Je n étais pas seule
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Description

Pour écrire : "La vie s'éveille".
Il vous avouer que j'étais HS.

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Publié le 15 avril 2014
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

JE N’ETAIS PAS SEULE
La devise de Jacques Cœur est : »A cœur vaillant, rien d’impossible ».
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« La vie s’éveille » a été composée à plusieurs. Pour moi c’est une première, car normalement je fais cavalier seul. Même pour mes poèmes imposés, les principaux intéressés ne participaient pas à leurs élaborations. Certes ils en étaient à l’origine, mais leur contribution s’arrêtait là. Moi je me chargeais du reste. « La vie s’éveille »faisait partie d’un projet de chorale que mes amis du collectif du 17 octobre voulaient mettre en place pour cette journée mondiale, cruciale pour l’exclusion de la misère. Cette journée Mondiale a été créée par Joseph Wresinski fondateur du Mouvement ATD Quart-Monde. Initialement c’était Agir tous contre la Détresse. ATD = Agir Tous pour la Dignité.
Le collectif se compose de plusieurs associations agissant de concert pour que cette journée, ouverte à tous, soit la meilleure possible pour les participants. Chaque année l’ONU en choisit le thème que nous avons au mois de juin. Nous avons des réunions pour mettre en place et surtout organiser le déroulement des différentes activités proposées. En 2013, année sabbatique oblige, j’ai fait l’impasse sur pas mal de cessions de travail.
Un jour de juin, mon époux m’annonce de but en blanc, qu’ils avaient décidé, que j’écrirais leur chanson pour la chorale puisque dans le groupe j’étais la seule à avoir un talent de poète. Et pourquoi pas ?J’ai accepté le challenge bien que mon esprit était ailleurs. Mon cher conjoint, quand il s’est substitué à moi pour donner son feu vert concernant cet exercice périlleux, ne s’est pas rendu compte des innombrables écueils que je risquais de rencontrer. Pour sa décharge je suis sûre que malgré l’énormité des difficultés à venir, j’aurais moi-même accepté ce défi. Donc match nul entre mon mari et moi.
Mais revenons à ma réalité du moment. A mon avis, composer une chanson et écrire un poème est complètement différent. Ce n’est pas mes deux petites chansonnettes +« Prends ta guitare et rêves « d’une part et « A la fontaine » d’autre part qui vont y changer quelque chose. Bien au contraire. Itou pour mes petits morceaux de musique que j’ai créée sur des synthés. Autant j’aime écouter la musique, je suis mélomane, mais pour ce qui est de la faire, mes compétences sont nulles, archi nulles. Je n’ai aucune base de solfège. Et surtout je ne suis pas un génie musical. De plus je ne connais aucuns musiciens pour m’aider.
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Première difficulté et non des moindre le support musical. En y réfléchissant, l’idée la plus géniale que j’ai eue, a été de penser à une réécriture d’une chanson déjà faite. Mais dans quel style? Nous avons parlé avec une amie au téléphone et nous nous sommes arrêté sur de la variété française. Plus précisément du Michel Sardou. Dans le même temps elle s’est rappelée d’une de ses connaissances musicienne, jouant de l’Orgue de Barbarie qui avait un grand choix de chansons connues.
Autre point : le thème que je n’avais pas encore en ma possession. Je ne pouvais pas m’investir à écrire sur du vent. Je ne voulais pas que ma chanson soit trop longue ou courte pour la mélodie choisie et que je sois obligée de la couper. Par contre la rallonger ne me posait aucun problème. Une fois que j’ai su par l’intermédiaire de mon amie que la musicienne était partante pour cette aventure, j’ai demandé la liste de tous les morceaux que j’ai obtenus début Septembre. Sur une trentaine de morceaux, mon choix premier choix c’est porté sur « Je me voyais déjà en haut de l’affiche » de Charles Aznavour. Puis j’ai réfléchi que nos pauvres choristes amateurs auraient de la difficulté avec le flot rapide des paroles. Donc j’ai choisi « Amsterdam » de Jacques Brel pour sa dramaturgie. Et c’est là que j’ai commencé à avoir de l’inspiration. Mais je n’avais toujours pas la matière primordiale pour écrire.Je pensais aussi à la « La foule « et à « La vie en rose » d’Edith Piaf. Puis vers la fin je suis tombée sur « Paris s’éveille ». J’ai eu un petit déclic et ça a été mon coup de cœur. Pourquoi ?J’ai un souvenir heureux concernant Jacques Dutronc dans mon adolescence que je vous narrerai quand viendra le temps.
N’étant pas seule à décider. Alors, lors de la présentation des morceaux choisis au Collectif, je suis restée sur Brel, tout en souhaitant que mes arguments en faveur de Dutronc feraient mouche. La vivacité et la joie de sa musique donneraient à mes paroles une touche de légèreté guillerette surprenante.Prendre notre auditoire à contre pied aurait un impact beaucoup fort, surtout avec un sujet aussi dramatique qu’est la misère. C’est ainsi que « Paris s’éveille » fut adopté à la majorité.
Dans la foulée, mon amie m’a demandé si j’acceptais de l’aide d’une personne pour écrire le texte. « Plus on est de fous, plus on rigole » fut ma réponse. Je lui ai proposé qu’elle se serve de la Feuille de route, le mensuel d’ATD pour l’aiguiller dans son travail d’approche. Rendez-vous fut pris pour le Samedi matin suivant. Enfin de compte nous nous sommes retrouvés à 4 pour donner corps à cette réalisation+ mon compagnon. Nous avions défini l’article sur lequel bosser. Je leurs ai donné pour ma part la structure, ayant l’enfance comme point de départ et l’idée du dialogue entre le « je » et le « nous ». Nous avons même pu faire un petit clin d’œil à l’un de nos partenaires : Faso Savoir » dont l’action principale est d’envoyer des livres au Burkina- Faso. Et vous savez quoi ?
P a g e|3 Tout c’est imbriqué pilepoil. Comme si la chanson avait été écrite pour cette occasion. Que demande le peuple quand la perfection est aussi flagrante que ça ? Une chorale qui puisse l’interpréter magistralement. En si peu de temps et après moult et moult péripéties, nous avons pu la présenter au Marathon de Montpellier, dans l’après-midi et en début de soirée lors de la conférence inversée clôturant le 17 octobre de 2013. Castelnau-le-Lez le 8 février 2014
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