Dickens vie aventures martin chuzzlewit 1
659 pages
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Extrait

Charles Dickens VIE ET AVENTURES DE MARTIN CHUZZLEWIT TOME I (1843) Traduction de P. LORAIN Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits » Table des matières CHAPITRE PREMIER. Qui servira d’introduction pour faire connaître la généalogie de la famille Chuzzlewit. ............5 CHAPITRE II. Où l’on présente au lecteur certains personnages avec lesquels il pourra, si cela lui plaît, faire plus ample connaissance. ....................................................... 14 CHAPITRE III. Dans lequel on présente quelques autres personnages, et qui fait suite au chapitre précédent..............42 CHAPITRE IV. Où l’on verra que, si l’union fait la force, et s’il est doux de contempler les affections de famille, les Chuzzlewit étaient la famille la plus forte et la plus douce à voir qu’il y eût au monde. .......................................................70 CHAPITRE V. Qui contient le récit complet de l’installation du nouvel élève de M. Pecksniff dans le sein de la famille de M. Pecksniff ; avec toutes les réjouissances qui eurent lieu à cette occasion, et la grande allégresse de M. Pinch..............100 CHAPITRE VI. Qui comprend, entre autres matières importantes, sous le double rapport pecksniffien et architectural, une relation exacte des progrès faits par M. Pinch dans la confiance et l’amitié du nouvel élève........ 135 CHAPITRE VII. Où M. Chevy Slyme fait voir l’indépendance de son caractère, et où le Dragon bleu perd un membre............................................................................ 159 CHAPITRE VIII. Où nous accompagnons M. Pecksniff et ses charmantes filles dans leur voyage à Londres, pour voir ce qui leur arrive en chemin. ................................................ 185 CHAPITRE IX. La ville et la maison Todgers..................... 203 CHAPITRE X. Contenant d’étranges choses qui exerceront une grande influence, en bien ou en mal, sur la plupart des événements de cette histoire. ...............................................244 CHAPITRE XI. Où certain gentleman témoigne des attentions plus marquées à certaine dame, et où les événements commencent à se dessiner................................269 CHAPITRE XII. On verra à la longue, sinon tout de suite, que ce chapitre intéresse fortement M. Pinch et d’autres personnes. – M. Pecksniff rétablit les droits de la vertu outragée. – Le jeune Martin Chuzzlewit prend une résolution désespérée. ......................................................... 302 CHAPITRE XIII. Où l’on verra ce qu’il advint de Martin et de sa résolution désespérée quand il eut quitté la maison de Pecksniff ; quelles gens il rencontra, quelles épreuves il eut à supporter, et quelles nouvelles il apprit. ...........................336 CHAPITRE XIV. Dans lequel Martin fait ses adieux à la dame de ses pensées et honore un humble individu dont il veut faire la fortune, en le plaçant sous sa protection..........370 CHAPITRE XV. Sur l’air de : Salut, Colombie ! ..................387 CHAPITRE XVI. Martin quitte le noble et fin voilier américain le Screw, et débarque dans le port de New-York, aux États-Unis. – Il fait quelques connaissances et dîne dans une pension bourgeoise. – Détails sur ces événements.401 CHAPITRE XVII. Martin élargit le cercle de ses connaissances ; il augmente son fonds d’expérience, et trouve une excellente occasion d’en comparer les résultats personnels avec ceux de l’expérience acquise par Lummy Ned de Salisbury, d’après le récit que lui en a fait son ami M. William Simmons. .......................................................... 438 – 3 – CHAPITRE XVIII. En relation d’affaires avec la maison Anthony Chuzzlewit et fils, d’où l’un des associés se retire d’une manière tout à fait inattendue. ...................................469 CHAPITRE XIX. Le lecteur est mis en rapport avec certains industriels, et verse une larme sur la piété filiale du bon M. Jonas............................................................................... 488 CHAPITRE XX. Qui sera un chapitre d’amour. .................. 513 CHAPITRE XXI. Nouvelles expériences de l’Amérique. – Martin prend un associé et fait une acquisition. – Renseignements sur Éden, d’après le plan ; item sur le lion britannique ; item sur la nature de la sympathie professée et exercée par l’association des Sympathisants réunis pour les toasts à l’eau ; autrement dite : WATERTOAST ASSOCIATION......................................................................537 CHAPITRE XXII. Où l’on verra que Martin devint un lion pour son propre compte, et par quelle raison il le devint. ... 572 CHAPITRE XXIII. Martin et son associé prennent possession de leur domaine. Excellente occasion pour donner de nouveaux détails sur Éden. .................................589 CHAPITRE XXIV. Où l’on verra comment ont marché certaines affaires intimes d’amour, de haine, de jalousie et de vengeance. ....................................................................... 