L’Union des Maisons Françaises présente le bilan 2014 et les perspectives 2015 pour le secteur de la maison individuelle.
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DOSSIER DE PRESSE Point presse conjoncture Jeudi 12 février 2015 1 Contact presse Isabelle Muller 06 73 79 49 34 Sommaire  2014 : une année noireen production mais l’arrêt de la chute de la commercialisation annoncé en début d’année se confirme  Observations sur les signes actuels du marché  Perspectives 2015 : stabilisation du marché à son niveau bas avec l’amorce d’une timide reprise 2 COMMUNIQUE Paris, le 12 février 2015 L’Union des Maisons Françaises présente le bilan 2014et les perspectives 2015 pour le secteur de la maison individuelle. En 2014 : les ventes de maisons individuelles ont enregistré unebaisse de 4 % au cours des douze derniers mois par rapport aux douze mois précédents. Cette baisse est dans la ligne de l’annonce faite par l’UMF et son Président Christian Louis-Victor début 2014 qui pronostiquait -5%. 3 Cette tendance traduit une atténuation sensible des chutes de commercialisation enregistrées les années précédentes,en 2012 et -19% -16% en 2013, et marque le début d’une stabilisation du marché à très bas niveau.

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Publié le 12 février 2015
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DOSSIER DE PRESSE
Point presse conjoncture
Jeudi 12 février 2015
1
Contact presse
Isabelle Muller 06 73 79 49 34
Sommaire
2014 : une année noireen production mais l’arrêt de la chute de la commercialisation annoncé en début d’année se confirmeObservations sur les signes actuels du marché
Perspectives 2015 : stabilisation du marché à son niveau bas avec l’amorce d’une timide reprise
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COMMUNIQUE
Paris, le 12 février 2015
L’Union des Maisons Françaises présente le bilan 2014et les
perspectives 2015 pour le secteur de la maison individuelle.
En 2014 : les ventes de maisons individuelles ont enregistré unebaisse de 4 % au cours des douze derniers mois par rapport aux douze mois précédents.
Cette baisse est dans la ligne de l’annonce faite par l’UMF et son Président Christian Louis-Victor début 2014 qui pronostiquait -5%.
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Cette tendance traduit une atténuation sensible des chutes de commercialisation enregistrées les années précédentes,en 2012 et -19% -16% en 2013,et marque le début d’une stabilisation du marché à très bas niveau.
2015 pourrait connaître le début d’une légère reprise sous condition de maintien des aides publiquesindispensablesà l’accession que sont le PTZ et l’APL et ce d’autant que la nouvelle configuration du PTZ depuis octobre 2014 semble traduire une meilleure activité commerciale depuis le dernier trimestre 2014.
En revanche, les ouvertures de chantier qui traduisent les chiffres de commercialisation antérieurs continueront d’afficher une baisse et pèseront négativement sur la trésorerie des entreprises.
L’Union des Maisons Françaises attire l’attention sur le développement dangereux d’une vision réductrice qui consiste à condamner la politique d’aide au logement à l’aune des seules dépenses mesurées par Bercy sans prendre en compte les bénéfices réels en termes de rentrées fiscales, d’emplois et de constitution de patrimoine pour les ménages.
