Niveau: Supérieur, Doctorat, Bac+8
1 Ce travail propose une exploration de quelques notions centrales à la théorie aristotélicienne de la substance sensible, en prenant pour point d'appui une difficulté notoire soulevée par la définition de l'âme. L'énoncé de l'âme apparaît comme une zone litigieuse où deux couples de concepts cohabitent difficilement : d'un côté, Aristote nous demande d'élargir notre compréhension intuitive et non-philosophique d'une « forme » bien au-delà d'une figure ostensible, de façon à interpréter l'âme comme la forme d'un corps – ce dernier conçu, à son tour, comme « matière ». De l'autre côté, et peut-être en raison de cet élargissement, Aristote propose de comprendre le lien entre matière et forme à l'aide du rapport entre puissance et acte. La question qui déclenche notre enquête prend sa source, précisément, dans l'attribution problématique d'une certaine potentialité à ce corps-matière. Il convient d'exposer chacun de ces deux versants du problème : (1) La distinction « philosophique » entre la matière et la forme d'un objet s'appuie sur une discrimination ordinaire entre une chose quelconque, les matériaux employés dans sa confection, et la façon de mettre ensemble ces matériaux, suivant un certain dessein préconçu. L'application compétente de cette distinction est à la portée de chacun.
- sens de l'adverbe
- ame
- quant au côté matériel de l'analogie
- matière
- adverbe ????µ??
- corps
- thèse d'homonymie appliquée au corps
- principe d'homonymie