Le paludisme est non seulement un problême de santé publique mais aussi constitue un frein au developpement des pays africains
29 pages
Français

Le paludisme est non seulement un problême de santé publique mais aussi constitue un frein au developpement des pays africains

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
29 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

MINISTERE DE LA SANTE BURKINA FSO _-_-_-_-_-_-_-_-_-_ Unité – Progrès - Justice SECRETARIAT GENERAL -_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_ ECOLE NATIONALE DE SANTE PUBLIQUE Dr Comlan Alfred Auguste Quenum _-_-_-_-_-_-_-_-_-_ CENTRE DE FORMATION EN DEVELOPPEMENT SOCIO-SANITAIRE _-_-_-_-_-_-_-_-_-_ SECTION D’ETUDE SUPERIEURE EN SOINS INFIRMIERS ET OBSTETRICAUX PROJET DE PROTOCOLE DE RECHERCHE ETUDE DES FACTEURS SOCIOCULTURELS DE L’AGGRAVATION DU PALUDISME CHEZ LES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS EN ZONE RURALE DANS LE DISTRICT SANITAIRE DE MANGA ( BURKINA FASO ) Directeur de mémoire : Présenté par : ZONGO Augustin Dr Sheick Oumar Coulibaly Etudiant CFDS/SESSIO Médecin Biologiste Avril 2002 1 LISTE DES ABREVIATIONS ASC : Agent de Santé communautaire BF : Burkina Faso CAP : Connaissance, Attitude et

