Histoire des Plus Célèbres Amateurs Étrangers par Antoine Jules Dumesnil
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Histoire des Plus Célèbres Amateurs Étrangers par Antoine Jules Dumesnil

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Publié le 08 décembre 2010
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Langue Français

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The Project Gutenberg EBook of Histoire des plus célèbres amateurs étrangers: espagnols, anglais, flamands, hollandais et allemands et de leurs relations avec les artistes., by Jules Dumesnil This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.net Title: Histoire des plus célèbres amateurs étrangers: espagnols, anglais, flamands, hollandais et allemands et de leurs relations avec les artistes. Author: Jules Dumesnil Release Date: August 8, 2008 [EBook #26211] Language: French Character set encoding: ISO-8859-1 *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK HISTOIRE DES PLUS CELEBRES AMATEURS *** Produced by Chuck Greif and the Online Distributed Proofreading Team at http://www.pgdp.net (This file was produced from images generously made available by the Bibliothèque nationale de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr)
HISTOIRE DES PLUS CÉLÈBRES AMATEURS ÉTRANGERS Espagnols, Anglais, Flamands, Hollandais et Allemands ET DE LEURS RELATIONS AVEC LES ARTISTES PAR J.-G. DUMESNIL Membre du conseil général du Loiret, de la Société archéologique de 'lOrléanais, de la Société de 'lHistoire de France et de la Légion d'honneur. Vitam excoluere per artes. TOME V AMATEURS ESPAGNOLS 1500-1543 Philippe II;—Gio. Bat. Castaldi;—Franc. Vargas;—Ant. di Leva; Le duc d'Albe;—les marquis de Pescaire et del Vasto; Les cardinaux de Granvelle et Pacheco. Don Diego Hurtado de Mendoza. Le comte-duc d'Olivarès et Philippe IV. —— AMATEURS ANGLAIS 1585-1646 Thomas Howard, comte d'Arundel; Georges Villiers, duc de Buckingham; Le roi Charles 1er. —— AMATEURS FLAMANDS 1560-1666 Nicolas Rockox et Gaspar Gevaërts, Amis de Pierre-Paul Rubens. —— AMATEURS HOLLANDAIS 1596-1700 Constantin Huygens; Utenbogard;—le bourgmestre Jean Six. —— AMATEURS ALLEMANDS 1470-1768 Bilibalde Pirckheimer, Érasme et Albert Durer. Jean Winckelmann. M. de Hagedorn;—le comte de Brühl;—Auguste III;—M. de Heinecken; Le cardinal Passionei;—Raphaël Mengs;—le cardinal Albani; Le baron Stosch;—le comte Firmian. —— PARIS VVEJULES RENOUARD Éditeur de l'Histoire des Peintres de toutes les Écoles 6, RUE DE TOURNON —— 1860
TABLE DES MATIÈRES AVERTISSEMENT AMATEURS ESPAGNOLS PHILIPPE II GIO. BAT. CASTALDI; FRANC. VARGAS; ANT. DI LEVA; LE DUC D'ALBE; LES MARQUIS DE PESCAIRE ET DEL VASTO; LES CARDINAUX DE GRANVELLE ET PACHECO. DON DIEGO HURTADO DE MENDOZA 1500-1575 CHAPITRE Ier.—La conquête de l'Italie inspire le goût des arts aux grands seigneurs espagnols. Préférence qu'ils accordent à 'lécole vénitienne.Philippe II, G. Perez et le Titien.Tableaux de ce maître pour G.-B. Castaldi.—F. Vargas, A. di Leva, le duc d'Albe, les marquis de Pescaire et del Vasto, les cardinaux de Granvelle et Pacheco.—1500-1564. CHAPITRE II.Hurtado de Mendoza.—Sa naissance et son éducation.—Son ambassade à—Don Diego Venise; sa liaison avec le Titien, l'Arétin et le Sansovino.