Correspondance inédite de Hector Berlioz, 1819
192 pages
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Correspondance inédite de Hector Berlioz, 1819

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Correspondance inédite de Hector Berlioz, 1819

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Publié le 08 décembre 2010
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Langue Français

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The Project Gutenberg EBook of Correspondance inédite de Hector Berlioz, by Hector Berlioz This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org Title: Correspondance inédite de Hector Berlioz Author: Hector Berlioz Release Date: September 18, 2009 [EBook #30021] Language: French Character set encoding: ISO-8859-1 *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK HECTOR BERLIOZ *** Produced by Chuck Greif and the Online Distributed Proofreading Team at http://www.pgdp.net (This file was produced from images generously made available by the Bibliothèque nationale de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr) CORRESPONDANCE INÉDITE DE H E C —1819-1868— PAR T O R AVEC UNE NOTICE BIOGRAPHIQUE DANIEL BERNARD DEUXIÈME ÉDITION REVUE ET CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE PARIS CALMANN LÉVY, ÉDITEUR ANCIENNE MAISON MICHEL LÉVY FRÈRES RUE AUBER, 3, ET BOULEVARD DES ITALIENS, 15 A LA LIBRAIRIE NOUVELLE — 1879 Droits de reproduction et de traduction réservés TABLE NOTICE SUR BERLIOZ I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. IX. X. XI. XII. XIII. XIV. XV. XVI. XVII. XVIII. XIX. XX. — A Ignace Pleyel — A Rodolphe Kreutzer — A M. Fétis — A M. Ferdinand Hiller — Au même — Au même — Au même — A MM. Gounet, Girard, Hiller, Desmarets, Richard, Sichel — A Ferdinand Hiller — Au même — Au même — Au même — Au même — A madame Horace Vernet — A M. Ferdinand Hiller — A M. l'intendant général de la liste civile — A Joseph d'Ortigue — Au même — A M. Ferdinand Hiller — A Joseph d'Ortigue XXI. XXII. XXIII. XXIV. XXV. XXVI. XXVII. XXVIII. XXIX. XXX. XXXI. XXXII. XXXIII. XXXIV. XXXV. XXXVI. XXXVII. XXXVIII. XXXIX. XL. XLI. XLII. XLIII. XLIV. XLV. XLVI. XLVII. XLVIII. XLIX. L. LI. LII. LIII. LIV. LV. LVI. LVII. LVIII. LIX. LX. LXI. LXII. LXIII. LXIV. LXV. LXVI. LXVII. LXVIII. — Au même — A M. Hoffmeister — A Robert Schumann — A Maurice Schlesinger — A Liszt — A Buloz — A Joseph d'Ortigue — A M. Griepenkerl — A Michel Glinka — A Louis Berlioz — A Joseph d'Ortigue — Au même — Au même — A Joseph d'Ortigue — A Tajan-Rogé — A M. Auguste Morel — Au même — Au même — A M. Alexis Lwoff — A M. Auguste Morel — Au même — A Joseph d'Ortigue — A M. Auguste Morel — Au même — A Guillaume Lenz — A M. Alexis Lwoff — A M. Lecourt — A M. Auguste Morel — A Joseph d'Ortigue — A M. Alexis Lwoff — A M. Auguste Morel — A Joseph d'Ortigue — Au même — A Louis Berlioz — A M. Ferdinand Hiller — A Joseph d'Ortigue — Au même — Au même — A M. Auguste Morel — A M. le directeur du Journal des Débats — A Joseph d'Ortigue — A M. Brandus — A M. B. Jullien — A Louis Berlioz — Au même — Au même — A M. Hans de Bulow — A M. Auguste Morel LXIX. LXX. LXXI. LXXII. LXXIII. LXXIV. LXXV. LXXVI. LXXVII. LXXVIII. LXXIX. LXXX. LXXXI. LXXXII. LXXXIII. LXXXIV. LXXXV. LXXXVI. LXXXVII. LXXXVIII. LXXXIX. XC. XCI. XCII. XCIII. XCIV. XCV. XCVI. XCVII. XCVIII. XCIX. C. CI. CII. CIII. CIV. CV. CVI. CVII. CVIII. CIX. CX. CXI. CXII. CXIII. CXIV. CXV. CXVI. — A M. Hans de