Informations

Publié par
Publié le 11 avril 2012
Nombre de lectures 289
Langue Français

Extrait

MINISTERE DE LA SANTE BURKINA FASO  Unit頖 Progrès - Justice _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ - - - - - - - - -SECRETARIAT GENERAL            _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ - - - - - - - - - - - - - - - ECOLE NATIONALE DE SANTE PUBLIQUE Dr Comlan Alfred Auguste Quenum _ _ _ _ _ _ _ _ _ _              - - - - - - - - - CENTRE DE FORMATION EN DEVELOPPEMENT SOCIO-SANITAIRE _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ - - - - - - - - -             SECTION D’ETUDE SUPERIEURE EN SOINS INFIRMIERS ET OBSTETRICAUX                                                      PROJET DE PROTOCOLE DE RECHERCHE    ETUDE DES FACTEURS SOCIOCULTURELS DE L’AGGRAVATION DU PALUDISME CHEZ LES ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS EN ZONE RURALE DANS LE DISTRICT SANITAIRE DE MANGA ( BURKINA FASO )          Directeur de mémoire : Présenté par :  ZONGO Augus  tin Dr Sheick Oumar Coulibaly Etudiant CFDS/SESSIO Médecin Biologiste                                                                                                                   Avril 2002     
1
 LISTE DES ABREVIATIONS   ASC : Agent de Santé communautaire BF : Burkina Faso CAP : Connaissance, Attitude et Pratique CFDS : Centre de Formation en Dévéloppement Socio-Sanitaire CNLP : Centre National de Lutte contre le Paludisme CNRFP : Centre National de Recherche et de Formation sur le Paludisme CMA : Centre Médicale avec Antenne Chirurgicale CSPS : Centre de Santé et de Promotion Sociale ECD : Equipe Cadre de District DS : District Sanitaire4 FS : Formation Sanitaire G6PD : Glucose-6-Phosphate Déshydrogénage HbS : Hémoglobine hétérozygote S HLA : Human Leucocyte Antigen IEC : Information Education Communication MTI : Matériaux Traités d’Insecticide( moustiquaire , rideaux ) OMS : Organisation Mondiale de la Santé OMS/AFRO : Bureau régionale de l’OMS pour l’Afrique PALAP : Programme Accéléré de Lutte antipalustre PCIME : Prise en charge intégrée des maladies de l’enfant PEC : Prise en charge PG : Paludisme grave PNLP : Programme National de Lutte contre le Paludisme RBM : Roll Back Malaria SIDA : Syndrome de l’Immunodéficience acquise SSP : Soins de Santé Primaires USA : Etats Unis d’Amérique                   
2
 DEFINITION OPERATIONNELLE DES TERMES    AGGRAVATION DU PALUDISME: C’est le processus conduisant à la complication du paludisme.   FACTEURS SOCIOCULTURELS : Ce sont les facteurs liés à la fois à un groupe social particulier et à la culture à laquelle ce groupe se rattache et qui ont une influence sur leur état de santé. Dans la présente étude ils comprendront l’ensemble des comportements, de connaissances, des idées, des valeurs, des coutumes, des croyances, des attitudes, etc. Ces facteurs sont aussi influencés par les caractéristiques socio-démographiques du groupe.  ENFANT MALADE :tout enfant chez qui le diagnostic du  paludisme grave a été posé par un prestataire qui prend habituellement en charge ces cas .   PERSONNE EN CHARGE DE L’ENFANT :c’est la personne qui assure habituellement l’éducation et l’entretien de l’enfant .              
3
                                  INTRODUCTION  Le paludisme, fièvre des marais ou malaria, est l’une des plus anciennes maladies humaines. Elle est due à un parasite (Plasmodium falciparum ), transmise à l’homme par la piqûre infestante d’un moustique du genre anophèle. Depuis la découverte du parasite par le médecin militaire français Laveran en 1880 et du cycle évolutif du parasite chez le moustique par Ross en 1897, (5, 13) aux essais cliniques de vaccin, des progrès ont été réalisés. En effet grâce aux travaux effectués par la paludologie, des antipaludéens comme les amnino-4-quinoléines ( chloroquine, amodiaquine... ) ont été mis au point. Par ailleurs la découverte du dichloro-diphényl-trichloroéthane ( DDT ), insecticide à effet rémanent a été un grand atout dans la lutte contre le vecteur. En outre de nombreux travaux furent réalisés dans le domaine de la biologie des parasites et dans la réponse de l’hôte. Mais les efforts de lutte entrepris depuis plus d’un demi-siècle ( chimioprophylaxie généralisée, lutte anti-larvaire, pulvérisation spatiale et intradomicilaire d’insecticide...) n’ont pas pu venir à bout de ce fléau qui continue de tuer des millions d’individus.Chaque année, environ 300 à 500 millions de personnes dans le monde, dont 80 % en Afrique subsaharienne font la maladie. Environs deux millions des malades décèdent et parmi eux, les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés avec des proportions de décès pouvant atteindre 30 %. (30) L’ampleur et la gravité du problème ont emmené les décideurs à intensifier la lutte. La conférence des ministres de la santé tenue à Amsterdam en 1992 sous l’égide de l’OMS (32,33,34) a arrêté une stratégie mondiale de lutte qui s’appuis sur quatre éléments techniques fondamentaux à savoir :  le diagnostic précoce et le traitement prompt de la maladie,   la planification et la mise en oeuvre de mesures de prévention sélectives et viables y compris la lutte antivectorielle,  la détection précoce, l’endiguement ou la prévention des épidémies,   fondamentalele renforcement des capacités locales en matière de recherche et appliquée . Le Burkina Faso n’est pas en reste dans cet effort mondial. Dès 1941 à Bobo Dioulasso, les jalons de la lutte furent posés avec les premières études épidémiologiques sur la maladie (27,28). En 1993, un programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a été créé et a pour mission de contrôler la maladie par une politique de lutte antipaludique intégrée aux SSP. L’un des objectifs de ce programme est de réduire l’incidence des formes graves de la maladie par une PEC précoce et la prévention des cas simples par une approche communautaire de la lutte antipalustre.  
 