—Service signalé qu'il rend à ce dernier. —Son altercation avec le pape Paul III.—Il est rappelé en Espagne, tombe en disgrâce et est mis en prison à la suite d'une querelle dans le palais de Philippe II.—Son exil à Grenade.—Ses travaux dans cette ville.—Ses relations avec sainte Thérèse.—Il meurt à Madrid.—Examen de ses œuvres. —Sonnet de Cervantès sur Mendoza.—1503-1575. LE COMTE-DUC D'OLIVARÈS 1587-1645 CHAPITRE III.caractère du comte-duc d'Olivarès.—Il devient le favori du—Naissance, éducation, prince des Asturies, fils et héritier présomptif du roi Philippe III.—1587-1621. CHAPITRE IV.—Avènement de Philippe IV.—Son caractère, son amour des lettres et des arts, son goût et son talent pour la peinture, qu'il avait apprise de don Juan Bautista Mayno. 1621-1665. CHAPITRE V.Philippe IV.—Éclat des écoles de Tolède, Valence et Séville.—Les arts à Madrid sous —Vincencio Carducho, Eugenio Caxes et Angelo Nardi, peintres ordinaires du roi.—1621-1665. CHAPITRE VI.—Naissance de Velasquez[586].—Il entre dans l'atelier de Francisco Pacheco.—Science profonde de cet artiste.Analyse de son livre sur 'lArt de la peinture. 1599-1650. CHAPITRE VII.—Commencements de Velasquez à la cour.—Portraits de Gongora, de Juan de Fonseca et du jeune roi Philippe IV.—1622-1623. CHAPITRE VIII.—Le prince de Galles à Madrid.—Négociations pour son mariage avec l'infante Marié .—Divertissements à la cour.—Principaux amateurs de peinture.—Olivarès et leBuen Retiro. —Représentation d'Autos sacramentales.—Goût du prince de Galles pour les œuvres d'art.—1623. CHAPITRE IX.tpru enellse.uRce de Ga du prinicérétipapéDp tr.engapsE'l te reeretglAnl'e tr —Premier portrait équestre de Philippe IV par Velasquez.—Son succès.—Sonnet de Pacheco à cette occasion; honneurs et récompenses accordés à Velasquez.—Portrait d'Olivarès.—Tableau de 'lexpulsion des Maures.1623-1628. CHAPITRE X.—Rubens envoyé à Madrid pour négocier la paix.—Emploi de son temps pendant son séjour; portraits de Philippe IV, d'Olivarès, et autres peintures.—1628-1629. CHAPITRE XI.—Voyage de Velasquez en Italie.—Ses études à Rome.—Tableaux qu'il exécute dans cette ville.—Accueil qu'il reçoit du roi à son retour.—Indication de quelques-uns de ses ouvrages. —1629-1631. CHAPITRE XII.—Artistes italiens au service de Philippe IV.—Juan Bautista Crescenzio, Pompeo Leoni.—Le Panthéon de l'Escurial.—Le Buen Retire.—Cosimo Lotti.—Baccio del Bianco.—Angel Michele Colonna et Agostino Mitelli.—Pietro Tacca et la statue équestre de Philippe IV.—1621-1665. CHAPITRE XIII.—Principaux artistes espagnols du temps de Philippe IV.—José Ribera, Francisco Herrera le vieux et son fils, Francisco Collantès, Alonso Cano, D. Bartolomè Estevan Murillo, Juan Martinès Muntañès.—1621-1665. CHAPITRE XIV.—Disgrâce du comte-duc d'Olivarès.—Histoire de son fils naturel Julien, d'après le père Camille Guidi.—Velasquez reste fidèle au comte-du—Portrait inachevé de Julien.—1643-1645. AMATEURS ANGLAIS THOMAS HOWARD, COMTE D'ARUNDEL 1585-1646 CHAPITRE XV.peinture anglaise jusqu'au dernier siècle.—Règne de Charles 1—Infériorité de la er, la plus brillante époque pour les arts en Angleterre.—Protection que ce prince leur accorde, due, en partie, à la rivalité du duc de Buckingham et du comte d'Arundel.—Portrait du comte par lord Clarendon.—Opinions contraires de Richard Chandler, d'Horace Walpole et d'autres.