Si des économies peuvent être faites sur les 46 milliards que mobilise la politique du logement en France, les arbitrages ne doivent pas se tromper de cible et considérer que les aides à l’accession dans le neuf restent très minoritaires dans l’ensemble de ces dépenses (moins de 2,5 Mds d’euros pour le PTZ, l’APL et la sécurisation FGAS)
Contact presse Isabelle Muller 06 73 79 49 34
I- Bilan 2014 :
Evolution des ventes de maisons individuelles sur le marché des constructeurs
12 derniers mois / 12 mois précédents =
4
- 4 %
A noter : Une stabilisation sur les derniers mois
décembre 2014 / décembre 2013 : - 0 %  décembre 2014 / novembre 2014 : - 1 %%Comparaison annuelle des ventes de maisons en diffus 18000 16000 140002010 120002011 100002012 80002013 60002014 400020000 J A S O N DM A M J J F
Au cours de l’année 2014 ont été commercialisées 99maisons en000 (contre 102 600 en 2013) secteur diffus en données brutes soit 91 000 ventes nettes après annulations (rétractations, refus de
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prêts ou de permis de construire …)
Evolutions régionales
Au delà de 2014, un bilan plus général sur les 10 dernières années(sources : Markemétron et Ministère Ecologie)
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Evolution des mises en chantier de 1960 à 2014 (diffus et groupés)
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
0
86 000
1960
281 000
1979
121 900
1993 Années
232 351
2007
126 803
2014
Source : enquête Caron Markéting sur source SISAM et enquête ménages IPSOS Sur 10 ans les ventes de maisons en secteur diffussont passées de 194 000 en 2004 à 99 000 en 2014soit une chute de près de 49%Sur 10 ans les mises en chantier de maisons en secteur diffuspassées de sont 160 500 à 91 800soit une chute de près de 43% NB l’écart de 6 points entre 49 et 43% s’explique par le taux d’annulation de ventes qui ne se transforment pas en mises en chantier (12% environ) Sur 10 ans les mises en chantiers de maisons en secteur groupéssont passées de 39 000 (année 2004) à 35 000soit une chute de 10,3 %. On constate une meilleure résistance des programmes groupés de maisons qui traduit une tendance structurelle de la présence des maisons dans des secteurs plus denses.
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Ventes et mises et mises en chantier de logements individuels Evolution 2004 2014 sur 10 ans Ventes secteur diffus99 000194 000 -49,0% Mises en chantier secteur diffus800500 91  160 -42,8% Mises en chantier secteur groupé000 35  39 000-10,3% Mises en chantier diffus + groupé 199 800500 126 -36,4% Le total des mises en chantier en secteurs diffus et groupé passe de 199 500 à 126 800; en accusant une baisse de 36,4% sur la décennie, il retrouve quasiment le niveau de 1993. Sur 10 ans une baisse continue de la jeune primo-accession dans les ventes de maisons en secteur diffus :
Jeunes Primo accédants Secundo accédants seniors Total (100%)
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2004 2014 127 900 53 400 66% 54% 66 100 45 600 34% 46% 194 00099 000
II- Des observations sur les signes actuels du marché Depuis le dernier trimestre 2014 et le début 2015, les contacts commerciaux sont meilleurs et laissent anticiper a minima une stabilisation des chiffres de vente voire une reprise qui doit se confirmer La reconfiguration positive du PTZ depuis octobre 2014 contribue sans aucun doute à cette tendance meilleuresans qu’il y ait toutefois d’appel d’air significatif. C’est la confiance qui manque le plus pour transformer chez les ménages ces mesures techniques positives. Les blocages administratifs demeurent et le temps de délivrance des permis de construire, dont le nombre est pourtant en forte diminution, a augmenté de manière continue avec des exigences de consultations extérieures qui très souvent ne relèvent d’aucunes obligations issues du Code de l’Urbanisme mais de l’arbitraire de l’autorité ayant compétence pour les délivrer. Deux facteurs de l’environnement économique restent négatifs: -le fort taux de chômage et son corollaire à savoir le moral en berne des ménages. On note ainsi une forte inquiétude et une indécision des ménages qui se traduisent par un temps de passage à l’acte d’achat très long voire à des renoncements de dernière minute ; -La frilosité des prêteurs notamment généralistes qui ne donne pas à la baisse des taux d’intérêtson plein impact. Les marchés immobiliers dont celui de l’accession se situent dans un contexte paradoxal où l’environnement macroéconomiquetrès défavorable(chômage, dette publique) jugule les effets positifs d’un environnement financier très favorable avec des taux d’intérêts historiquement bas et dont la baisse devrait même se poursuivre. III- Perspectives 2015 : Stabilisation du marché à son bas
