientifiques et techniques, où les filles sont toujours plus faiblement représentées. Les étu diantes se dirigent plus souvent vers les filières littéraires ou qui correspondent à des métiers pour lesquels elles ont plus d’affinités comme l’enseignement, la santé ou la communication. Ainsi, dans les universités de la région, les filles sont fortement représentées en lettres et sciences humaines, en droit et sciences politiques. Mais en sciences, les garçons prédominent. Les étudiantes sont légèrement plus jeu nes : 75 % des filles ont moins de 25 ans contre 73 % des garçons. Elles sont da vantage et plus tôt diplômées mais elles font des études plus courtes. Les filles restent minoritaires en troisième cycle.
Relativement peu d’étudiants sont étrangers, moins d’un sur dix. Cette pro portion est inférieure à celle de l’en semble de la France. C’est surtout en IledeFrance que la part est élevée: près d’unétudiant sur cinq y est étran ger. Un tiers des étudiants étrangers de ProvenceAlpesCôte d’Azursont ori ginaires d’Europe et un peu plus sont originaires des pays du Maghreb.