—Biographie abrégée du comte, ses voyages en Italie, ses acquisitions d'objets d'art.—Sa liaison avec Rubens et Van Dyck.—Ses portraits.—Encouragements qu'il accorde à plusieurs artistes.—L'architecte Inigo Jones, les sculpteurs Nicolas Stone, Leseur et Fanelly.—Collections du comte d'Arundel.—1585-1630. CHAPITRE XVI.—Principaux amateurs anglais du temps de Jacques 1er et de Charles 1er.—Les comtes de Pembroke et de Suffolk, les lords Hamilton et Alb. Montague.—Georges Williers duc de Buckingham.—Sa liaison avec Rubens, dont il achète le cabinet.—Il se sert des ambassadeurs anglais à Constantinople et à Venise pour se procurer des objets d'art.—Balthasar Gerbier, son agent dans les Pays-Bas.—Acquisition de la galerie des ducs de Mantoue pour Chartes 1er.—Buckingham est assassiné par Felton.—1590-1628. CHAPITRE XVII.Junius, bibliothécaire du comte d'Arundel, et son traité—Franciscus De pictura veterumcet ouvrage.—Approbation qu'il reçoit de H. Grotius, de Van Dyck.—Analyse et citations de et de Rubens.—Effet produit en Angleterre par l'arrivée des marbres achetés par le comte d'Arundel. —Leur explication par Selden.—Opinion de Rubens.—Collection d'antiques àArundel-House. —1589-1636. CHAPITRE XVIII.drni reFreuee'pmII.and ellA ne lednurA' ldes rè pe,gnmamAab comte dssade du —Extraits du journal de cette mission publié par W. Crowne.—Description des collections de 'lempereur Rodolphe, à Prague, et du palais de Wallenstein.Récit de la mort de ce général. Représentation donnée en 'lhonneur du comte parles jésuites de Prague.Il fait l'acquisition, à Nuremberg, de la bibliothèque de Pirckheimer.—Retour du comte en Angleterre.—1636. CHAPITRE XIX.—Le graveur Wenceslas Hollar, attaché au service du comte d'Arundel, et ses principales œuvres.—Portrait du Sicilien Blaise de Manfre, célèbre faiseur de tours.—Autres portraits gravés par Hollar.—Jérôme Lanicre, les deux Van der Borcht.—1636-1646. CHAPITRE XX.années du comte d'Arundel en Angleterre.—Il quitte sa patrie et se fixe à—Dernières Padoue.—Il y meurt en 1646.—Sort de ses collections.—Renommée attachée à sa mémoire.—1637-1646. AMATEURS FLAMANDS NICOLAS ROCKOX ET GASPAR GEVAËRTS 1560-1666 CHAPITRE XXI.—Célébrité acquise à la ville d'Anvers par ses artistes.—Réputation des peintres anversois du temps d'Albert Durer et de Hans Holbein.—Culture des sciences et des lettres à Anvers. —L'imprimeur Christophe Plantin.—Richesses et luxe des négociants d'Anvers.—Déclin de la prospérité d'Anvers sous Philippe II.—Gouvernement d'Albert et d'Isabelle.—1454-1598. CHAPITRE XXII., éducation et cmoemcnmenestd  eNssiaecnase trap lI.snebuRSe.lita'I lurpo études à Venise, Mantoue, Bologne, Florence et Rome.—Son premier voyage en Espagne.—Il revient à Mantoue et retourne à Rome, où il trouve son frère Philippe.—Il travaille avec lui aux deux livres desElectorum.—Il visite Milan et Gênes.—1577-1608. CHAPITRE XXIII.—Rubens revient à Anvers, en apprenant la maladie de sa mère.—Il se fixe dans cette ville, y épouse Isabelle Brant et s'y bâtit une maison.—Origine de son tableau dela Descente de Croix, et part de Nicolas Rockox dans la commande de ce chef-d'œuvre.—Notice sur cet ami de Rubens.—Tableaux que le peintre exécute pour lui.—Autres amateurs anversois pour lesquels Rubens a travaillé.—1608-1640.