Bulow — A Louis Berlioz — A Léon Kreutzer — A Tajan-Rogé — A M. Auguste Morel — A Richard Wagner — A Louis Berlioz — A M. Auguste Morel — Au même — Au même — A Théodore Ritter — A M. Ernest Legouvé — A M. Auguste Morel — Au même — A M. l'abbé Girod — A M. Bennet — A M. Auguste Morel — Au même — Au même — Au même — Au même — Au même — A M. Hans de Bulow — A Louis Berlioz — Au même — Au même — A M. Auguste Morel — Au même — Au même — A Louis Berlioz — A M. Auguste Morel — A Louis Berlioz — Au même — Au même — A Louis Berlioz — Au même — A madame Massart — A Louis Berlioz — Au même — Au même — Au même — Au même — Au même — A M. Auguste Morel — A Louis Berlioz — Au même — Au même — Au même CXVII. CXVIII. CXIX. CXX. CXXI. CXXII. CXXIII. CXXIV. CXXV. CXXVI. CXXVII. CXXVIII. CXXIX. CXXX. CXXXI. CXXXII. CXXXIII. CXXXIV. CXXXV. CXXXVI. CXXXVII. CXXXVIII. CXXXIX. CXL. CXLI. CXLII. CXLIII. CXLIV. CXLV. CXLVI. CXLVII. CXLVIII. CXLIX. CL. CLI. CLII. CLIII. CLIV. CLV. CLVI. APPENDICE — A Paul Smith — A Louis Berlioz — A M. et madame Massart — Aux mêmes — A madame Massart — A M. Johannès Weber — A M. Alexis Lwoff — A M. Bennet — Au même — A M. et madame Massart — A M. Auguste Morel — A M. et madame Damcke — A madame Ernst — A madame Damcke — A Louis Berlioz — A madame Massart — A M. Damcke — A Louis Berlioz — Au même — A M. et madame Damcke — A madame Massart — A Louis Berlioz — Au même — A M. Asger Hamerik — A madame Massart — A madame Massart — A M. Ernest Reyer — A M. Ferdinand Hiller — Au même — A madame Damcke — A M. et madame Massart — Aux mêmes — A M. Édouard Alexandre — A M. et madame Massart — A M. Damcke — A M. et madame Massart — A M. Wladimir Stassoff — Au même — A M. Auguste Morel — A M. Wladimir Stassoff {transcription de la lettre} NOTICE SUR BERLIOZ Quelqu'un a dit de Berlioz, il y a une vingtaine d'années:—Il n'a pas le succès, mais il a la gloire....—Aujourd'hui, le voilà en train de conquérir l'un et l'autre; c'est pourquoi les éléments de ce livre ont été rassemblés et pourquoi cette notice a été écrite. La gloire et le succès tout à la fois!.... Pour réunir ces deux attributs, qui ordinairement marchent de compagnie et qui n'avaient été séparés (dans le cas présent) que par le plus grand des hasards, Berlioz n'a eu qu'une chose très-simple à faire,—une chose à laquelle nous sommes soumis, vous et moi, une chose de laquelle dépendent les oiseaux qui volent dans l'air, les poissons qui nagent dans l'eau, les fleurs qui présentent leurs corolles aux baisers du soleil, le mendiant sous ses haillons et le souverain sous sa pourpre, une chose que nous ne pouvons ni éviter quand nous ne la cherchons pas, ni rencontrer quand nous la cherchons: il n'a eu qu'à mourir. C'est que la mort est une fée mystérieuse dont la baguette a déjà accompli bien des prodiges. Telle marâtre insupportable, tel prince tyrannique, tel parent qui nous embarrassait, tel ami qui nous avait pris une place, nous apparaissent, dès qu'ils sont couchés dans la tombe, comme des modèles de vertus. Nous jetons des roses sur ces fosses encore béantes, nous avons soin de planter un bel arbre sur la terre fraîchement remuée, comme pour sceller le cachot et pour être assurés que le cadavre ne ressuscitera pas; ces précautions prises, rien ne nous empêche de chanter les louanges de ceux qui ne sont plus. Non-seulement ils ne nous gênent guère, mais, par-dessus le marché, ils nous servent contre les vivants. Quoi de plus naturel que