Histoire Médicale de l Armée d Orient par R. Desgenettes
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Histoire Médicale de l'Armée d'Orient par R. Desgenettes

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Histoire Médicale de l'Armée d'Orient par R. Desgenettes

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Publié le 08 décembre 2010
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Langue Français

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The Project Gutenberg EBook of Histoire Médicale de l'Armée d'Orient, by René Desgenettes This eBook is for the use of anyone anywhere at no cost and with almost no restrictions whatsoever. You may copy it, give it away or re-use it under the terms of the Project Gutenberg License included with this eBook or online at www.gutenberg.org Title: Histoire Médicale de l'Armée d'Orient Volume 1 Author: René Desgenettes Release Date: May 3, 2008 [EBook #25310] Language: French Character set encoding: ISO-8859-1 *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK HISTOIRE MÉDICALE DE L'ARMÉE *** Produced by Mireille Harmelin, Christine P. Travers and the Online Distributed Proofreading Team at http://www.pgdp.net (This file was produced from images generously made available by the Bibliothèque nationale de France (BnF/Gallica) at http://gallica.bnf.fr) Notes au lecteur de ce ficher digital: Les corrections de l'errata ont été intégrées dans le texte. L'orthographe a été modernisée. HISTOIRE MÉDICALE DE L'ARMÉE D'ORIENT, PAR LE MÉDECIN EN CHEF R. DESGENETTES. Cherchons à tirer des malheurs de la guerre quelque avantage pour le genre humain. P RINGLE, Maladies des armées. À PARIS, Chez CROULLEBOIS, libraire de la Société de médecine, rue des Mathurins, no 398, Et chez B OSSANGE, MASSON , et B ESSON , rue de Tournon. An X.—M.DCCCII. HISTOIRE MÉDICALE DE L'ARMÉE D'ORIENT. THE FRENCH REVOLUTION RESEARCH COLLECTION LES ARCHIVES DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE MAXWELL Headington Hill Hall, Oxford OX3 0BW, UK AU PREMIER CONSUL BONAPARTE. TABLE DES MATIÈRES. PREMIÈRE PARTIE. RAPPORT adressé au conseil de santé des armées, par le citoyen DESGENETTES. SECONDE PARTIE. Lettre circulaire du citoyen DESGENETTES aux médecins de l'armée d'Orient sur la rédaction de la topographie physique et médicale de l'Égypte. Notice sur l'ophtalmie régnante, par le citoyen BRUANT, médecin ordinaire de l'armée. CARRIÉ, médecin ordinaire de l'armée. Notice sur la topographie de Ménouf, dans le Delta, par le citoyen Observations sur les maladies, et en particulier la dysenterie, qui ont régné en fructidor an VI dans l'armée d'Orient, par le citoyen BRUANT, médecin ordinaire de l'armée. Notice sur l'emploi de l'huile dans la peste, par le citoyen DESGENETTES. Extrait des observations du citoyen CÉRÉSOLE, médecin ordinaire de l'armée, dans un voyage, sur la rive occidentale du Nil, du Kaire à Syouth. Notes sur les maladies qui ont régné en frimaire an VII, recueillies dans l'hôpital militaire du vieux Kaire, par le citoyen BARBÈS, médecin ordinaire de l'armée. RENATI, médecin ordinaire de l'armée. Topographie physique et médicale du vieux Kaire, par le citoyen Essai sur la topographie physique et médicale de Damiette, suivi d'observations sur les maladies qui ont régné dans cette place pendant le premier semestre de l'an VII, par le citoyen SAVARESI, médecin ordinaire de l'armée. SAVARESI, médecin ordinaire de l'armée. Description et traitement de l'ophtalmie d'Égypte, par le citoyen Notice sur la topographie physique et médicale de Ssalehhyéh, par le citoyen SAVARESI, médecin ordinaire de l'armée. Notice sur la topographie physique et médicale de Belbéis, par le citoyen VAUTIER, médecin ordinaire de l'armée. Notice sur la topographie physique et médicale de Rosette, par le citoyen L. FRANK , médecin ordinaire de l'armée. Notes pour servir à la topographie physique et médicale d'Alexandrie, par le citoyen SALZE, médecin ordinaire de l'armée. Observations météorologiques communiquées par le citoyen NOUET, membre de l'institut d'Égypte. Observations sur la pesanteur de l'air, la direction des vents, et l'état du ciel, communiquées par le citoyen COUTELLE, membre de la commission des arts. Tables nécrologiques du Kaire, les années VII, VIII, et IX, publiées par le citoyen DESGENETTES. Procès-verbal d'une réunion des officiers de santé, à Rosette, le 4 thermidor an IX. ERRATA. On est invité avant de lire cet ouvrage à faire les corrections suivantes. PREMIÈRE PARTIE. PAGE 75, LIG . 17, Au lieu de avec avantage sur des jeunes gens, lisez avec avantage des jeunes gens. PAGE 139, LIG . 12, Au lieu de officiers en chef, lisez officiers de santé en chef. PAGE 170, LIG . 4, Au lieu de sevices, lisez services. PAGE 174, LIG . 23, Au lieu de eoutenant, lisez soutenant. PAGE 175, LIG . 19, Au lieu de fructidor fructidor, lisez fructidor. PAGE 220, LIG . 21, Au lieu de 388, lisez 380. SECONDE PARTIE. PAGE 6, LIG . 11, Au lieu de allèguent, lisez allègent. PAGE 8, LIG . 3, Au lieu de esimable, lisez estimable. PAGE 17, LIG . 4, Au lieu de de Ménoufyéz, lisez du Ménoufyèh. PAGE 19, LIG . 24, Au lieu de enchnatements, lisez enchantements. PAGE 90, LIG . 3, Au lieu de révulsif, lisez révulsifs. PAGE 105, LIG . 