4
Cependant des facteurs socioculturels semblent entraver la lutte contre la maladie notamment en favorisant l’aggravation des cas simples. Nous nous proposons à travers cette étude de déterminer ces facteurs.       Pour cela notre travail s’articulera autour des points suivants :  la description et l’énoncé du problème  la justification du choix du sujet  la question de recherche  l’hypothèse de recherche  le but et les objectifs de l’étude  la présentation du cadre et du champ d’étude  le cadre théorique et la revue de la littérature  la méthodologie de l’étude  la présentation et la discussion des résultats  les recommandations  la conclusion                               
5
   PROBLEMATIQUE   I - DESCRIPTION ET ENONCE DU PROBLEME  Le paludisme pose aujourd’hui un véritable problème de santé publique dans une centaine de pays au monde. Cela représente 2,4 milliards de personnes soit 41 % de la population mondiale qui sont directement menacées (30,31,32) . Les zones les plus touchées par ce fléau sont l’Afrique avec 90% des cas, et les 10 % repartis entre l’Asie méridionale, l’Asie du sud-est et l’Amérique latine (30,31). En Afrique, la zone géographique impaludée coïncide avec la partie intertropicale du continent, située au sud du Sahara où le paludisme tue chaque année près d’un million de sujets. (32)          Le Burkina Faso, pays soudano-sahélien est concerné par cette maladie qui sévit de manière endémique. Pour l’année 1999 les statistiques sanitaires du ministère de la santé ont fourni les données suivantes (20) :  - 43 % des motifs de consultation dans les formations sanitaires sont dus au paludisme dont 28,6 % sont de la forme grave.  63,5 % des enfants de moins de cinq ans hospitalisés avaient le paludisme parmi lesquels 86,3 % en sont décédés.   % dans l’ensemble du pays.La létalité est de 10,42 palustre Au niveau des communautés, les Connaissances Attitudes et Pratiques (CAP ) sur le paludisme sont relativement faibles. En effet d’après l’analyse situationnelle du paludisme dans les localités pilotes de RBM/PCIME, commanditée par le PNLP en octobre 2000 et réalisée par le CNRFP, on peut relever entre autre les indicateurs suivants : 41 % de l’échantillon citent le moustique comme vecteur du paludisme et 17 % ignorent complètement la cause de la maladie.L’enquête révèle que les moustiquaires existent dans 37 % des ménages mais elles sont utilisées par les chefs de ménage. Ces matériaux sont traités aux insecticides par 0,2 % des personnes les utilisant. Quant à l’assainissement les populations ne le perçoivent toujours pas comme un élément important dans la lutte contre le paludisme (29).  Face à cette situation, le PNLP a défini une stratégie de lutte basée sur la prise en charge précoce des cas et la prévention (27,28). Ces interventions représentent le moyen le plus direct et le plus réalisable pour réduire l’importance et la gravité de la maladie. La prise en charge ( PEC ) a pour objectifs : 1. Réduire l’incidence des formes graves par le traitement précoce des cas simples au niveau communautaire et dans les FS.
 