CHAPITRE XXIV.—Gaspar Gevaërts, ami intime de Rubens.—Sa naissance, sa famille, son éducation, son premier ouvrage.—Il sert d'intermédiaire aux relations de Peiresc avec Rubens. —1595-1620. CHAPITRE XXV.—Le baron de Vicq, l'abbé de Saint-Ambroise et la galerie de Marie de Médicis. —Rubens à Paris, se lie avec Peiresc, M. de Valavès et les frères Dupuy, et entretient avec eux une active correspondance.—1621-1627. CHAPITRE XXVI.—Second voyage de Rubens en Espagne.—Il fait, pour Gevaërts, des recherches dans les manuscrits grecs de Marc-Aurèle, à 'lEscurial.Intelligence supérieure de Rubens.Passage d'une de ses lettres à Gevaërts, où il lui recommande son fils Albert, après la mort d'Isabelle Brant. —1628-1629. CHAPITRE XXVII.tereer. r'lnAlgonImpressievnA à tneiver sou prtparet  ersubend, RadriDe M que produit sur lui la vue de ce pays.Lettre à Gevaërts à 'loccasion de la mort de la femme de ce dernier.—Il déplore les lenteurs qui retardent la paix.—Ses relations avec les familles Van Halmale et Clarisse, d'Anvers.—1629-1630. CHAPITRE XXVIII.—Retour de Rubens à Anvers.—Son second mariage avec Héléna Forment.—Il s'éloigne des affaires publiques, et consacre tout son temps au travail et à ses amis.—Ses sentiments intimes exposés dans ses lettres à Peiresc.—1630-1636. CHAPITRE XXIX.peintures et cartons exécutés par Rubens pour l'entrée à—Monuments décoratifs, Anvers de 'larchiduc Ferdinand.Inscriptions et vers latins composés par Gevaërts pour cette circonstance.—Description de quelques-unes des inventions exécutées par Rubens, ou sous sa direction.—Le prince Ferdinand va visiter Rubens malade de la goutte.—1633. CHAPITRE XXX.—Dernières années de Rubens: il travaille tant que la goutte le lui permet.—Il s'occupe de la gravure de ses œuvres: sa manière de diriger ses élèves graveurs.—Portrait de Gevaërts, peint par Rubens et gravé par Paul Pontius.—Mort de Rubens.—Gevaërts et Rockox lui survivent.—Son épitaphe par Gevaërts.—Règle de conduite observée par Rubens, Rockox et Gevaërts.—Génie de Rubens: accord du bon et du beau.—1633-1666. AMATEURS HOLLANDAIS CONSTANTIN HUYGENS UTENBOGARD,LE BOURGMESTRE JEAN SIX 1596-1700 CHAPITRE XXXI.du génie de Rembrandt.—Accusations dirigées centre sa vie et son—Originalité caractère, réfutées par ses liaisons avec les hommes les plus honorables de son temps.—Constantin Huygens, ses portraits par Van Dyck et Mireveldt.—Jean de Bisschop lui dédie la première partie de ses gravures de statues antiques.—Relations de Rembrandt avec C. Huygens; tableaux pour le stathouder Frédéric Henri.—Rembrandt donne un tableau à Huygens.—Le receveur Utenbogard, ami de Rembrandt et de Jean de bisschop.—1596-1700. CHAPITRE XXXII.—Gloire de la Hollande à la paix de Munster.—L'hôtel de ville d'Amsterdam, bâti par Van Campen.—Jean Six, sa famille et son éducation.—Le poëte Vondel.—LeMariage de Jason et de Creuse, tragédie de Six, avec une eau-forte de Rembrandt.—Portrait du bourgmestre. —Paysages de Rembrandt.—Le docteur Tulp, beau-père de Six, et laLeçon d'analomie.—Gravures de tableaux modernes dédiées à J. Six par J. de Bisschop.—Obscurité des dernières années de Rembrandt.—Mort de Six.