1, Au lieu de comprimées, lisez comprimés. PREMIÈRE PARTIE. RAPPORT ADRESSÉ AU CONSEIL DE SANTÉ DES ARMÉES, Par R. DESGENETTES. CITOYENS, Je reçus, le 25 ventôse an VI, ordre du ministre de la guerre de me rendre à Toulon, où je devais recevoir des instructions ultérieures. Le 12 germinal j'arrivai à Marseille, où je trouvai une commission revêtue par le directoire exécutif de tous les pouvoirs nécessaires pour l'organisation d'une grande expédition. Cette commission me remit le surlendemain l'arrêté suivant: Marseille, le 14 germinal an VI. «Vu l'urgente nécessité de donner aux officiers de santé en chef tous les moyens de se procurer les collaborateurs nécessaires pour assurer dans le plus court délai leurs services respectifs; «La commission ARRÊTE que le citoyen Desgenettes, médecin en chef de l'armée d'Angleterre, est autorisé à requérir les médecins dont il aura besoin dans les lieux où ils pourront se trouver. «Requérons les autorités civiles et militaires de faire exécuter ponctuellement les dispositions du présent arrêté. «Signé S. SUCY, BLANQUET-DU-CHAYLA, LEROI, et DOMMARTIN. «Contre-signé par le secrétaire de la commission M ARILLIER.» J'adressai le 15, de Toulon, à l'inspection générale du service de santé des armées copie de l'arrêté ci-dessus. Le même jour j'écrivis à l'école de médecine de Montpellier pour la prier de vouloir bien m'envoyer six médecins; et je crus que son choix offrirait au gouvernement une ample garantie de leur capacité: l'expédition, par cela même peut-être que le but en était moins connu, occupait tous les esprits dans le midi de la France, et l'on se disputa dans l'école comme une sorte de récompense l'honneur d'en faire partie. Vous verrez dans la suite de ce rapport que les sujets présentés par l'école se sont constamment montrés dignes de l'adoption de ce corps si justement célèbre. Le 17, les officiers de santé en chef mirent sous les yeux de l'ordonnateur en chef de l'armée, 1o l'état par aperçu des médicaments, 2o celui des caisses d'instruments de chirurgie et d'appareils, 3o celui des officiers de santé de toutes les professions et de toutes les classes nécessaires pour l'expédition. Le 21, ils ordonnèrent aux officiers de santé de deuxième et de troisième classe, faisant partie de l'expédition, d'assister (conformément à l'article II du titre IV du règlement du 5 vendémiaire an V) pendant leur séjour à Toulon aux cours de l'hôpital militaire d'instruction. Le même jour les officiers de santé en chef prirent, de concert avec les conservateurs de la santé publique, le général commandant des armes, et les ingénieurs de la marine, les mesures convenables pour convertir en hôpital le vaisseau de guerre le Causse, faisant partie de la flotte aux ordres du vice-amiral Brueys, et qui terminait sa quarantaine au retour de Corfou. Je me rendis à Marseille, où je déterminai et pressai, d'après les ordres de la commission, l'équipement des bâtiments destinés à servir d'hôpitaux aux troupes qui devaient s'embarquer dans le port de cette commune. Je procédai pendant ce temps à l'examen et à la réception de nos médicaments, conjointement avec le citoyen Rassicod, ancien pharmacien en chef des hôpitaux militaires de Corse, homme d'une probité devenue fort rare, et d'une expérience consommée. Le 3 floréal, l'ordonnateur de la huitième division militaire, faisant fonctions d'ordonnateur en chef de l'armée, demanda les états et la répartition des officiers de santé. Le 9, j'écrivis à l'inspection que pas un seul des médecins, déjà trop peu nombreux, qu'elle m'avait désignés ne s'était rendu à son poste. J'éprouvai aussi une autre contrariété; séduit par le zèle mensonger de quelques médecins licenciés des armées, je les avais requis à leur sollicitation réitérée: ils me prouvèrent bientôt, en refusant de s'embarquer sous des prétextes vains, qu'ils n'avaient cherché dans cette réquisition qu'un titre pour obtenir une prolongation de traitement. D'autres médecins, désignés par l'inspection, sont venus de très loin faire à Toulon un simple acte de comparution, pour obtenir probablement des frais de route. Cependant cette même inspection, qui n'était sûrement pas dans la confidence de l'expédition, s'opposait au nom du ministre, par des lettres réitérées et très impératives, à toutes les mesures d'organisation des officiers de santé en chef dont elle ignorait la position et les devoirs dans cette circonstance. Je fus donc forcé de passer outre, et m'adressai de nouveau à l'école de médecine de Montpellier, qui m'envoya de suite six sujets d'élite; car l'enthousiasme n'avait plus de bornes depuis que l'on avait appris que l'expédition était commandée par BONAPARTE. Le 24, jour où l'ordre d'embarquement fut donné, je me rendis à la pointe du jour dans la rade, par ordre du général en chef, avec le général d'artillerie Dommartin, et le chef de division Dumanoir, à bord du convoi venant de Marseille, qui portait la division Reynier, afin de visiter les différents bâtiments, et de faire un rapport sur leur salubrité. La commission avait arrêté que le service des vaisseaux-hôpitaux, serait fait par la marine, et il était convenu qu'en cas d'urgence les officiers de santé de l'armée de terre y seraient employés comme auxiliai
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