Rhône-Alpes, une région attractive pour les étudiants
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Aménagement du Territoire Rhône-Alpes, une région N° 55 - juillet 2006 attractive pour les étudiants En 2004, Rhône-Alpes compte 234 000 étudiants, soit 10 % D’une manière générale, Rhône-Alpes est une population totale, le solde des migrations desdes étudiants de France région attractive pour la population, et cette étudiants demeure positif pour Rhône-Alpes etmétropolitaine. ème caractéristique se retrouve nettement dans les la place en 5 position des régions françaisesLa région accueille ainsi le migrations des étudiants. Parmi les pour ce qui est du volume d’étudiants attirés, deuxième plus gros 209 000 étudiants inscrits dans les universités derrière l’Ile-de-France, Midi-Pyrénées, l’Alsace contingent étudiant du pays ou écoles de niveau post-baccalauréat de la et le Nord-Pas-de-Calais. après l’Ile-de-France, ce qui région en 1999, 56 500 n’y habitaient pas en En raison de sa grande taille et aussi de sons’explique par son poids 1990, dont 10 500 viennent de l’étranger. Dans équipement d’enseignements supérieurs, démographique (9,7 % de la le même temps, 35 500 résidents de Rhône-Alpes offre de nombreuses possibilités France), mais également par Rhône-Alpes sont partis étudier ailleurs. Ces de poursuite d’études. En 1999, ses jeunes différents mouvements étudiants représententdes arrivées importantes habitants y restent donc pour poursuivre leurs donc au final un solde positif ded’autres régions.

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Aménagement
du Territoire
Rhône-Alpes, une région
N° 55 - juillet 2006 attractive pour les étudiants
En 2004, Rhône-Alpes compte
234 000 étudiants, soit 10 %
D’une manière générale, Rhône-Alpes est une population totale, le solde des migrations desdes étudiants de France
région attractive pour la population, et cette étudiants demeure positif pour Rhône-Alpes etmétropolitaine.
ème caractéristique se retrouve nettement dans les la place en 5 position des régions françaisesLa région accueille ainsi le
migrations des étudiants. Parmi les pour ce qui est du volume d’étudiants attirés,
deuxième plus gros
209 000 étudiants inscrits dans les universités derrière l’Ile-de-France, Midi-Pyrénées, l’Alsace
contingent étudiant du pays ou écoles de niveau post-baccalauréat de la et le Nord-Pas-de-Calais.
après l’Ile-de-France, ce qui région en 1999, 56 500 n’y habitaient pas en En raison de sa grande taille et aussi de sons’explique par son poids 1990, dont 10 500 viennent de l’étranger. Dans équipement d’enseignements supérieurs,
démographique (9,7 % de la le même temps, 35 500 résidents de Rhône-Alpes offre de nombreuses possibilités
France), mais également par Rhône-Alpes sont partis étudier ailleurs. Ces de poursuite d’études. En 1999, ses jeunes
différents mouvements étudiants représententdes arrivées importantes habitants y restent donc pour poursuivre leurs
donc au final un solde positif ded’autres régions. études dans plus de 80 % des cas, c’est-à-dire
21 000 personnes pour la région.Les étudiants représentent plus souvent que les jeunes des autres régions,
3,6 % de sa population totale, Une partie des migrations des jeunes est à l’exception de l’Ile-de-France et du Nord-Pas-
induite par celles de leurs parents, mais, de-Calais.ce qui la place dans les toutes
corrigé des mouvements observés dans lapremières régions
estudiantines. Comme toute
Des échanges excédentaires avec presque toutes les régionsrégion de grande taille,
Rhône-Alpes est en effet
Solde des flux entre région de résidence antérieure (en 1990) et région d'étude en 1999
dotée d’un solide réseau
Nord-Pas-de-Calaisd’enseignement supérieur,
257Haute-Normandieréparti sur 8 pôles. Picardie Champagne-Ardenne
526Basse-Normandie 619
Lorraine458 721Ile-de-
526 AlsaceMireille Domenge - Insee FranceBretagne
595 -2 356Pierre Dusonchet - Rectorat de
328666 BourgogneLyon 1 471 Franche-Comté
Pays de la Loire Solde positif3 028Marie-Lise Dijon - Rectorat de Centre 1 269
Solde négatif228 AuvergneGrenoble
209 200Poitou- Limousin
2 948Charente étudiants190
en 1999
Aquitaine
426
457 Provence-Alpes-
Côte d’Azur-963Midi- -1 541
81Pyrénées Languedoc-
Roussillon
Corse
Ce numéro de La Lettre-Analyses est
Source : Recensement de la population 1999
téléchargeable à partir du site Internet
Lecture : La différence entre le nombre d’étudiants qui ont quitté Rhône-Alpes pour aller en Bourgogne entre 1990 et 1999, et ceux qui ont faitwww.insee.fr/rhone-alpes,
le chemin inverse est de 3 028 personnes au bénéfice de Rhône-Alpes.à la rubrique « Publications ».Les pôles d’enseignement supérieur
Académie de Lyon allés à Lyon (46 %) ou en Ile-de-France (12 %). de plus de 22 ans.