6
2. Réduire la létalité des formes graves par une PEC correcte des malades reçus dans les FS. La prévention vise la réduction de la morbidité palustre et se base essentiellement sur : ™ La lutte antivectorielle sélective par la promotion des Matériaux Traités  d’ Insecticides ( moustiquaires et rideaux ). ™ L’assainissement du milieu ™ La chimioprophylaxie ciblée aux groupes à haut risque notamment les femmes enceintes et les sujets neufs ( touristes et personnes voyageant d’une zone non endémique à une zone de forte endémie ). Ces deux stratégies majeures sont soutenues par : ™ L’IEC en direction des populations, en faveur du traitement et de la prévention de la maladie. ™ La surveillance épidémiologique ™ et la participation communautaire à la lutteLa collaboration intersectorielle ™ Le renforcement des capacités et des compétences des communautés et des personnels de santé à la PEC, par la formation /recyclage des prestataires et des ASC. C’est ainsi que le Programme Accéléré de Lutte Antiplustre (PALAP) a permis de former entre 1997 et 1999 7432 agents de santé et 5936 agents communautaires à la prise en charge des cas. Par ailleurs le plateau technique des centres de santé de référence (CM/CMA, CHR et CHN ) a été renforcé par l’équipement de matériel de laboratoire ( microscopes, réactifs, etc.) Nonobstant l’existence de cette politique sanitaire de lutte contre le paludisme et les actions menées, cette maladie continue de faire de nombreuses victimes parmi nos populations, surtout dans sa frange la plus jeune. De nos jours, le paludisme constitue le premier motif de consultation et avec le SIDA les deux premières causes de décès au Burkina Faso comme le témoignent les données ci-dessus citées. Dans le district sanitaire de Manga la situation est analogue à celle de l’ensemble du pays avec cependant des spécificités. Les pesanteurs socioculturelles telles que les croyances traditionnelles sur la maladie (sorcellerie ), les pratiques néfastes à la lutte contre le vecteur ( l’exploitation agropastorale en pleine ville et la quasi-inexistence d’assainissement en campagne ) , etc. constituent un sérieux handicap à la lutte contre la maladie en général et le paludisme en particulier.(23,24,25,26) Les rapports trimestriels des trois dernières années fournissent les données suivantes : 432 cas en 1999, 864 en 2000 et 1412 en 2001 avec une létalité moyenne de 11,67 % et ce malgré les efforts consentis comme ailleurs dans tout le pays, avec quelques actions spécifiques à Manga telles que la distribution à base communautaire de la chloroquine, la vente de moustiquaires imprégnées à un prix social par la Croix-Rouge, le don de moustiquaires imprégnées aux enfants parrainés par l’ONG danoise BØRNE FONDEN, etc. (24,25,26)     Les formes graves du paludisme sont évitables pour peu que certaines mesures soient observées au plan individuel et collectif.  7
 Certains facteurs socioculturels semblent augmenter le risque d’aggraver la maladie chez les enfants. Ce sont entre autres :   les mauvaises connaissances et perceptions du paludisme de même que ses signes de gravité,  les mauvais attitudes ou comportements des populations face à la maladie,  la pauvreté. etc.   Si rien n’est fait pour résoudre cette situation, le paludisme grave , du point de vue socio-économique , constituera , s’il n’en est déjà , un frein au développement humain durable du fait de son impact sur :  - l’espérance de vie ( décès prématurés ) ; - l’éducation des enfants ( absentéisme à l’école , séquelles neurologiques ) ; - la productivité ( absentéisme des parents au travail ) ; - l’épargne familial et national (coût des médicaments, des hospitalisations etc). (22) Notre préoccupation dans cette étude est d’identifier les facteurs socioculturels qui sont susceptibles d’aggraver le paludisme chez les enfants de moins de cinq ans dans le DS de Manga. Les résultats de cette recherche pourront contribuer à la lutte antipaludique au Burkina Faso.    II - JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET   Deux raisons fondamentales ont guidé le choix de ce thème : ¾ D’abord, le paludisme est l’une des plus anciennes maladies dont le cycle de développement, la transmission, le traitement et la prévention soient connues et malgré sa vulnérabilité (existence de médicaments et de moyens  de prévention ), il demeure l’une des principales causes de mortalité pourtant  évitable. Il constitue de ce fait un problème prioritaire de santé publique. Le plan stratégique 2002 – 2005 du PNLP a accordé une large place à la recherche opérationnelle. Notre étude s’inscrit dans cette logique. ¾ Ensuite, durant nos cinq ans passés sur le terrain, nous avons pu constater que la plupart des enfants arrivent dans les Formations Sanitaires dans un état gravissime. Cette étude, qui est une exigence académique de notre formation au diplôme supérieure en soins infirmiers et obstétricaux, nous offre en même temps une opportunité pour estimer la part de responsabilité des facteurs socioculturels dans l’aggravation du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans.                         
8
III-DELIMITATION DU THEME  Les facteurs socioculturels liés à l’aggravation du paludisme étant nombreux, notre étude s’est limitée à quelques uns d’entre eux, notamment à ceux qui nous semblent les plus important est les plus perceptiples dans le contexte burkinabé.  Par ailleurs la présente étude n’aborde pas certains facteurs connus de gravité de l’infection palustre ou ceux qui sont susceptibles d’influencer la gravité de la maladie (facteurs probables). Ce sont entre autres :  ¾ Les facteurs liés à plasmodium falciparum : - le niveau de chimiorésistance qui prévaut dans la zone . - la virulence de certaines souches plasmodiales ¾ Les facteurs biologiques liés au terrain :   des patients . immunitairele statut -- certains facteurs génétiques : certaines hémoglobinopathies (HbS,     αetβthalassémies , déficit en G6PD) et certains antigènes tissulaires (HLA)  rendraient certains individus moins vulnérables au paludisme grave . - le nombre de sporozoites inoculées par les moustiques . ¾ les facteurs liés au vecteur   IV - QUESTION DE RECHERCHE  Quels sont les principaux facteurs socioculturels de l’aggravation du paludisme chez les enfants de moins de cinq ans dans le district sanitaire de Manga ?           V - HYPOTHESE DE TRAVAIL        Les connaissances , attitudes et certains comportements des mères ou des personnes en charge devant le paludisme de l'enfant aggravent la maladie.   VI - BUT ET OBJECTIFS DE L’ETUDE  6-1- BUT Cette étude a pour but de contribuer à la lutte contre le paludisme chez les enfants de moins de cinq ans.               6-2 - OBJECTIF GENERAL                  Etudier les facteurs socioculturels liés au paludisme grave des enfants de moins de cinq ans dans le DS de Manga.                                   
9
     6-3 - OBJECTIFS SPECIFIQUES  1. Décrire les caractéristiques socio-démographiques des personnes en charge des enfants.  2. Décrire les comportements curatifs des personnes en charge devant le présent épisode palustre de l’enfant et et décrire leurs habitudes préventives du paludisme.  3.  surAnalyser les connaissances des personnes en charge le paludisme et ses complications.  4. Recueillir les suggestions de ces personnes pour pour minimiser le problème  5. Faire des recommandations                            
 