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niveauavec timide reprise Tendance pour 2015 : entre 0 et +2%Les conditions d’une reprise en 2015: Stabilité du PTZ et de l’APL accession, clarification des choix budgétaires et accélération du processus d’allégement des contraintesconstructives Maintien du PTZ à enveloppe constante avec maintien du différé d’amortissement et des quotités selon le zonage actuel.Nécessité absolue de maintenir l’APL accessionqui permet la solvabilité des accédants modestes Les chiffresfournis par la CNAF et la MSA pour 2013 confortent l’idée que la suppression de l’APL accession est une économie budgétaire minimale pour un effet dévastateur maximal. En effet, sur un total de 17,4 Mds d’euros distribués en 2013 au titre de l’APL, l’ALF et l’ALS,l’accession ne pèse que ère pour 900 millions contre 16,5 Mds au locatif et l’économie de 1année d’une suppression des aides personnelles accession est chiffrée à 19 millionsLes locataires représentent 92,4% des bénéficiaires L’étude d’impactconduite auprès de l’ensemble des constructeurs adhérents de l’UMF montre que la suppression de l’APL accession entrainerait une remise en cause de 15 à 20 000 opérations 20 000 opérations de construction de logements individuels appréciées à un niveauvolontairement bas de 160 Ke (bâti + foncier) c’est une perte de 540 ère millions d’eurosde TVAà comparer aux 19 millions d’économie en 1année et aux 156 millions en 2017 Réaffirmation par le gouvernement de son engagement en faveur de l’accession à lapropriété« clé du succès et priorité n°1 pour une relance de la construction » (cf. communiqué de presse Matignon août 2014) afin de débloquer le parcours résidentiel. Les conclusions du récent rapport de l’IGF, du CGEDD et de l’IGAS qui dressent un diagnostic sévère de l’efficacité de la politique du logement en France doiventêtre l’occasion de redéfinir des priorités dont le coût budgétaire a le maximum d’impact sur le nombre de logements produitset l’emploi.Doivent être retenus, dans le diagnostic, les aspects majeurs suivants :
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1)Le soutien à la construction qui favorise une activité bâtiment non dé localisable, fortement consommatrice de main-d’œuvre et de matériaux produits en France 2)La rareté du foncier et les mécanismes de rétention foncière 3)Les contraintes d’urbanisme et de règles de construction4)L’éclatement des responsabilités entre Etat et communes qui favorise la complexité et l’inefficacitédes dispositifs 5)Les logiques de zonage impuissantes à traduire la finesse des réalités locales 6)La fiscalité immobilière qui décourage la mobilité, encourage les phénomènes de rétention et ralentit la vitesse de rotation des biens 7)Lepeu d’impact négatif en terme budgétaire des accédants à la propriété qui ne « consomment » en flux et en stock que 10% du total des aides 8)L’insuffisance de l’appareil statistique9)La nécessité d’affiner la connaissance précise des besoins véritables en logements 10)La nécessité de renforcer le PTZ là où son effet déclencheur est le plus fort Sont en revanche contestablesou sous bénéfice d’inventaire, tant dans le diagnostic que dans les propositions, les aspects suivants : 1)Considérer que le PTZ a eu un effet inflationnisteet d’aubaineen prenant comme appui la période 2009 au cours de laquelle il a bénéficié d’undoublement exceptionnel pour juguler la crise de 2008 2)Proposer la suppression de l’exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties sans réexaminer l’inflation scandaleuse des coûts de la taxe d’aménagement dont les montants ont été multipliés parou 5 3,4 pour atteindre des sommes déraisonnables de plusieurs milliers d’euros3)Transformer l’APL en instrument de sécurisation et non de solvabilisation (cf. plus haut pour l’impact très négatif)4)Recentrer le PTZ sur les trois premières tranches de son barème de ressources sans augmenter fortement les quotités et les différés d’amortissement5)Considérer systématiquement la construction neuve comme consommatrice de foncier, terme impropre, sans proposer une analyse précise de cet impact 6)Ne pas proposer une amélioration des dispositifs de sécurisation via le FGAS 7)Ouvrir le PTZ à l’ancien alors que c’est le secteur où l’offre peut se réguler par une baisse des prix. L’effet inflationniste et d’aubaine mis en avant pour le neuf n’existerait-il donc pas pourl’ancien?
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