Morphine par Jean
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Morphine par Jean

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Publié le 01 décembre 2010
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Langue Français

Extrait

The Project uGetbnre gBEoo k Mofphore,iny  bnaeJuoL-D situbuLafo de Thisrestkoi e oB rht sofofe use e onny aerehwynac on ta iwhta mlso tna destrictiost no rveos .re snotahwpycot, iu Yoy mao  rwayai  tigevder t unse ire-ueht fo smret ehtbeenut Gctjero P dedhtiwiht Be s Lrgenic iseluncww.wugetbnre.groook or online atg
PARIS E. DENTU, ÉDITEUR 1891 AU PROFESSEUR CESARE LOMBROSO, _A l'illustre auteur del'Uomo delinquenteet deGenio e Follia. Au maître qui m'a donné la plus grande fortune que puisse souhaiter un écrivain, en commentant mes livres dans ses admirables leçons sur l'anthropologie criminelle, _ Je dédie ce roman. DUBUT DELAFOREST.
Produced by Carlo Traverso, Eric Vautier and the Online Distributed Proofreaders Europe at http://dp.rastko.net. This file was produced from images generously made available by the Bibliothèque nationale de France (BnF/Gallica)
DUBUT DE LAFOREST MORPHINE
Title: Morphine Author: Jean-Louis Dubut de Laforest Release Date: February 6, 2006 [EBook #17688] Language: French
*** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK MORPHINE ***
ses teti shclaels etaudelleu moetnod sesrop sel reuvsote lur sntUIenn iu tedn voembre 1889.Au c éfal edaP a ,xinsda'u l dne pesiv al ed éd el aos pleolay Fden yalo!oF»moni :D«santendire, ctoiudnem el ,arp al ldepé'Opla e acqseuJ aeer,sl roonze heuarquait itpacuocincon  ud uhcats ,xuor eouge derours velalb d  eteetnauq5e 1ui cssrarsie ,elipacniatud ert gaillard, mou ,nuj ueene  tevx auonblonbln,disevatnecruedlf sr Edgard le majo ,rgna dL pauoeg des sntienatee :seriasrevda xueoitea dr à s, etius tnl edave  t ruel edeR a euvlimiirta ue, aned o';rAnruodlC-astellier,directsserpxe red ,sfiune èrrileocin bvacese ,rgsod  ex bl yeutrèseus  éalb detem largnnance, à l'ordoojuo srurueit ,ssideérnfes lra gadsnih ealcnetb e têeill, vipeau ed ettoluc elbaoron hete nniencar ses gestes brer s'dcaitivétp nndot ans delualtnemivicte l es tre  conpâtel'emtnd asayttre eulcobirus es, esnd te eniaeuoj selépondit endra, r.rI livl  eamojon PiltaPa des maJ!siaoyaF.elloisile v tabe latnd reivi tnal!cbr, cyar DonLét nanetueil el ,enmiéparitev ,es susques, sa voix ien suegteseuoc derumos tauseschnoattEP ,cv lial en péesse.bros?non uo adnamed -trandieui ol,-iôc s.sét seses àezavou-vu'Q sen ?if tel,sD raycne.Pont capitaiO'l à tse callia snel  iet, rapéd naap,siu ee'nn'entge de los un eunget ilntui cssar,reiagé emelntdu 15e qui humia tnus ehrr-yogen, erblanutco éih sel t seriotses ddrôlux he denoatrozisaisel sacllaintPoe avbr ertoN !ycraD ,us fo êteVousre:icagu  nulam elabia  renet, l  iodarakswl rutS as que po'oreilleue xted n a'd y'oM ed esi ?uertnLe.mmfeuirqmaa  ehc cnutn eraamolonre-c avenes,iatid enaF elloyisécenémLet.ap c-daCtsleilre.rPnterrogea Arnoulg orio!s.rTantn Lapajorle mnda i !sruoma xued rteeulie  ltaisnseiru,sl ze ,emsshère de a plus cnemmt ,teguooC. ousliubisroVo? mort un de ceau ,ejorsi xidv ue ln:soaie ndraag etsitrase essurPontaillac est edt iall e àemen drecae tapiesin ed riucissa.srecuner aulica expovlun  enoentud llaiat bmmcoree eiB.noital ,tôtnrochèrent curieuéLnoD raycs a'pp, rsismaem lorajemesd tnj seueuoni»erohp em«tod ce me.A phin mor tneiasuma iuq smeem fuxdes le, epfrdi ealp ul sresses, ses maîttse'aL?suerC.e dusgean letpla tauq-er ertnE.ereu des lzorihox sed tnlatu e eahue, marq DarLéon elbm edrbraA.eou v ls,poa .se'Jial  eapatdr.Du quatre.Et du dinraef rlec veel te srueuoj ses dos deueticliq aatrul ,ss imonn  oenn'çaenet,  sul euqdnetp ti grêles des voixèier,sa tep tonipas èrrlt en ldereic te  selemadts.Le jeune offialtnsed  eidmanaeusdteouceinétx ne ednoct ,uelb roug en a see, ll  aes,sèierrpmepac uetiellite ss rèntgedaol ty, euLecM alb oldnt et de Roselmoned esèréhT enurba  ldee oi jlar p uonastg laposoe prit duttacy lrtséro sniseitambles, en son hôt-sdnscudte ,lle poe édsst ais derpnie  td  eec,ser uruinsgran denev ellene'd tiaerelrcsodsaroï bourg, so Pétersbàlb-sa , napsy :isrt. te eme'atdiavied tellErra ent rmaiaffiaux f me sedcuècels on dkawsdoraSta nruoj sel suot t al egél ednirapensi.ne lEtcae led  ealV lialS aïd: telle étaittec ed temmef etudnami? serèhéaTni eipatnoatedP c esillaamant l'ille de  à l'oreéLno.
