LES VEILLEESDUceLAPIN AGILEDES MÊMES AUTEURSCHEZ FAYARDScènes de la vie de Montmartre, par Francis Cargo.ALÉDITIONFRANÇAISEILLUSTRÉELili, modèle. Roman de Montmartre, par André Warnod.Illustrations de l'Auteur.L'Étonnante Vie du colonel Jack, par Daniel de Foê. Traductionde Maurice Dekobra. Deux bois originaux de Daragnès.Sammy, Volontaire Américain, par Maurice Dekobra.Nombreuses illustrations l'auteur.deLe VoyageSentimentaldeLord Littlebird,parMaurice Dekobra.Illustrations de Martin.Les Mémoires de Rat de Cave, ou Du Cambriolage considérépar Maurice Dekobra. Illustrationscomme un des beaux-arts,de E. Saunier.Massacre parLe des Innocents, Alfred Machard et Poulbot,avec dessins inédits de Poulbot.47Le Chant parde l'Équipage, Pierbe Mac Orlan. Illustrationsde Gus BoFA.EX PRÉPARATIONracontées par des Montmartrois. PréfaceHistoires Montmartroisesde R. Dorgelès. Illustrations de Delaw et Warnod,par Gabriel de Lautrec.LesAventures de Tom Joë,"Le Cabaret de la Belle Femme ", par R. Dorgelès.par Curnonsky.Sourires internes,Sur les Chemins de France, par G. Delaw.par Prllerin.Les Vainqueurs de l'Atlantique, J.La Fin..., par Pierrk Mac Orlan. illustrations de l'auteur.Bois de I)aragni>s.La Jeune Fille aux pinceaux, par Pellerin.J.Les Trois Duels purde CanteHgue, Rodolphe Brinorr.Le Gentleman Burlesque, ])ar Maurice Dkkouka.LESVEILLEESDUAgile-LapinPréface CARGOde FRANCISTEXTES DEG. APOLLINAIRE, G. BANNEROT, Roc. BRINGER,Francis CARGO ...
s.La Jeune Fille aux pinceaux, par Pellerin.J.Les Trois Duels purde CanteHgue, Rodolphe Brinorr.Le Gentleman Burlesque, ])ar Maurice Dkkouka.LESVEILLEESDUAgile-LapinPréface CARGOde FRANCISTEXTES DEG. APOLLINAIRE, G. BANNEROT, Roc. BRINGER,Francis CARGO ..." />
LES VEILLEES
DU
ce
LAPIN AGILEDES MÊMES AUTEURS
CHEZ FAYARD
Scènes de la vie de Montmartre, par Francis Cargo.
ALÉDITIONFRANÇAISEILLUSTRÉE
Lili, modèle. Roman de Montmartre, par André Warnod.
Illustrations de l'Auteur.
L'Étonnante Vie du colonel Jack, par Daniel de Foê. Traduction
de Maurice Dekobra. Deux bois originaux de Daragnès.
Sammy, Volontaire Américain, par Maurice Dekobra.
Nombreuses illustrations l'auteur.de
Le VoyageSentimentaldeLord Littlebird,parMaurice Dekobra.
Illustrations de Martin.
Les Mémoires de Rat de Cave, ou Du Cambriolage considéré
par Maurice Dekobra. Illustrationscomme un des beaux-arts,
de E. Saunier.
Massacre parLe des Innocents, Alfred Machard et Poulbot,
avec dessins inédits de Poulbot.47
Le Chant parde l'Équipage, Pierbe Mac Orlan. Illustrations
de Gus BoFA.
EX PRÉPARATION
racontées par des Montmartrois. PréfaceHistoires Montmartroises
de R. Dorgelès. Illustrations de Delaw et Warnod,
par Gabriel de Lautrec.LesAventures de Tom Joë,
"Le Cabaret de la Belle Femme ", par R. Dorgelès.
par Curnonsky.Sourires internes,
Sur les Chemins de France, par G. Delaw.
par Prllerin.Les Vainqueurs de l'Atlantique, J.
La Fin..., par Pierrk Mac Orlan. illustrations de l'auteur.
Bois de I)aragni>s.
La Jeune Fille aux pinceaux, par Pellerin.
J.
