Le bulletin Gallimard La Pléiade Album Jules Verne Jules Verne Voyages extraordinaires Série Noire Caryl Férey Collection blanche Didier Daeninckx David McNeil Du monde entier Erri De Luca Jack Kerouac Bernhard Schlink n°493 n mai-juin-juillet 2012 Bulletin 493.indd 1 06/04/12 10:38 Écoutez lire 〈 Écouter un livre est une autre façon de lire Prix Goncourt 2011Alexis Jenni L’art français de la guerre L’art français de la guerre PRIX Lu par Philippe Caubère GONCOURT Lu par Philippe Caubère 2011 Alexis Jenni À travers l'amitié improbable entre un jeune homme désœuvr é et désenchanté et un militaire à la r etraite, peintre amateur, L'art français de la guerr e explore sans concession soixante ans de l'histoire militaire et coloniale française, bien loin de ce qu'on PARUTION MAI apprend dans les manuels d’histoir e. Alexis Jenni a une v oix qui Texte abrégé porte haut, une pensée et des opinions qu'il e xpose sans fard et il 2 CD mp3avec le concours de l’auteur Durée d’écoute 20 h manie sa plume comme une épée, avec une virtuosité redoutable. 9782070137275 2 CD MP3 • 24,90 € Philippe Caubère prête sa voix à cette fr esque fascinante et relaie avec force les questionnements de l’auteur sur l’héritage des guerres coloniales. Une lecture qui bouscule, interroge et résonne longtemps... Alix de Saint-André En avant, route ! Lu par Alix de Saint-AndréEn avant, route !
À travers l'amitiéimpr obable entre unjeunehommedésœuvr é et désenchanté et unmilitair e àlar etraite, peintre amateur, L'art français delaguerr e explore sansc oncession soixante ans del'histoiremilitaireetcolonialefrançaise,bienloindecequon' apprend danslesmanuelsd’histoir e. Alexis Jenniaunev oix qui portehaut,unepenséeet desopinionsqu'ile xposesansfardetil2 CDmp3 maniesaplumecommeuneépée,avecunevirtuositéredoutable.
Alix de Saint-André Enavant,route!LuparAlixdeSaint-André
En avant, route! Lu parAlix de Saint-André Alix de Saint-André
Pèlerinemultirécidiviste,peudouéepourlamarcheetaccrochéeà sescigar ettes, AlixdeSain t-André apris trois fois lar oute de Compostelle. D’abord, depuisSain t-Jean-Pied-de-Port, surle «cheminfrançais»,oùs’envolèrentsesidéesdeméditation1 CDmp3 solitairedansdesrefugessurpeuplés;puis,deLaCorognejusqu’àFinisterre,surle«cheminanglais»;et,enfin,depuislesbordsdeLoire,poura appellent «l e vrai chemin», celuiqu’on doit faire enpar tant dechezsoi... Depa ysages sublimesen banlieuespittoresques,ellearejointcepeupledemarcheursdetouspays,réunismoinsparlafoiqueparlesampoulesauxpieds ,quiser etrouventpourvivreàquatrekilomètres-heureuneaventurehumaine surlaquelleelleporteunregardàlafoisaffectueuxetespiègle.
En avant, route !estluparsnoatuue,rAilxntaiSde.rénd-AascevAtirécnissonéetourhumna,tomdrellenousfaitpartagersessouffrancesetsesbonheursduchemindeC ompostelle.Unebellea venture humaineetunelecturepersonnelleetprofonde.
Sylvain Tessonia2101cisiessPrixMéd DanslesforêtsdeSibérieDans les forêtsLuparSylvainTessondeLupSariSylbvaién Tresisoen Sylvain Tesson En notant minutieusement, presque quotidiennement, ses impressionsfaceausilence,sesluttespoursurvivredansunenaturehostile,sesdésespoirs,sesdoutes,maisaussisesmomentsd’extase,depaixintérieureetd’osmoseaveclanature,SylvainTessonnousfaitpartageruneexpériencehorsducommun.Finalement,«lavieencabaneapprendàpeuplerl’instant,ànerienattendredel’avenir1 CDmp3 etàacceptercequiadvientcommeunefête.Legéniedulieuaideàapprivoiserletemps».Uneexpériencecommeseulelalittératurepeutlaseulementuneaventureisolée,maisuneaventureexceptionnelleàlaportéedetous.
SylvainTesson revit sone xpérience auc œur delaR ussie enunelec ture habitée, intense et vibrante d’émotions.
Didier Blonde DIDIER BLONDE L’Inconnuedela Seine L’UNNOENCI DE LA SEINE“ endormie. O moi, ant dev faisait elle uElle était semblant. Quel secret cachait-elle derrièr e cette moue lassée qui n’était pas de son âge ? À l’instant même où le brocanteur a dit simplement «L’Inconnue de la Seine… » comme s’il faisait les présentations, j’ai reconnu la jeune G A L L I M A R Dété moulé à la morgue. ’Lanonymatn yée dont le visage a o n a jamais été levé. E lle reste retranchée derrière le rem-’ part de son secr et. Pour qui, pour quoi a-t-elle choisi la mort ? Qu a-t-elle entrevu pour en ramener ce souv enir ’ ans le domaine public, mais on ’na pas réussi à la faire parler. D.B. À quoi sert de trépaner les morts ?”
David McNeil 28 boulevarddesCapucines Unsoiràl'Olympia “Alors voilà ce que je te propose, même pour chanter un soir, et surtout pour chanter un soir, parce que c’est sans doute ton dernier grand concert, et tu peux pas le rater: je pars demain chez moi en Guadeloupe, tu m’accompagnes. Plus de bière Corsaire, plus de bars, plus de rhum, jogging avant qu’il fasse tr op chaud et deux heur es de craw Grande-Anse tous les jours, quatr e fois une demi-heur J’ai un piano, des guitares, le soir musique et chant, au lit à onze heures, le dimanche une langouste chez Lelette, pas un de plus, qu’est-ce que tu en dis ? – Moi ça me va… – Plus de bière ? – Plus de bière… – Plus de rhum ? – Plus de rhum… – Plus de copines chez Edmond ? – Même pas le dimanche ? –Mêmepasledimanche,ellesfumenttoutesdelaganja,…Tuvaspasrésister.Sansparlerde l agricole au bois bandé…It’s a deal ? ’ – It’s a deal...” Le27janvier1997,DavidMcNeildonneunc oncertexceptionnelàl’Olympiaavectous ses copains chanteurs, justea vant quelapr estigieuse sallenef asse peauneuv e. Il évoqueicisessouvenirstruculentsougravesquilelientàchacund’eux.Onnes’ennuiepasàl’évocationdecesanecdotesquir évèlentlanatureartistiqueprofondedeDavid McNeil,maisaussisonc ôtéjoyeux,sensibleet defidèlecamar ade.Cerécitestconçu commeunefête,àl’imagedececoncertoùchacunamèneunpeudesapersonnalité;lelecteurestemportédanssontourbillon.Aufildespages,onretrouveçàetlàunetracedetouslesinvités:Souchon,Voulzy,Renaud,Charlebois,JulienClercet,unpeuplusloindenous,Montand,DoisneauouChagall.