Ils ne savent pas quoi faire cle leur argent ?
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Ils ne savent pas quoi faire cle leur argent ?

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Langue Français

Extrait

53 RUE DU CHEMIN VERT
92100 BOULOGNE-BILLANCOURT - 01 46 10 21 21
DEC 10/JAN 11
Mensuel
OJD : 9793
Surface approx. (cm²) : 1321
N° de page : 64-68
Page 1/4
CAHORS3
8802926200524/GFS/AJR/2
Eléments de recherche : LES VINS DE CAHORS : produits du Lot (46), toutes citations
Ils ne savent pas quoi
faire cle leur argent ?
Ils ont amassé des millions et maintenant ils les
dépensent.
P
as facile d'avoir fait fortu-
ne. Après, ils rêvent de
transmettre leur expérien-
ce, rendre à la société ce
qu'ils ont reçu, laisser une
bonne image à la postérité ou se consa-
crer à leur passion. Business angels,
bienfaiteurs, engagés politiques, ils
versent des millions ou consacrent leur
retraite à la cause qu'ils se sont choisie.
Faire fortune, et ensuite ? Portraits de
ces hommes d'affaires richissimes... et
très dispendieux.
Devenir business angel
Né en France au début des années
2000, le phénomène anglo-saxon des
business angels, réseaux d'investisseurs
privés qui versent une partie de leur
patrimoine à l'accompagnement d'en-
treprises innovantes, a véritablement
pris son envol à partir de 2005.
«Aujourd'hui, nous sommes 83 réseaux
membres
répartis
dans
tout
l'Hexagone. Nous représentons 4.000 à
4.500 business angels en France»,
témoigne Philippe Gluntz, président de
France Angels, Fédération française
des business angels. L'image d'Épinal
de ces hommes d'affaires soucieux de
leurs prochains : le patron à la retraite
ou presque, qui décide de miser sur une
start-up. «Si
les cinquante-cinq, soixan-
te-cinq
ans
représentent
en
effet
40%
de nos
effectifs,
30 à 40% des
business
angels sont des entrepreneurs de trente,
quarante-cinq ans qui, après avoir
connu tôt le succès, ont revendu leur
société et qui, au lieu d'en recréer une
nouvelle, préfèrent aider plusieurs
entreprises à démarrer»,
explique
Philippe Gluntz. Leur engagement :
conseiller et investir chaque année
entre 30.000 et 40.000 euros en capital
dans une PME qu'ils soutiennent.
Bien qu'il
n
'y ait pas de garantie de
succès, ces bons samaritains de l'entre-
preneuriat ont tout de même quelque
chose à gagner. D'abord, en cas de suc-
cès, ils pourront profiter des richesses
engendrées en proportion du risque
pris. Ensuite, et surtout, l'État a prévu
un levier intéressant... la défiscalisa-
tion ! Les business angels
p
e
u
v
e
nt
déduire de leur impôt sur le revenu
j
u
s-
qu'à 25% des sommes investies dans
une PME non cotée ou
j
u
s
q
u
'à 75% de
cet investissement de leur ISF. Mais
Philippe Gluntz insiste :
«La motivation
première est le transfert d'expérience.
Les start-up ont du mal à convaincre
les banques. A l'heure actuelle, les
business angels deviennent le seul
recours».
En 2009, les différents
réseaux locaux de business angels ont
financé 280 entreprises. Nombreux
sont les entrepreneurs du Web à faire
appel aux anges des affaires. D'ailleurs,
lorsque le succès est au rendez-vous, ils
le leur rendent bien. Xavier Niel (Illiad-
Free) est l'un des business angels fran-
çais les plus actifs, avec son fonds d'in-
vestissement Kima Ventures destiné à
l'amorçage des entreprises innovantes.
Son objectif : participer au développe-
ment de 100 entreprises au cours dcs
d
e
ux
prochaines
années.
Pierre
Kosciusco-Mori/et a profité du soutien
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