,ngue ci qui s'est conservée longtemps dans certains mais le français proprement dit dedialectes, que a bonne heure changée en o?. Ainsi légem a d'abord donné lei, loi, régcm a donné rei, puis 7'oi. Il est certain, d'autrepuis part, que la diphtongue oi n'a pas toujours eu le son qui composequ'elle a maintenant, et se d'une sorte d'où consonne [lu anglais) et d'un a :iva.A l'origine cette diphton- gue réellement d'un o et d'un i, prèsse composait à peu commenousprononçons oidans la langue d'oïl. La pronon- insensiblement, sans l'orthogra-ciation s'est modifiée que INTRODUCTION. — L'ORTHOGRAPHE. 19 phe ait suivi. Il n'y a eu de modification dans l'e'criture certain nombre de mots, où l'ancienneque pour un dipthongue oi a été remplacée exceptionnellement par le notamment à l'imparfait des L'ancienneson ai, verbes. langue disait : il partait, il venait. Dès le seizième siècle, comme aujourd'hui, il partait, il venait;on a prononcé mais c'est seulement au xvni'' siècle qu'on a mis l'ortho- la prononciation.graphe d'accord avec —19. Il faut remarquer en outre que cet ai, qu'on a§ substitué à oi dans les imparfaits, n'a pas toujours eu la valeur d'un c'est-à-dire d'une voyelle simple.A l'origineè, c'était une véritable diphtongue, composée d'una et d'un?, et qui pouvait se prononcer à peu près comme l'interjec- tion actuelle aie.
,<l V. '.-.^VGRAMMAIRE ÉLÉMENTAIRE VIEILLE LANGUE FRANÇAISEslôr. CnctB.Typ. etCoBDBiL.SL^**'^ GRAMMAIRE ÉLÉMENTAIRE DE LA GLEDAT PROFESSEUR DE LANGUE ET DE LITTERATURE FRANÇAISES DU MOYEN AGE A LA FACULTÉ DES LETTRES DE LYON ANCIEN ÉLÈVE DE L 'ÉCOLE DES CHARTES ANCIEN MEMBRE DE l'ÉCOLE FRANÇAISE DE ROME PARIS GAHNIER FRÈRES, LIBRAIRES-ÉDITEURS 0, RUE DES SAINTS-PÈRES, ES, 6t) SEEN BY PRESiiRVATîON StkVKES DATE...TPC lîll