Blanc et noir Pile et face (écrit en écoutant l’album de Cali – Vernet les bains- et la 04- Je rêve de voir l’été) La pluie qui le fait râler Les voisins Il
(écrit en écoutantl’album de Cali – Vernet les bains et la 04 Je rêve de voir l’été)
La pluie qui le fait râler Les voisins Il faut bien taper sur quelqu’un. Elle est là Avec son amour et son sourire. Et tout ça Elle lui offre à plein bras.
Il dort à poings fermés pendant qu’elle pleure
Il est rassasié.
Il ne faut pas le réveiller
Non, surtout pas, il ne supporte pas
Il déteste ça
Son sommeil est sacré.
Et quand le matin il a envie
Il faut s’ouvrir en corolle
Ecarter les cuisses
Et jouir avec authenticité quand il fait mal et remet ça.
Son odeur l’incommode
Il est ignoble
« Va te laver »
Il joue et se marre
Elle reste là sans rien dire
Comme une enfant qui ne comprend pas
Comme un animal sous les phares d’un chauffard qui veut lui faire la peau.
« Je ne t’aime pas et je t’aurai »
Il sifflote, ouvre la fenêtre
Et part préparer le petit déjeuner
Il y met du cœur et de l’attention.
Elle pleure dans la salle de bain
« Qu’est ce tu fous ? Ah ! Elle chiale ! ! »
Elle sèche ses larmes
Elle essuie le sang
Elle traverse des continents
Ses jolis cheveux et sa peau n’ont plus le même éclat
Pendant qu’il jongle et s’amuse avec des numéros sur un carnet
En clamant d’’un air assuré l’éloge de la fidélité.