En terme d’attractivité, le bassin de recrutement deLe bassin de recrutement de Saint-Etienne s’étend
Lyon, un pôle de taille nationale
Grenoble est vaste : dans une bonne partie dessur les communes de la partie sud de la Loire (les
La forte attractivité de l’académie de Lyon communes de l’Isère, plus de la moitié desétudiants du nord du département étant pour leur
s’explique par la présence sur son territoire du étudiants qui y résidaient en 1990 étudient dans lepart plus attirés par Lyon) mais également sur la
deuxième pôle d’enseignement supérieur de Haute-Loire. bassin en 1999.
France après celui de Paris : en 2004, l’aire
ChambéryBourg-en-Bresse et Roanne : 2 petits pôles
urbaine lyonnaise accueille plus de 121 000
locaux Chambéry compte en 2004 un peu moins deétudiants.
11 000 étudiants. On y trouve notamment uneDeux petits pôles d’enseignement supérieur existentL’enseignement supérieur y est en pleine
université incluant une école d’ingénieurs, unepar ailleurs dans cette académie très bien pourvue.expansion : de 1996 à 2004, le nombre d’étudiants
école supérieure de commerce, et une douzaineLeur petite taille ne leur permet cependant pasa augmenté de 15 %. Ceci s’explique par l’élévation
de lycées ayant des classes post-baccalauréat.d’attirer ou de retenir la majorité des étudiants surde la durée des études, par la diversité des
Bien que de profil assez estudiantin (elle compteplace, ils font donc partie du bassin de recrutementformations offertes, par la délocalisation des
de Lyon. 8 étudiants pour 100 habitants en 1999), l’airegrandes écoles nationales, par l’augmentation du
L’aire urbaine de Bourg-en-Bresse compte urbaine chambérienne accueille cinq fois moinsnombre d’étudiants étrangers et par le dynamisme
d’étudiants que Grenoble. Elle n’offre pas les2 500 étudiants en 2004, nombre en augmentationéconomique de l’agglomération.
mêmes possibilités de poursuite d’études, et moinsde 18 % depuis 1996. Son influence demeure trèsLes trois universités de Lyon accueillent près de
de la moitié des étudiants qui y habitaient en 1990locale : les personnes qui y étudient sont en grande77 000 étudiants. L’aire urbaine se distingue par
y étudient en 1999. Beaucoup sont partis versmajorité (96 %) des résidents de l’aire urbaine même,la présence d’un assez grand nombre d’écoles à
et moins du quart de ceux qui y habitaient en 1990 y Grenoble ou, dans une moindre mesure, vers Lyon.recrutement national, qui regroupent presque
L’aire d’influence de Chambéry est bien moindreétudient en 1999.9 000 étudiants en 2004.
que celle de Grenoble ou Saint-Etienne. Il n’existeCe petit pôle se distingue par la présence de deuxCet éventail de formation explique que plus des
que 9 communes dans lesquelles plus de la moitiéantennes d’universités lyonnaises, et d’une antennetrois quarts des étudiants qui résidaient sur l’aire
des étudiants résidant en 1990 étudie en 1999 dansde l’IUFM académique. On y trouve aussi desurbaine en 1990 sont restés sur place et y étudient
formations de BTS, des classes préparatoires aux le bassin.en 1999. Le quart de ceux qui sont partis se sont
grandes écoles et des formations d’infirmiers. Annecydirigés vers l’Ile-de-France. Dans le même temps,
l’aire urbaine a vu arriver presque quatre fois plus L’aire urbaine de Roanne compte seulement 1 300 Le pôle d’Annecy est deux fois plus petit que celui
d’étudiants qu’il n’en est parti, surtout en étudiants en 2004. Avec 1,4 étudiant pour de Chambéry, auquel il est étroitement lié puisqu’il
provenance du reste de la région, mais également 100 habitants en 1999, Roanne est le moins comporte une antenne de l’université
d’Ile-de-France et de Bourgogne. L’âge élevé des estudiantin des huit pôles de Rhône-Alpes. Offrant chambérienne, avec notamment un IUT. On y
étudiants lyonnais s’explique par les filières des possibilités assez restreintes de poursuites trouve également une école d’art, une antenne
longues présentes dans l’aire urbaine. d’études, seuls 18 % des étudiants qui y résidaient d’IUFM et plus d’une dizaine de lycées ayant des
Le pôle lyonnais a un bassin de recrutement très en 1990 y étudient en 1999. classes post-baccalauréat.
vaste de plus de 600 communes du Rhône, de L’aire urbaine roannaise se distingue par la présence En 2004, l’aire urbaine comptait 6 000 étudiants,
l’Ain, de la Loire et de l’Isère. Dans ces communes, de formations universitaires rattachées à l’université effectif en sensible progression depuis 1999
au moins la moitié des étudiants résidant en 1990 de Saint-Etienne, dont un IUT. On y trouve aussi des (+12 %). La population étudiante est plutôt jeune
font leurs études dans le bassin en 1999. formations au BTS et aux carrières de santé. (55 % de 20-22 ans en 1999)

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