L EFFECTIVITE DE LA DECLARATION DE PARIS AU CAMEROUN
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L'EFFECTIVITE DE LA DECLARATION DE PARIS AU CAMEROUN

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Description

il est question de présenter le niveau d'avancement de cette déclaration pour l'amélioration de l'efficacité de l'aide au Cameroun. les points pouvant être des freins à la bonne implémentation de ce nouveau type d'engagegemnt est présenté. est mis en avnt le rôle des pays donateurs et la bonne gouvernance du pays bénéficiaire ici le Cameroun.

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Publié le 22 juillet 2011
Nombre de lectures 580
Langue Français

Extrait

Stage Diplomatique, Année académique 2010- 2011
UNIVERSITE DE YAOUNDE II
THE UNIVERSITY OF YAOUNDE II
THEME :
L’EFFECTIVITE DE LA DECLARATION DE PARIS AU CAMEROUN
Coordonateur du parcours Banque Monnaie Finance de l’IRIC Année académique 2010-2011
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Stage Diplomatique, Année académique 2010- 2011
SOMMAIRE
EPIGRAPHE. REMERCIEMENT. SIGLES ET ABBREVIATIONS. LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES. RESUME. PRESENTATION DU SUJET. INTERET DU SUJET. PROBLEMATIQUE. HYPOTHESES. REVUE DE LA LITTERATURE. METHODE DE RECHERCHE. PLAN DE REDACTION. PARTIE 1 : L’Aide Publique au Développement, difficultés et solutions retenues. CHAPITRE 1 : L’APD DANS LES PAYS D’AFRIQUE AU SUD DU SAHARA.
2 3 4 5 6 7 9 10 10 11 12 12 13 14 14 39 CHAPITRE I : LES RESULTATS DE L’ENQUETE PAYS DE 2008 AU CAMEROUN. 40 CHAPITRE II : LES DIFFICULTES DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA DECLARATION DE PARIS AU CAMEROUN. 43 CONCLUSION GENERALE. 52 ANNEXES. 56
CHAPITRE 2 : LA DECLARATION DE PARIS ET SES ENGAGEMENTS.
PARTIE II : La mise en œuvre de la déclaration de Paris au Cameroun.
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EPIGRAPHE
A ma famille pour les efforts qu’elle a consentis durant cette formation
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REMERCIEMENTS
Le présent travail est l’aboutissement d’une conjugaison d’efforts. Et nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à tous ceux qui y ont participé de près ou de loin.
Nos remerciements vont :
D’abord auDocteur Gabriel EBA EBE, Chef du Département Monnaie, Banque et Finance de l’IRIC, qui a accepté de diriger ce travail.
Ensuite
AuProfesseur Narcisse MOUELLE KOMBI, Directeur de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun, et à tout son personnel pour cette possibilité de formation qu’ils m’ont offerte ;
Au MESSANGA NYAMDINGDocteur Pascal Charlemagne, Coordonateur du parcours Stage Diplomatique, pour tous ses précieux enseignements et sa grande disponibilité ;
A MonsieurTADJIEUFOUET YOUWO Bertin, enseignant à l’IRIC, pour ses importantes orientations lors de mes recherches et la mise à disposition de son carnet d’adresses ;
A MonsieurTANTCHOU Yves, Chargé d’étude à la Division de la coopération avec le monde islamique au MINEPAT, pour l’importante documentation offerte;
Ama mère Madame NJINDAM Paulinepour son infatigable soutien ;
Ama femme Jacqueline et à mon fils Franck-Enrick pour l’acceptation de certaines privations durant cette formation.
Enfin à tous mes camarades pour leurs contributions multiformes, et les ouvriers sans noms qui m’ont assisté.
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SIGLES ET ABBREVIATIONS ACP: Afrique Caraïbe Pacifique AGOA: African Growth Opportunity Act APD: Aide Publique au Développement BAD :Banque Africaine de Développement CAD: Comité d’Aide au Développement CCF: Centre Culturel Français CEAC: Communauté des Etats de l’Afrique Centrale COMESA: Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Australe DSCE: Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi DSRP: Document de Stratégie et de Réduction de la Pauvreté IRIC: Institut des Relations Internationales du Cameroun MARPAfricain de la Revue par les Pairs: Mécanisme MINEPATde la Planification et de l’Aménagement du Territoire: Ministère de l’Economie, MINEFI: Ministère de l’Economie et des Finances MINFI: Ministère des Finances NEPAD: Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique OCDE: Organisation pour la Coopération et le Développement Economique OMC: Organisation Mondiale du Commerce OMD: Objectifs du Millénaire pour le Développement ONG: Organisation Non Gouvernementale PIB: Produit Intérieur Brut PNG: Programme National de Gouvernance RNB: Revenu National Brut SADC: South African Development community TSA:Tout Sauf les Armes UA: Union Africaine UE: Union Européenne UEMOA: Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
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UMA: Union Monétaire d’Afrique centrale
USD: United States Dollar
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Tableaux
Tableau 1 Tableau 2 Tableau 3 Tableau 4 Tableau 5 Tableau 6 Graphique 1 Graphique 2 Schéma
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LISTE DES TABLEAUX ET GRAPHIQUES
Intitulés
Montant de l’APD pour les pays du CAD de 1991-2008 Montant des apports financiers des pays du CAD par type (en valeur absolu) Montant des apports financiers des pays du CAD par type(en valeur relative) Défis et actions prioritaires à entreprendre pour l’atteinte des objectifs pour 2010 Niveau de référence et objectifs cibles pour 2010 Mise en relation entre 9 domaines de promotion de la bonne gouvernance et 12 indicateurs des engagements de Paris Volume net de l’APD provenant des membres du CAD de 1990-2008 Problèmes pratiques de gestion de l’aide Articulation entre politique de développement nationale, adhésion à la déclaration de Paris et bonne gouvernance
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RESUME La Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’Aide est une initiative envisagée par les pays partenaires et les donateurs en vue d’améliorer la gestion et les effets de l’Aide Publique au Développement. Ce sont des engagements pris pour le respect des principes d’appropriation, d’alignement, d’harmonisation, de gestion axée sur les résultats et de responsabilité mutuelle. Le travail présenté dans ce rapport de Stage Diplomatique consiste à analyser les difficultés auxquelles font faces la mise en œuvre de cette déclaration au Cameroun. Deux difficultés majeures ont été retenues à savoir : celle liée à l’utilisation de l’APD par les pays riches comme instrument de politique étrangère et ne pouvant se dissoudre dans un cadre commun comme voulu par la déclaration de Paris. Aussi l’insuffisante bonne gouvernance est retenue comme difficulté de mise en œuvre puisque certains objectifs de cette gouvernance sont fortement liés aux engagements de Paris.
Tout au long de ce travail, il est passé en revue les origines et l’évolution de l’APD dans les pays en développement et ceux d’Afrique en particulier. La Déclaration de Paris et le 3ème de Haut niveau d’Accra au Ghana sont pris forum comme des solutions nouvelles pour l’amélioration de l’efficacité de l’APD à l’horizon 2010. Les résultats de l’évaluation pays de 2008 sont présentés pour le Cameroun, suivi des difficultés de mise en œuvre des engagements de la déclaration. Des théories en relations internationale et des indications du niveau d’aide entre le Cameroun et ses partenaires extérieurs servent à étayer les analyses. Des indicateurs de référence et des tableaux comparatifs sont utilisés pour faire le lien entre les indicateurs de référence des objectifs de Paris et ceux liés à la bonne gouvernance.
La conclusion qui est faite de ce travail permet de reconnaitre que des évolutions notables dans la mise en œuvre des engagements de Paris ont été accomplies, en considérant les indicateurs de suivi de la mise en œuvre de 2008. Mais des changements profonds restent à reconsidérer dans les relations entre pays riches et pays pauvres, entre le Cameroun et ses partenaires. Mais aussi une aide plus efficace nécessite une meilleure conduite des mesures de bonne gouvernance. Des recommandations et des suggestions sont proposées et clôturent ce travail.
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INTRODUCTION GENERALE
La décennie deux mille est marquée par une course contre la montre dans de nombreux pays en voie de développement. Toutes les attentions sont braqué es vers l’atteintes des objectifs du millénaire pour le développement donc la date butoir est fixée cette fois ci pour 20151Force est de constater que ces engagements. internationaux pour un monde en l’absence de faim et de l’extrême pauvreté concernent principalement les pays en développement notamment ceux d’Afrique2 donc les populations sont en proie à toutes les pandémies. C’est aussi vers ces mêmes pays d’Afrique qu’est adressé une grande partie de l’aide publique au développement. Après plus d’un demi siècle d’aide publique donc les volumes portent sur des trillions de milliards de dollars, une certaine imprécision de l’aide s’est installée dans l’esprit des bénéficiaires et des donateurs, rendant flou les efforts déployés par les uns et les autres. Les pays partenaires, sujets conditionnés se plaignant du dicta des donateurs qui offrent leurs aides dans des domaines orientés en fonction de leurs politiques d’aide ne répondant pas toujours aux besoins et politiques de développement des bénéficiaires. Les donateurs se souciant de la bonne utilisation de leurs fonds qui, bien qu’étant de l’aide, constituent des ressources nationales qui auraient pu être utilisées autrement. Se faisant ces derniers imposent des conditionnalités dans les domaines aussi variés que les finances publiques, la gouvernance, le respect des droits de l’Homme ou la démocratie. L’aide bilatérale des pays du Nord caractérisée par des apports budgétaires, des appuis sectoriels sous forme de programmes, projets et micro- projets est aujourd’hui