—1618-1700. AMATEURS ALLEMANDS BILIBALDE PIRCKHEIMER 1470-1530 CHAPITRE XXXIII.—Illustration ancienne, à Nuremberg, de la famille Pirckheimer.—Éducation de Bilibalde, terminée en Italie.—Son retour et son mariage.—Il commande le contingent nurembergeois à 'larmée de l'empereur Maximilien.Sa relation de la guerre contre les Suisses.1470-1499. CHAPITRE XXXIV.—Pirckheimer, à la paix, rentre à Nuremberg et s'éloigne des affaires publiques. —Ses études: il recherche les livres et les manuscrits.—Ses traductions et ses publications.—Il se lie avec un grand nombre de savants, particulièrement avec Érasme.—Son intimité avec Albert Durer. —Tableau de l'artiste représentant les derniers moments de la femme de son ami.—1500-1505. CHAPITRE XXXV.—Voyage de Durer à Venise.—Ses lettres à Pirckheimer.—Portraits de Bilibalde dans plusieurs tableaux de Durer et séparément.—Confiance de l'artiste dans le goût de son ami. —Pirckheimer traduit du grec en latin lesCaractères de Théophraste, et les dédie à Durer.—1506-1527. CHAPITRE XXXVI.—Relations d'Érasme avec Pirckheimer et Durer.—Voyage d'Albert dans les Pays-Bas.—Portraits d'Érasme par Durer et Holbein.—Amour d'Érasme pour l'indépendance. —1518-1526. CHAPITRE XXXVII.—Missions que remplit Pirckheimer dans l'intérêt de sa patrie.—Sa retraite définitive des affaires publiques.—Le char triomphal de l'empereur Maximilien, dessiné et gravé par Durer, et décrit par Pirckheimer.—Agitation de l'Allemagne, chagrins de Bilibalde.—1512-1527. CHAPITRE XXXVIII.—Mort d'Albert Durer, regrets de Pirckheimer, sentiments d'Érasme.—Épitaphe de Durer.—Dernières années de Bilibalde.—Gravure faisant allusion à ses chagrins.—Mort de Pirckheimer.1528-1530. JEAN WINCKELMANN 1717-1768 CHAPITRE XXXIX.—Naissance de Winckelmann.—Pauvreté de ses parents.—Ses études à Steindall. —Le recteur Toppert.—Voyage à Berlin et retour à Steindall.—Il devient précepteur.—Il veut se rendre en France.—Il est admis co-recteur à Seehausen.—1717-1748. CHAPITRE XL.—Le comte de Bunau et son Histoire de l'Empire.—Winckelmann demande à être attaché à son service.—Il est admis à travailler dans sa bibliothèque à Nöthenitz.—Son collaborateur Franken.—Travaux à Nöthenitz.—Voyages à Dresde.—Le nonce Archinto. Conversion de Winckelmann au catholicisme.—1748-1754. 427 CHAPITRE XLI.—Winckelmann à Dresde.—Le peintre Œser, l'antiquaire Lippert.—M. de Hagedorn. —Christian Gottlob Heyne.—Le comte de Brühl, Auguste III, M. de Heinecken.—Le musée de Dresde.—Acquisitions faites en Italie et ailleurs.—État des tableaux pendant un siècle, leurs restaurations.1754-1755. CHAPITRE XLII.—Artistes attachés à la cour d'Auguste III.—Premier ouvrage de Winckelmann: Réflexions sur l'imitation des artistes grecs dans la peinture et la sculpture.—1755. CHAPITRE XLIII.éDe  drtpalmkencWiruop nnailatI'l e.Il visite Vensi eteB logoen , detcees ànd Rome chez Raphaël Mengs.—Emploi de son temps dans celle ville.—Il fait la connaissance du cardinal Passionei, et visite les galeries.—Le sculpteur Cavaceppi.—La statue de la villa Ludovisi. —Sentiments patriotiques de Winckelmann, en apprenant les malheurs de la Saxe.—Ses études. —Première idée de sonHistoire de l'art.—Sa vie, ses amis à Rome.