Les Trois Duels purde CanteHgue, Rodolphe Brinorr.
Le Gentleman Burlesque, ])ar Maurice Dkkouka.LES
VEILLEES
DU
Agile-Lapin
Préface CARGOde FRANCIS
TEXTES DE
G. APOLLINAIRE, G. BANNEROT, Roc. BRINGER,
Francis CARGO, CLAUDIEN, CURNONSKY, Maurice
DEKOBRA, Georges DELAW, Jules DEPAQUIT,
R. DORGELÉS, J, DYSSORD, m. JACOB, Jeanne
LANDRE, g. de LAUTREC, Pierre MAC ORLAN,
A. MACHARD, E. MONTFORT, Jean PELLERIN, Jehan
SALMON, P.-J. TOULET,RICTUS, A. AndréWARNOD.
PARIS
L'ÉDITION FRANÇAISE ILLUSTRÉE
30, rue de Provence, 30
1919IL A ÈTÊ TIRÉ DE CET OUVRAGE :
sur papier de hollande numérotés25 exemplaires
à la pressse de i à 25.
—(Sept de ces exemplaires,—les numéros i à 7,
n'ont pas été mis dans le commerce.)
Vf
-.Tn****^^
d'ndaptation.Tous droits de traduction,
représenUtion rf«er es pour tous pays.de leproduclion et de
Suède et la la Norvège.compris lay
l'Édition Française Illustrée, Paris.Copyright 191» by•^tinSSatp;
PREFACE
—Ici, ne cherchez pas sous une lumière cabotine
— plusd'estrade ni de piano. N'attendez pas non qu à
la grande époque de Mont-l'imitation des cabarets de
Monsieur, qui pose au gentleman des bou-martre, un
levards extérieurs, vous insulte ou vous éblouisse de
sa verve mécanique. Cela ne se fait plus guère qu'en
province, où le client qui paie sa place en veut pour
Nous sommes au sur Butte,son argent. Lapin Agile, la
cent lieues de Paris et, pour être arrivés sans dé-à
sastres jusqu'à cet humble cabaret où Frédé joue de
la guitare, quand il ne cuit pas son four de potier (1),
il a fallu que nous escaladions des rues fameuses où,
jadis, rapins et poètes vivaient en liberté. Où est ce
temps? sont nos que sont devenusOù souvenirs? Et
les derniers bohèmes qui, dans les guinguettes du
quartier, buvaient à crédit et s'obstinaient, au détri-
ment de leur talent, à entretenir dans l'imagination
La preuve Pots lapin, lapin(1) : de pots! Oh! les jolis pots de
—d'argile! Potier, tu as trouvéle succès dans un four.
Genty (Le livre de bord.)VI PRÉFACE
du bourgeois une légende insensée ? Cette légende
est morte. On paie comptant partout et les artistes
n*ont plus S'ilsde cheveux longs. fument la pipe et
prennent toujours un air bizarre, en considérant leurs
vieilles chaussures, leurs ambitions ne sont pas celles
leursde aînés. On trouve des taxis place du Tertre.
Chez Spielman Bouscarat, onou chez entend parler
d'éditeurs, de marchands de tableaux, d'amateurs
qui viennent d'Amérique, quand ils ne venaient pas
d'Allemagne. Bien plus, on rencontre ces éditeurs,
ces marchands, Américains laces riches à table où,
lorsque nous avions vingt ans, le « patron » faisait
en nous servant œuvre de philantrophie. Vous ne vous
reconnaissez plus nulle part. Vous doutez de votre
mémoire et vous vous demandez, avec une légère
tristesse, pourquoi les gargotiers n'acceptent plus
d'être payés en chansons.
Montmartre n'est plusMontmartre. Ses jardins, ses
cabanes de plâtre à un étage ont à peu près disparu.
Voici qu'habitent lesles immeubles neufs nouveaux
riches. Voici des rues modernes, propres et mornes,
et les murs à demi écroulés, que dépassaient naguère
des bas.feuillages extravagants, sont à On a rasé
les arbres, creusé dispersé tant de pitto-des trous,
resque...
Et ce était hier!temps-là, c
C'était le bon temps. Montmartre commençait vers
le milieu de la rue Ravignan, et son domaine s'éten-