1 l’extrême pauvreté et la faim 2) Garantir à tous une éducationIl s’agit de: 1) Faire disparaître primaire 3) Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes 4) Réduire la mortalité des enfants 5) Améliorer la santé maternelle 6) Combattre le VIH/sida, le paludisme et autres maladies 7) Assurer la durabilité des ressources environnementales 8) Mettre en place un partenariat mondial pour le développement. 2 L’origine du mot AFRIQUE est controversée, en langue romaine il désignait <<ifriya>>du mot berbère <<ifri>>c-à-d rocher ou du nom des <<afri>> population habitant le nord de la Madjeda dans le nord de l’actuel Tunisie. Les romains l’ont d’abord appliqué à la provincia africa dénomée Lybie par les Grecs. Le nom AFRIQUE a ensuite désigné progressivement le Maghreb puis l’ensemble du continent en excluant selon de nombreux auteurs la partie nord que l’on rattache au monde méditerranéen. Le terme AFRIQUE NOIR puis SUBSAHARIENNE ont été utilisés pour désigner les 48 Etats au Sud du Sahara.
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plus qu’hier fragile, contestée, remise en cause, mais perdure et s’adapte, et pourrait trouver une dynamique nouvelle dans le contexte de l’émergence de nouveaux acteurs bilatéraux portés par les pays tels la Chine, l’Inde, le Brésil ou l’Afrique du Sud. Le débat dans ce sens ne se porterait plus sur l’opportunité de l’aide pour les pays en développement mais sur la qualité de celle-ci compte tenu des griefs soulignés et des défis à relever. Angel Gurría, Secrétaire Général de l’OCDE dans le rapport 2010 de la coopération pour le développement précisait :<<Chaque dollar, peso, euro ou yen, mis au service du développement doit exercer un impact, il doit aller à ceux qui en ont le plus besoin et nous devons pouvoir démontrer à nos citoyens que tel est bien le cas. Cela implique que nous nous employions plus vigoureusement à aider les pays les plus pauvres (dont bon nombre sont des « États fragiles ») à se remettre sur pied. Sans une étroite collaboration avec ces derniers, nous perdons toute chance d’assurer la réalisation des OMD. Il faut donc que l’aide soit acheminée par l’intermédiaire de leurs propres systèmes de gestion publique, afin qu’elle aille là où elle est le plus nécessaire et concoure à renforcer la capacité des pouvoirs publics d’instaurer un développement durable et autoentretenu>>
De Monterrey (2002) à Gleneagles en passant par le sommet de haut niveau de Rome (février 2003) et la table ronde de Marrakech(février 2004), les donateurs et bénéficiaires de l’aide se sont interroger sur une meilleure affectation de celle-ci dans le but d’atteindre les résultats escomptés. L’efficacité de l’aide publique au développement constitue le fil d’Ariane qui guide les bailleurs de fonds dans les multiples initiatives prises en faveur des pays les moins avancés. La déclaration de Paris mise en place lors du deuxième sommet de haut niveau tenu à Paris le 02 mars 2005, constitue l’engagement majeur et le dernier en date en faveur des modalités d’acheminement et de gestion de l’aide. Le contrôle de l’effectivité des résolutions du sommet devrait se faire au niveau de chaque pays grâce à un suivi matérialisé par les enquêtes pays de 2008 et 2010.
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PRESENTATION DU SUJET
La Déclaration de Paris est un ensemble de 56 engagements de partenariat regroupés autour de cinq principes majeurs à savoir appropriation, alignement, harmonisation, gestion axée sur les résultats et responsabilité mutuelle.
Cinq ans après avoir pris ces engagements de partenariat et au regard des principaux indicateurs de progrès enregistrés auprès de quelques uns des 54 pays ayant été retenus, il est possible dès à présent de se questionner sur les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de cette déclaration dans certains pays surtout quant on sait cette mise en œuvre conditionne fortement l’efficacité de l’aide reçu par les pays tiers. La qualité et le volume des financements octroyés par les divers bailleurs devenant des éléments majeurs de comparaison de leurs actions sur le terrain. Le travail ici présenté se limitera aux obstacles de mise en œuvre de cette déclaration au Cameroun et prendra en compte les résultats de l’enquête pays de 2008 considérée comme étant la première et la seule à ce jour puisque celle de 2006 n’ayant pas pu être réalisée. L’effectivité de la Déclaration de Paris au Cameroun est une intéressante réflexion sur la qualité beaucoup plus que le volume d’aide octroyés chaque année à ce pays dans un contexte de relance économique et de formulation de projets et programmes de toutes sortes.
INTERET DU SUJET
La mise en œuvre de la déclaration de Paris est un sujet d’actualité , qui nous renvoie sur l’épineux problème de l’aide dans les pays en développement.au moment où la troisième enquête pays devrait se faire en 2010. Enquête devant servir d’évaluation finale pour les différents pays, étant entendu que les engagements retenus devraient avoir atteint leurs niveaux de mise en œuvre effectif en l’année 2010. Il est important compte tenu des indicateurs de progrès à notre disposition de trouver les freins qui ralentiraient à la meilleure mise en œuvre des engagements retenus.
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