De L ignorance, de l errance à la prise de conscience ou Bilan pour 36 ans de Vie...
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De L'ignorance, de l'errance à la prise de conscience ou Bilan pour 36 ans de Vie...

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Description

Il était normal et indispensable qu'à la suite de "Apocalypse selon P.C. (etc)", je vous en dévoile sa "Genèse".
A vous de faire votre petit Sherlock Holmes pour voir les différents et divers changements que j'ai effectué.
Et vous m'en direz des nouvelles.
- "Elèmentaire, mon cher Watson !"

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Publié par
Publié le 19 novembre 2012
Nombre de lectures 65
Langue Français

Extrait

DE L'IGNORANCE, DE L'ERRANCE A LA PRISE DE CONSCIENCE
Ou
BILAN POUR 36 ANS DE VIE…



Qui dois-je aimer ?
Qui dois-je haïr ?



Mes Ancêtres qui ont indéniablement contribué à ma naissance.
Mon Père qui a tant brillé par sa claire et surtout obscure absence.
Ma Mère qui de par son étrange façon de m'aimer est accaparante, étouffante.
Mère possessive, envahissante, me prodiguant un amour si angoissant, si insécurisant, si déstabilisant.
Ma Fille charmante majeure, presqu'adulte, mais encore si fragile de part son innocence.
Mon Fils cet adorable bambin, si jeune mais déjà si sûr, si dur dans ses exigences.
Mes Amours passées, mais surtout ces deux inaccessibles de mon présent dont dépend,
Mon avenir à jamais bouleversé, que ce soit pour le meilleur, que ce soit pour le pire.
Enfin toutes ces Personnes qui m'ont côtoyée dans ma chienne de vie soit disant pour mon bien,
Qu'elles soient amies ou ennemies ! Qu'elles me soient chères ou indifférentes !
Incessant va et vient ! Et de me demander à chaque fois : qui est qui ?

Je ne sais combien de temps il me reste à vivre : peu m'importe !
Je ne sais quel cheminement je dois suivre, ni vers quels horizons je dois me rendre.
Je ne sais quel est le but que je dois atteindre, accomplir : à quoi cela me servirait-il ?
Quelqu’un pourra-t-il un jour me répondre à ces sempiternelles questions qui inlassablement,
Trottent jours et nuits et nuits et jours, dans ma tête depuis un certain bout de temps :
Que suis-je venue faire ici ? Pour quelles raisons obscures, moi je vis encor' ? Et bien d'autres…

Mais voilà : toujours est-il que dans le monde actuel il m'est bien difficile d'y vivre.
Monde implacable fait d'échecs, de hargne, de désillusions et de chagrins.
Monde aveugle où par fierté les torts réciproques sont toujours impossibles à accepter, à admettre.
Monde où la raison oblige l'Amour à lui céder sans aucune résistance sa première place,
Le projetant sans espoir de retour aux confins illimités de l'infini et de l'oubli.
Monde où le dialogue ne devient que trop souvent, celui des sourds-muets.
Monde cynique où règnent en maîtres incontestés, inattaquables, intouchables,
Le crime, l'hypocrisie, la trahison, l'injustice, le racisme, l'intolérance et toutes les inégalités possibles et imaginables.
Monde ignoble, d'indifférence se vautrant dans la luxure, l'orgueil, la vanité,
Monde vénal, idolâtrant, vénérant à outrance, le soi-disant indestructible dieu argent.
Monde de jungles impénétrables, inviolables où seule la loi qui sévit est celle du plus fort.
Monde intolérable, incompétent, sénile qui glorifie excessivement, l'inacceptable.
Monde tyrannique se complaisant, se fortifiant qu'au contact de la méchanceté, de la cruauté.
Monde vicieux, sournois hilare devant chaque cri de douleur et de détresse entendue.
Monde impur se putréfiant et qui dégage constamment une odeur nauséabonde.
Monde envahit inexorablement par tant et tant de démons dansant et se réjouissant aux sons de lamentations,
Une gigantesque et victorieuse sarabande que plus personne n'est capable d'arrêter,
Ce monde n'est-il fait que d'insouciance aux services des désirs et plaisirs charnels ? Où sont donc passées ces Merveilleuses et Précieuses Richesses d'Antan ?
Richesses Intérieures que l'on nommait jadis si judicieusement : Vertus et Qualités.
Foi, Amour, Espérance, pourquoi nous avez-vous définitivement quittés ?
Je ne sais vraiment plus, ni à qui, ni à quoi, me fier, me vouer !
Qu'est ce donc l'Amitié, la Fraternité ? Qu'est-ce donc la Liberté, L'égalité ?
Des mots n'ayant plus aucune raison valable d'être, d'exister ?
Des mots n'ayant plus aucune once de valeur Sacrée ?
A quoi servent les Parents ? A quoi servent les Enfants ? A quoi servent les Gens ?
Qu'à n'inculquer que l'irrespect et que l'intolérance ?
Qu'à n'enfanter que haine et que vengeance ?
Qu'à n'engendrer que la guerre et la violence ?
Qu'à renier en bloc toute la Sagesse que nos Anciens ont mis des siècles et des siècles
A connaître, à apprendre, à comprendre, à nous transmettre, la mettant sous notre protection,
Qu'avons-nous fait de leur Savoir et leur Connaissance ? Des lois que l'on s'est empressé de transgresser,
Au nom de je ne sais quelles idéologies aberrantes, mais au combien beaucoup plus attirantes enivrantes
Excitantes, envoutantes et souvent incompréhensible, évoluant et s’amplifiant au fil du temps.