d'écraser Mozart sous la réputation de Haydn! quoi de plus juste que de jeter à la tête de Rossini le Barbier de Paisiello? Berlioz, en vie, avait tous les inconvénients de son état de vivant; quoique, par ses maladies fréquentes, il donnât beaucoup d'espérances aux gens qui attendaient qu'il disparût, il n'en occupait pas moins un rang dans la presse, un fauteuil à l'Institut, une loge au théâtre, un espace quelconque d'air respirable; je ne parle pas de son prestige musical; certains critiques croyaient l'avoir détruit à tout jamais, ou s'imaginaient qu'ils le croyaient; car, au fond, ils n'en étaient pas bien sûrs. Il existait donc d'excellentes raisons pour que Berlioz fût attaqué, discuté, calomnié par ses concurrents, qui, ayant du talent, ne lui pardonnaient pas d'avoir du génie, et par ceux, beaucoup plus nombreux, qui, ne possédant ni génie ni talent, se ruaient indifféremment à l'assaut de toute réputation sérieuse, sans espoir d'en tirer avantage pour eux-mêmes et uniquement pour le plaisir de briser. Couvert de lauriers à l'étranger, Berlioz s'irritait de trouver dans les feuilles de ses couronnes triomphales des moustiques parisiens qui le piquaient. Il était plus préoccupé des haines qu'il rencontrait dans son propre pays que des magnifiques ovations qui l'attendaient au delà des frontières; et, de Londres, de Saint-Pétersbourg, de Vienne, de Weimar, de Lowenberg, de partout, nous le voyons écrire au dévoué et savant Joseph d'Ortigue, le Thiriot de cet autre Voltaire:—«On m'a donné un banquet.... on m'a décoré de l'ordre de l'Aigle blanc.... On est venu m'offrir une tabatière de la part du Roi.... les journaux d'ici me portent aux nues.... fais en sorte que Paris le sache!—» Paris! Paris! il ne songeait qu'à cette ville ingrate. Un jour, on lui propose, à lui qui n'avait rien, une place de maître de chapelle dans le palais de l'empereur d'Autriche: appointements élevés, résidence agréable, soins attentifs, nul souci de l'avenir, nuls risques de perdre ce poste, tout était réuni. Donizetti occupait déjà, dans la même résidence, une charge à peu près semblable, charge qui lui rapportait beaucoup et qui lui coûtait à peine une perte de temps. Berlioz refusa. Il voyageait en Allemagne à ce moment-là; sur le point de prendre une détermination il se tourne vers sa patrie, les yeux mouillés de larmes:—«Quoi! s'écrie-t-il, je ne te reverrai jamais (c'était dans les conditions du contrat); je n'aurai plus la liberté d'aller me faire traîner aux gémonies dans la fange de tes boulevards et sur les gradins de tes cirques! Mais je mourrais d'ennui, là-bas, au sein de mon opulence!»—Puis, s'adressant à ses amis, Desmarets, d'Ortigue, Dietsch, Schlesinger:—«O mes amis! je m'aperçois que je vous aime plus que tout au monde et que je ne peux pas me séparer de vous!»—Là-dessus, il repoussait les présents d'Artaxerce et reprenait avec joie le chemin de cette France adorée et maudite, qui, ayant parmi ses enfants le plus grand symphoniste du siècle après Beethoven, ne lui laissait à faire que des feuilletons. Cependant il fallait, ou que la France se trompât au sujet de ce fils (si peu dénaturé pourtant!) ou que le reste de l'Europe se trompât de son côté; le doute n'est plus permis à présent, le procès est jugé; le bon sens de l'Europe avait raison contre la frivolité de la France... Que voulez-vous? le Gaulois est né léger comme d'autres naissent
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