—1753-1758. CHAPITRE XLIV.le comte de Firmian.—Retour à Rome et—Voyage à Naples.—Le marquis Tanucci, voyage à Florence.—Le baron de Stosch et ses collections.—Winckelmann rédige en français le catalogue de ses pierres gravées —1758-1759. . CHAPITRE XLV.—Winckelmann attaché au cardinal Albani.—Notice sur ce prélat, sur sa villa et ses collections d'antiquités.—Le plafond de Raphaël Mengs; portraits de Winckelmann.—1759-1762. CHAPITRE XLVI.—Nouveaux voyages à Naples.—Sir W. Hamilton, d'Hancarville, le baron de Riedesel.—Excursion au Vésuve.—Opuscules composés à Rome.—Winckelmann sert decicerone aux étrangers de distinction.—Son opinion sur les Anglais, les Allemands et les Français.—Sa correspondance.—Ses regrets, en apprenant la mort du comte de Bunau.—1762. CHAPITRE XLVII.—Winckelmann nommé Président des antiquités de Rome, et, plus tard,Scrittore greco, à la bibliothèque du Vatican—Il publie sonHistoire de l'art.—Critiques que lui attire cet ouvrage.—Mystification à laquelle il se trouve exposé.—Autres ouvrages de Winckelmann.—1763-1767. CHAPITRE XLVIII et dernier.—Bonheur et liberté dont Winckelmann jouissait à Rome.—Ses villégiature à Castel-Gandolfo et Porto-d'Anzio.—Son admiration passionnée de la nature.—Le roi de Prusse essaye de 'lattirer à Berlin.Son désir de revoir 'lAllemagne.Il se met en route pour ce pays.—Sa tristesse en s'éloignant de Rome.—Il abrège son voyage et revient de Vienne à Trieste.—Il est assassiné dans cette ville par un repris de justice.—Ses dispositions testamentaires.—Monument qui lui est érigé à Rome.—Appréciation de son influence.—1767-1768. FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.
AVERTISSEMENT Il y a dix ans, me trouvant à Rome pour y passer l'hiver, 'lidée me vint, en admirant les fresques de Raphaël, de faire des recherches sur sa vie intime. Je fus ainsi amené à étudier ses relations avec Balthasar Castiglione, son meilleur ami. Ayant communiqué ce travail à quelques artistes, aussi distingués par le talent que par leur connaissance de l'histoire de l'art, ils voulurent bien m'engager à le continuer; et c'est par suite de leurs encouragements que j'ai successivement publié 'lHistoire des plus célèbres amateurs italiens et français. Aujourd'hui, j'offre au public le cinquième et dernier volume de cette histoire, contenant celle des plus célèbres amateursespagnols,anglais,flamands,hollandaisetallemands. Je n'ignore pas tout ce qui me manque pour être à la hauteur d'un si vaste sujet; mais j'ai 'lespoir que les véritables amis de 'lart, tant en France qu'à l'étranger, en considération de ce que j'ai le premier ouvert cette route, voudront bien redresser les erreurs et les omissions que j'ai pu commettre. Ce n'est pas sans un vif regret que je vois arriver la fin de ces recherches, qui ont rempli la meilleure part de ma vie. Mais, quel que soit le sort réservé à cet ouvrage, je remercie Dieu de m'en avoir envoyé 'lidée; car je dois à ces attachantes études de mieux comprendre les œuvres de l'art, de connaître les hommes qui, depuis la Renaissance, les ont aimées et encouragées, et d'estimer le caractère des principaux maîtres à l'égal de leur génie. Puiseaux (Loiret), 15 octobre 1859.