Pourriture de Monde ! Tu me dégoûtes ! Sur toi j'ai envie de dégueuler.
Qu'as-tu fait à nos parents, à nos enfants et à nous-mêmes ?
Qu'as-tu fait de nos parents, de nos enfants et de nous même ?
Des corps tétanisés, des volontés avilies, et des esprits hypnotisés sous ton entière dépendance.
Pourquoi et pour quels motifs sommes-nous tous enchaînés à ta décadence, à ta déchéance ?
Entraînés dans un tourbillon incommutable, sans fin, perpétuelle ronde des, du temps, éternel recommencement. Tout devient trouble.
Où se trouve le début de la fin ? Passé, présent, futur se confondent et ne font plus qu'un ! C’est flou dans ma tête.

A l'heure où j'écris, le poids des mes actes et mes idées m'écrasent, me détruisent : constamment j'implose.
Et ma pensée, et mon esprit sont par la force des choses dans l'irrévocable obligation,
De suivre une voie incontournable tracée dans mon destin par le feu de l'Enfer.
Une route jalonnée d'embûches, de coups de sort funestes, de souffrances, de heurts,
Un sentier tragique fait que de contraintes. Un chemin sans possibilité d'erreurs
Sans aucun espoir de retour en arrière : que j'en sorte vainqueur ou bien perdante,
Pour moi sans l'ombre d'un doute, l'issue ne m'en sera toujours qu'agonie.

J'ai perdu mon bien le plus précieux, celui qui m'était interdit de perdre : mon Cœur.
L'âpreté de la vie, la perfidie des gens, la félonie du monde me l'ont pétrifié, changé en pierre.
A chaque bouffée d'oxygène soit disant indispensable à l'éclosion et à la vie sur terre,
Que je respirais, que je respire, véhiculés par mon sang se propageaient, se mélangeaient, insinueusement ces poisons inodores.
Dans mon corps véhiculés par mon sang, ils s'infiltraient méthodiquement et méticuleusement,
Prenant le temps d'assurer à chaque ramification, l’invulnérabilité et l'inviolabilité de leur invasion.
Précautionneusement, lentement mais très sûrement, ils prirent possession de la moindre petite parcelle,
Pénétrant au plus profond de mes entrailles, anéantissant radicalement tous mes éléments et de défense,
Asphyxiant une à une mes cellules, pulvérisant à tout jamais mes atomes. Et l'assaut final fut,
A mon insu, en mon propre sein minutieusement préparé. Chaque étape était une réelle victoire.

Je suis malade d'une horrible et terrible maladie, présente depuis le commencement des temps,
Qui une fois qu'elle s'est emparée de vous ne vous lâche plus. Elle est à la fois incurable, irréversible :
Gangrène, Choléra, Peste, Typhoïde, Syphilis, Variole, Sida ne sont rien à côté d'elle,
A elle seule, elle en est la Symbiose parfaite, la Perfection même que l'on trouve ici bas. Derrière son subtil goût suave, fruité, voire mielleux, se cache une adversaire redoutable.
Que je lutte ou que je me résigne, cette immonde vermine pernicieuse m'emprisonne, m'assiège,
Et resserre, jour par jour, heure par heure, minute par minute, seconde par seconde, son étreinte mortelle.
Combat d'autant plus déloyal que les forces en présences sont, indubitablement que trop inégales.
Combat déjà inscrit et gravé en lettres de feu et de sang, indélébiles au jour capital,
Jour fatidique, jour diabolique, jour inévitable de ma conception irréfléchie par mes parents insensés.

Qui que tu sois réellement et malgré les nombreux noms que l'on puisse te donner, pour moi, tu es l'imperfection originelle Jalousie !
Toi qui es à la fois ma tendre ennemie et ma pire amie : que ne ferais-je pour toi ?
En ton nom je pourrais tuer et même mourir, sans pour autant t'en vouloir, de détester ou te haïr : tu es ma croix.
Et même pour t'être agréable, je me laisserais ensorceler, envoûter, par ton charme désarmant, mais au combien puissan

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