=1^ —1^ ^co HOLBEIN OEUVRE DU MAITRE L.' E>sL- 232 -REPRODUCTIONS NOUVELLE COLLECTION DE5CIAS5IQUES DE L'ART MACMETTE&C? L'ŒUVRE DE HOLBEIN LE JEUNE H. 0,435. L. 0,342 Portrait de l'Artiste Vers 1523-1524 HANS HOLBEIN LE JEUNE L'ŒUVRE DU MAITRE OUVRAGE ILLUSTRÉ DE 252 GRAVURES LIBRAIRIE PARIS, 79 HACHETTE ST 1912 & QE BOULEVARD GERMAIN l:sqiiisse'(l'uiiÉ, peinture ijurale D^sin à la pliime. British .Muséum, Londres HANS HOLBEIN SA VIE ET SON peintre HANS HoLBEiN, demeure allemand de un époque nôtre et à la la ŒUVRE fut première moitié du XVI'' siècle, maître incontesté à son de la vignette et surtout celui du portrait. Son nom évoque le nom d'ALBERi Durer, comme de Durer la évoque le sien la ; ainsi la tradition se plaît-elle à rapprocher deux artistes dont chro- nologie et Durer forme, est communauté d'origine ne sauraient atténuer les différences profondes. fils du Moyen-Age; son génie âpre et ultra-romantique se complaît dans un symbolisme ardent, fanatique la même ; il vît pour de l'idée qui chez et lui maîtrise toujours la dépasse parfois; Holbein, merveilleux d'équilibre épris seulement la de pondération, un des et réaliste sans excès, de nature et vérité, apparaît comme fruits les plus savoureux ...
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^co
HOLBEIN OEUVRE DU MAITRE
L.'
E>sL-
232 -REPRODUCTIONS
NOUVELLE
COLLECTION
DE5CIAS5IQUES
DE L'ART
MACMETTE&C?
L'ŒUVRE DE HOLBEIN LE JEUNE
H.
0,435. L. 0,342
Portrait de l'Artiste
Vers 1523-1524
HANS HOLBEIN
LE JEUNE
L'ŒUVRE DU MAITRE
OUVRAGE
ILLUSTRÉ DE 252 GRAVURES
LIBRAIRIE
PARIS, 79
HACHETTE
ST
1912
& QE
BOULEVARD
GERMAIN
l:sqiiisse'(l'uiiÉ,
peinture ijurale
D^sin
à la pliime.
British
.Muséum, Londres
HANS HOLBEIN
SA VIE ET SON
peintre HANS HoLBEiN, demeure allemand de un époque nôtre
et à
la la
ŒUVRE
fut
première moitié du XVI'' siècle,
maître incontesté
à
son
de
la
vignette et surtout
celui
du
portrait.
Son nom évoque
le
nom
d'ALBERi Durer,
comme
de Durer
la
évoque
le
sien
la
;
ainsi la tradition se plaît-elle à rapprocher
deux
artistes
dont
chro-
nologie et
Durer
forme,
est
communauté d'origine ne sauraient atténuer les différences profondes. fils du Moyen-Age; son génie âpre et ultra-romantique se complaît dans un
symbolisme ardent, fanatique
la
même
;
il
vît
pour de
l'idée qui
chez
et
lui
maîtrise toujours
la
dépasse parfois; Holbein, merveilleux d'équilibre
épris seulement
la
de pondération, un des
et
réaliste
sans excès,
de nature
et
vérité, apparaît
comme
fruits
les
plus savoureux de
Renaissance.
Durer
représenta noblement sa patrie
son temps;
Holbein
illustre l'art universel
et l'humanité.
le
A
la
figure d'apôtre de
Durer (') s'oppose
ferme
et plein
visage qu'on montre au
Musée de Bâle comme
que caractérisent
Ils
celui
de Holbein (Frontispice)
et plus
encore
le
portrait
des
Offices (p. 134) qui le représente à quarante six ans, l'année
l'énergie,
le
même
de sa mort: visage
une force un peu brutale, des maxillaires empreints de volonté,
ils
des yeux à détourner
intelligent;
regard, tant
sont scrutateurs.
fut
suffiraient à prouver, n'étaient cent autres preuves,
intelligence
artistique
qui
que Holbein dégage immédiatement le trait
et
extrêmement
juste,
compose
comme
quelle
le
il
la
nature crée,
exécute avec rapidité
précision;
intelligence pratique, à lale
dut l'habile ordonnance de sa vie, sa promptitude à prendre
meilleur parti,
moyen de monter
(')
toujours quand autour de
la
lui
tout s'écroulait; intelligence
compor-
Voir ALiitRr Dcher (Frontispice) dans
même
collection.
HoLBEiN
tant
i.E
Jeune
une étonnante faculté d'assimilation, de celle qui met l'homme à la hauteur des choses et des événements et, qui plus est, au niveau de la classe sociale que lui ouvre son talent. Enfant d'artisan, sans instruction première ni grande éducation, puisque tout jeune encore
à
il
quitta le toit paternel
et les
pour gagner sa
vie,
Holbein, protégé d'ERASME,
accueilli
Amerbach, reçu à Londres par Thomas More et devenu peintre ordinaire d'HENRV VIII, vécut en Suisse dans ce milieu de savants et de patriciens que formaient les grands imprimeurs bâlois, en Angleterre dans un monde de
Bâle par les Froben
gros bourgeois
et
de hauts ecclésiastiques,
enfin, à la cour
même, sans que
sa con-
duite permît de le traiter autrement qu'en égal et en ami.
Sa première jeunesse avait été sinon orageuse, du moins peu recommandable; son le traitait, en mots criJs, d'Epicurien; il aimait la fête et on cite de lui des farces de rapin, et quelques uns de eut affaire aux soldats du guet
indulgent protecteur Erasme,
;
ses dessins sentent
la
salle
de garde.
Mais
vite
il
jeta sa
gourme
-'
.
et,
marié de bonne
heure, soigna son
avenir.
Affilia-
tions
-J^-'
,
relations,
il
traités,
ne né-
gligea rien, ayant
assez
de
faire
cœur
preuve
pour
d'affection, ne la
poussant pas jusqu'au
sacrifice;
nes'embarrassant
/-,'«
'
'4
'^.
'hissée
P3S de sa femme, Bâle à
^'î
.,
I
quand
il
habita
Londres, mais de-
mandantauGrand
Conseil qu'il
fît
lui
une pension.
peutet
Hans Holbein
Ambroise et Hans, fils du M.iilre le Vieux. Crayon d'argent. Cabinets des Estampes, Berlin
Arriviste
èUC Un peu,
qui
dut
bien
regretter
de
mourir trop
tôt
pour voir son
petit-fils,
anobli
par
l'empereur,
devenir
baron de Hoi.beinsberg.