AMATEURS ESPAGNOLS PHILIPPE II GIO. BAT. CASTALDI; FRANC. VARGAS; ANT. DI LEVA; LE DUC D'ALBE; LES MARQUIS DE PESCAIRE ET DEL VASTO; LES CARDINAUX DE GRANVELLE ET PACHECO. DON DIEGO HURTADO DE MENDOZ[1] 1500—1575 CHAPITRE PREMIER La conquête de l'Italie inspire le goût des arts aux grands seigneurs espagnols. —Préférence qu'ils accordent à l'école vénitienne.—Philippe II, G. Ferez et le Titien.—Tableaux de ce maître pour G. B. Castaldi, F. Vargas, Ant. di Leva, le duc d'Albe, les marquis de Pescaire et del Vasto, les cardinaux de Granvelle et Pacheco. 1500—1564 Si la vue des chefs-d'œuvre de Léonard de Vinci, exposés à Milan, suffit pour inspirer à François Ierla résolution d'attirer en France l'illustre peintre de la Cène, les voyages de Charles-Quint dans la même ville, en Toscane, à Bologne et dans les États de Venise, ne furent pas moins favorables à l'introduction de l'art italien en Espagne. Que le puissant empereur et roi ait voulu imiter l'exemple de son rival, ou, ce qui nous paraît plus naturel et plus probable, qu'il n'ait fait que céder à un sentiment d'admiration pour le beau, toujours est-il qu'il s'attacha désormais à rehausser la gloire de son règne par l'éclatante protection qu'il accorda aux artistes et à leurs œuvres. Restés maîtres de l'Italie après la bataille de Pavie et le sac de Rome, les principaux chefs de 'larmée et du gouvernement espagnol à Milan, à Naples, en Toscane, furent bientôt aussi gagnés aux arts par la vue des œuvres merveilleuses des différentes écoles italiennes. Mais parmi ces écoles, il en est une que les grands seigneurs espagnols, à l'imitation de leur roi, prirent en une affection singulière, c'est celle des coloristes vénitiens, la plus attrayante de toutes. Ce qu'il y a de singulier, c'est que, parmi toutes les villes d'Italie, Venise fut la seule qui sut conserver son indépendance, et n'ouvrit ni ses canaux, ni ses lagunes aux conquérants. Néanmoins, bien que Milan, Florence et Rome étalassent des fresques et des peintures approchant peut-être encore plus de la perfection que les siennes, ce fut Venise qui conquit les conquérants espagnols, et l'on peut dire de l'école vénitienne, par rapport à 'lEspagne, ce que Horace avait dit, seize siècles auparavant, de la Grèce envahie par les soldats grossiers de Mummius: Græcia capta ferum victorem coepit, et artes Intulit agresti Latio. D'où vint cette prédilection de Charles-Quint et des nobles Castillans en faveur de 'lart vénitien, qui leur fit préférer les maîtres de la couleur, et en particulier le grand Titien, à Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, André del Sarto, et tant d'illustres artistes des autres écoles? En étudiant 'lhistoire de 'lart à cette époque, on est amené à reconnaître que cette admiration presque exclusive accordée par les Espagnols aux peintres de Venise est due à une seule cause: le crédit dont jouissait l'Arétin auprès de Charles-Quint et des principaux seigneurs de sa cour. On sait que leFléau des roisn'omit aucun éloge, aucune flatterie pour gagner et conserver les bonnes grâces du tout-puissant monarque. Lié avec le Titien, le Sansovino, le Tintoret et beaucoup d'autres, ce fut lui qui leur ménagea l'accès des faveurs impériales. Nous avons raconté ailleur[2]te influence de c tervseesicu' q rilrA'lnité te  sel tuaneiddng ar Titien lui-même. Il 'lintroduisit à la cour de 'lempereur, l'accrédita par ses lettres auprès de sa personne, et le mit en relation avec les principaux seigneurs qui 'laccompagnaient constamment dans ses voyages. Une fois admis dans l'intimité de ce prince, le peintre eut bientôt gagné lui-même ses bonnes grâces et celles de ses courtisans. Ridolf[3], en nous transmettant l'indication des tableaux que le Titien exécuta pour Charles-Quint, a raconté, avec un patriotique orgueil, les honneurs extraordinaires que le maître absolu des Espagnes, des Pays-Bas, de 'lAllemagne, de Naples et du duché de Milan, rendit publiquement à l'artiste. Mais ce qui est peut-être moins connu, et ce qui mérite tout autant d'être signalé, c'est 'lamour véritable, nous oserions presque dire la passion, que le fils de 'linvincible César, le sombre, le vindicatif, le fanatique Philippe II, conçut également et conserva pour les œuvres du chef de l'école de Venise. Le Titien avait fait son portrait, alors qu'il n'était encore que 'lhéritier présomptif du trône d'Espagne, et un poëte du temps, ami de l'artiste, qui avait changé sur le Parnasse son nom de Gio. Maria Verdizotti, en celui plus classique de Partenio, célébra ce portrait dans le sonnet suivant: Quel intento di magno e di sincero, Che al gran Filippo in l'aere sacro splende, Mentre il valore il di lui petto accende Col fasto de la gloria, e del'impero. Quel non so che terribilmente altero Che natura, che 'l fa sol vede e intende Nel guardo, che gli affige v'si comprende Il mondo esser minor del suo pensiero.
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