—Mais oui! —Il est donc bien riche? dit Luce. —Assez… Deux cent mille livres de rentes. —Joli garçon? —Regarde, chère, conclut Darcy, en désignant l'homme qui entrait. —Ah! voilà Pontaillac! s'écrièrent Fayolle et Arnould-Castellier. Et tandis que le comte Raymond de Pontaillac serrait les mains des amis, les deux horizontales le regardèrent, prises d'une sensation inédite qui les secouait de leur torpeur de commerçantes blasées, les piquait d'un désir luxurieux, les jetait hors d'elles-mêmes. Il avait trente ans; il était de haute taille, avec de larges épaules, une poitrine solide, un visage bronzé, des cheveux bruns et courts, de noires et voluptueuses moustaches, un nez évoquant le souvenir des Valois, des lèvres de chair rose, de jolies dents et des extrémités fort délicates pour une académie si robuste: sous des sourcils épais, ses grands yeux châtains, frangés de longs cils, brillaient tantôt de doux éclats et tantôt ils s'immobilisaient en ce rayon ardent et fixe, en cette presque surnaturelle lumière que l'on observe chez les hypnotisés. Par la pelisse entrebâillée, par la riche fourrure, l'habit, le gilet à cœur et le pantalon noir révélaient des formes d'athlète, et le blanc plastron de la chemise—la fine cuirasse mondaine—faisait songer les dames guerrières à l'autre cuirasse de métal aux éblouissantes blancheurs. Tout en lui disait la peau et l'âme d'un mâle, et cependant la musculature merveilleuse s'agitait et tremblait, sous un tic nerveux imperceptible, non point comme un jeune rameau, à l'effort de la sève, mais comme un arbre jadis bien planté, bien fleuri, et que dévorent les vers, en son printemps. Assis près du camarade Fayolle, Raymond de Pontaillac demeurait grave, indifférent au jeu de dominos et à toutes les propositions de joyeusetés nocturnes. —Voulez-vous un tour à quatre? lui dit le major; je gagne tout ce que je veux. —Qu'est-ce que cela me fait? Si vous croyez que je m'intéresse à votre sacrée partie!… Un garçon s'approcha, demandant ce qu'il fallait servir. —Rien!… Ah! si… un verre d'eau!… Je meurs de soif! Quand le capitaine de Pontaillac eut avalé un verre d'eau frappée, il s'absorba dans la lecture duSoir, et les deux horizontales ne purent s'empêcher de dire au lieutenant: —Il n'est pas drôle, ton ami. —Ma foi, non! La partie terminée, Jean de Fayolle voulut amuser Pontaillac. Il indiquait dans la salle voisine et derrière une glace dépolie le vieux monsieur, bien connu des officiers, et en train, selon son habitude, de mettre au jour l'Annuaire militaire. —Quelle patience, hein? —J'ai envie de l'étrangler! —Oh! Raymond?… —Une vilaine histoire que nous bâtirions là! fit Thérèse, en riant. Mon capitaine, vous le croqueriez d'un seul morceau, ce brave homme! —Et vous auriez tort, Pontaillac, déclara Arnould-Castellier. Le correcteur est un de nos meilleurs amis. —Que voulez-vous? Je souffre et j'ai des humeurs noires que je ne puis vaincre et dont j'ignore la cause. —Je la connais, moi, affirma le major qui érigeait des dominos en tour Eiffel. —Des bêtises!… La morphine, n'est-ce pas? —Eh bien, oui, la morphine!… Vous vous tuez, Pontaillac! —Me tuer? Allons donc! Dès que ça me fera mal, je cesserai. —Il sera trop tard; vous ne pourrez plus enrayer! —C'est ossible, car ce ui fait souffrir, ce n'est as de rendre, mais de ne as rendre de la mor hine.
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