605 CHAPITRE XXV. Lequel touche en partie à des secrets de profession, et fournira au lecteur quelques aperçus assez curieux sur l’intérieur d’une chambre de malade. ...............632 À propos de cette édition électronique.................................659 – 4 – CHAPITRE PREMIER. Qui servira d’introduction pour faire connaître la généalogie de la famille Chuzzlewit. Comme il n’est personne, soit dame, soit gentleman, pour peu qu’il ait quelque prétention à compter dans la société des gens comme il faut, qui puisse se permettre de montrer de la sympathie pour la famille Chuzzlewit, à moins de se bien assu- rer d’abord de l’extrême ancienneté de sa race, on apprendra avec une grande satisfaction que, sans le moindre contredit, elle descendait en ligne directe d’Adam et Ève, et que, vers ces der- niers temps, elle avait ses intérêts étroitement liés à l’agriculture. Si un esprit envieux ou malicieux donnait à enten- dre qu’un Chuzzlewit, dans une des périodes des annales de la famille, ait pu déployer un peu trop d’orgueil de caste, cette fai- blesse mériterait, à coup sûr, moins de blâme que d’indulgence, si l’on veut bien tenir compte de l’immense supériorité de cette maison sur le reste de l’humanité, eu égard à la haute antiquité de son origine. C’est un fait remarquable que s’il y a eu, dans la plus an- cienne famille de qui nous ayons souvenir, un meurtrier et un vagabond, nous sommes sûrs d’en rencontrer bien d’autres dans les chroniques de toutes les familles anciennes, qui ne sont el- les-mêmes que la répétition uniforme de ces mêmes traits de caractère. Il y a plus : on peut poser en principe général que plus grand est le nombre des ancêtres, plus grande est la somme des meurtres et du vagabondage. En effet, aux temps reculés, ces deux sortes de distraction, qui joignaient à un agréable délas- – 5 – sement le moyen alléchant de réparer les fortunes endomma- gées, étaient à la fois l’occupation noble et la récréation hygiéni- que des gens de qualité dans ce monde. En conséquence, on éprouvera une inexprimable consola- tion, un véritable bonheur à apprendre que, dans les diverses périodes de notre histoire nationale, les Chuzzlewit furent étroi- tement liés à plusieurs scènes de carnage et d’émeutes sanglan- tes. On se rappelle en outre à leur sujet que, couverts de la tête aux pieds d’un acier à toute épreuve, ils conduisirent fréquem- ment à la mort, avec un courage invincible, leurs soldats qu’ils poussaient devant eux à coups de fouet, et qu’ensuite ils retour- naient gracieusement au manoir retrouver leurs parents et leurs amis. On ne saurait mettre en doute qu’un Chuzzlewit au moins ne soit venu à la suite de Guillaume le Conquérant pour gagner, comme disaient les Normands. Cependant il ne paraît pas pro- bable que cet illustre aïeul ait, postérieurement à cette époque, gagné grand’chose auprès de ce monarque : car la famille ne semble pas avoir jamais été distinguée grandement par la pos- session de domaines territoriaux. Et chacun sait parfaitement, pour la distribution de cette sorte de propriété entre ses favoris, jusqu’à quel point le conquérant normand poussait la libéralité et la reconnaissance, vertus qu’il n’est pas rare de rencontrer chez les grands hommes, lorsqu’il s’agit de faire des largesses avec ce qui appartient à autrui. Ici, peut-être, il convient que l’historien fasse un temps d’arrêt pour se réjouir de l’énorme quantité de valeur, de sa- gesse, d’éloquence, de vertu, de gentilhommerie, de noblesse véritable, que l’invasion normande paraît avoir apportée en An- gleterre, et que la généalogie de chaque famille antique fait ce qu’elle peut pour exagérer encore : et, comme il est hors de doute qu’elle eût été tout aussi considérable, aussi féconde en longues séries de chevaleresques descendants, quand bien – 6 – même Guillaume le Conquérant eût été Guillaume le Conquis, cette légère différence aurait peut-être changé les noms et les familles, ce qui importe peu, mais sans détruire la noblesse, ce qui est très-consolant. Irrécusablement, il y eut un Chuzzlewit dans la conspira- tion des poudres, si Fawkes lui-même, le traître par excellence, ne fut pas un rejeton de cette remarquable race : et rien ne se- rait plus facile à admettre, en supposant, par exemple, qu’un autre Chuzzlewit, appartenant à une génération précédente, eût émigré en Espagne et, là, eût épousé une femme indigène, de qui il eût un fils au teint olivâtre. Cette conjecture vraisemblable est fortifiée, sinon absolument confirmée, par un fait qui ne saurait manquer d’intéresser les personnes curieuses de suivre à la trace et de reconnaître la tradition des goûts héréditaires dans la vie des générations subséquentes, qui reproduisent ain- si, à leur insu, la physionomie de leurs ancêtres. Il est à remar- quer que, dans ces derniers temps, plusieurs Chuzzlewit, après avoir
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