10
     APPROCHE CONCEPTUELLE DE L’ETUDE                           I –REVUE DE LA LITTERATURE  L’étude des facteurs socioculturels de l’aggravation du paludisme rentre dans le cadre général de la lutte contre la maladie. La littérature en matière de paludisme est très abondante . Au cours de notre recherche bibliographique, nous avons pu colliger des thèmes traitant de quelques facteurs sociaux et culturels liés à la maladie en général et au paludisme en particulier, notamment les connaissances, les attitudes et les pratiques des populations sur le paludisme. Notre revue littéraire comportera les points suivants : Un bref aperçu sur les aspects cliniques, thérapeutiques et préventifs du  paludisme   la deLes connaissances culturelles du paludisme, la connaissance symptomatologie, de l’étiologie et du traitement par les populations  Les comportements curatifs et préventifs des gens face à la maladie.  1-1.Quelques aspects cliniques, thérapeutiques et préventifs du paludisme  1-1-1.Aspects cliniques et définitions des cas Les anciens auteurs ( Laveran, Dantec ) insistaient déjà sur la multiplicité des formes cliniques (5). Une tendance à la simplification prévaut actuellement. Nous mettrons l’accent dans cette partie sur l’accès palustre simple et le paludisme grave qui semblent être les plus fréquents au Burkina Faso.  a) Le paludisme simple  LAGARDERE B. et coll par la succession de décrit l’ont (12). ( 1988 ) trois stade frissons-fièvre-sueurs chez l’adulte, mais tardive et rare chez l’enfant. La fièvre, signe d’appel le plus constant, est très rarement intermittente et rythmée chez l’enfant. Le syndrome digestif est habituel chez le nourrisson et chez le jeune enfant avec des vomissements et des diarrhées peu déshydratantes Le syndrome douloureux est fréquent. Les céphalées sont difficiles à reconnaître chez le nourrisson qui pleure et s’agite . Souvent un de ses signes permet d’évoquer le paludisme chez l’enfant surtout dans un contexte endémique (13)  
 
11
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents