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CULTURELa Nouvelle République — N° 2831 — Jeudi 14 juin 2007Filmathèque Mohamed Projection de Houria à Ibn ZeydounZinet Avant-première Un court qui en dit longde «Le non-faire» de Abdenour ZahzahCourageux Mohamed Yargui. Non seulement parce qu’il s’est accroché jusqu’au bout à sonemain, à partir de 17h30, sera projet de faire un film mais aussi parce qu’il a choisi de casser le tabou sur le problème du viol,D projeté sur l’écran de la filmathèquequi prend une certaine ampleur dans notre société. Mohamed Zinet, le dernier né deAbdenour Zahzah intitulé «Le non-faire».n phénomène qui passePrésenté, en collaboration avecsous silence juste parcel’association Chrysalide, ce film quis’inspire d’un sujet de Claude Vénezia a U que la victime est uneUété réalisé à quatre mains, combinant le femme et que dans une sociététalent, l’inspiration et la sensibilité de deux machiste être une femme esthommes : Zahzah et Vénezia. Lors d’unedéjà synonyme de culpabilité.visite familiale en avril 2005 à Blida,C’est à la salle Ibn ZeydounZahzah rencontre Claude Vénezia, venuque le jeune réalisateur a pro-d’Eguilles pour photographier les olivierssauvages du marabout de Sidi-Yacoub. jeté son deuxième né, devant un«Des arbres sculptés par la légende des public d’amis et de profession-siècles, blessés par l’histoire des nels du 7ème art. Sur fond dehommes». De fil en aiguille, les deuxdrame psychosocial, «Houria»artistes se retrouvent par un heureuxraconte l’histoire ...

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Filmathèque Mohamed Zinet Avant-première de «Le non-faire» de Abdenour Zahzah emain,à partir de 17h30, sera D projeté sur l’écran de la filmathèque Mohamed Zinet, le dernier né de Abdenour Zahzah intitulé «Le nonfaire». Présenté, en collaboration avec l’association Chrysalide, ce film qui s’inspire d’un sujet de Claude Vénezia a été réalisé à quatre mains, combinant le talent, l’inspiration et la sensibilité de deux hommes : Zahzah et Vénezia. Lors d’une visite familiale en avril 2005 à Blida, Zahzah rencontre Claude Vénezia, venu d’Eguilles pour photographier les oliviers sauvages du marabout de SidiYacoub. «Des arbres sculptés par la légende des siècles, blessés par l’histoire des hommes». De fil en aiguille, les deux artistes se retrouvent par un heureux concours de circonstances, à discuter de ce projet qui naîtra de leur envie de transcender les difficultés et de franchir les obstacles. «Film sans argent», «Le nonfaire» a, pourtant, été retenu pour le Festival international du documentaire de Marseille… «Heureuse issue à notre aventure nonfairiste…», concluera Zahzah. H. A.
er 1 Festivalnational de musique haouzi Forte participation attendue e directeurde la culture de la wilaya L de Tlemcen a annoncé mardi que «la première édition du festival national de musique haouzi» se déroulera du 26 juin au 3 juillet, au théâtre de plein air de la maison de la culture Abdelkader Alloula de Tlemcen. Animant une conférence de presse au salon d’honneur de cet établissement, le directeur de la culture, et commissaire du festival, a rappelé que cette manifestation a été institutionnalisée en 2006 par les pouvoirs publics dans le cadre de «la nouvelle stratégie du ministère de la Culture visant, notamment, la restructuration de plus de trente festivals à travers le pays». «L’importance de cette institutionnalisation réside, atil précisé, dans l’organisation régulière de la manifestation et sa prise en charge par des hommes de culture connaisseurs du domaine et compétents. S’agissant là d’un acquis doté d’une autonomie et qui peut bénéficier de subventions de la tutelle et des autres institutions», atil signalé. La première édition verra la participation de 21 associations musicales, dont 15 hors de la awilaya de Tlemcen, notamment, celles de Tiaret, Constantine et de Biskra. Des artistes connus dans le domaine de la musique haouzi, seront, également, présents, entre autres, Dib Layachi et Hadj Ghaffour, aux côtés de musiciens locaux, dont Benghebrit et Berouiguet. Au titre de l’encouragement des associations versées dans ce genre musical, des prix seront décernés par un jury aux deux meilleures du festival qui seront «invitées au festival international de musique andalouse», préciseton. Des prix d’encouragement pour les meilleures interprétations, individuelle et collective, sont également prévus. Le commissariat du festival a prévu, aussi, la tenue d’un colloque sur ce genre musical qui sera animé par des chercheurs en patrimoine national, à l’instar des Kamel Malti et Baghdadi Nasreddine. Le programme porte, également, sur l’organisation d’une exposition sur les maîtres du haouzi, des instruments de musique et des costumes traditionnels. Les actes du colloque du festival seront publiés, selon le commissaire de cette manifestation qui a précisé que cette action s’insère dans le cadre de l’écriture de ce patrimoine musical remontant au XVIème siècle. Agence
CULTURE La Nouvelle République — N° 2831 — Jeudi 14 juin 2007
Projection de Houria à Ibn Zeydoun Un court qui en dit long Courageux Mohamed Yargui. Non seulement parce qu’il s’est accroché jusqu’au bout à son projet de faire un film mais aussi parce qu’il a choisi de casser le tabou sur le problème du viol, qui prend une certaine ampleur dans notre société. n phÈnomËne qui passe femUme et que dans une sociÈtÈ sous silence juste parce que la victime est une machiste Ítre une femme est dÈj‡ synonyme de culpabilitÈ. CÕest ‡ la salle Ibn Zeydoun que le jeune rÈalisateur a pro-jetÈ son deuxiËme nÈ, devant un public dÕamis et de profession-nels du 7Ëme art. Sur fond de drame psychosocial, ´Houriaª raconte lÕhistoire dÕune jeune femme violÈe qui tente de retrouver un rythme de vie nor-mal. AprËs sÕÍtre sÈparÈe des siens pour quelques annÈes, la jeune femme de 23 ans -portÈe ‡ lÕÈcran par Rania Serouti-, est de retour dans sa famille. Cette derniËre a, ‡ la suite du viol de sa fille ÈtÈ contrainte desÕins-frances du passÈ et la tourmenteYargui a tentÈ de reconstituerplicitÈ du rÈcit puisÈ dans la taller ‡ BÈjaia pour fuir le poids de la famille. Du coup, la vic-un drame qui fait beaucoup derÈalitÈ. A souligner que ce court du dÈshonneur et les regards time se replie sur elle-mÍme etvictimes chaque jour. Un dramemÈtrage de 26 minutes est rÈa-chargÈs de pitiÈ des proches et monte un plan pour tuer sonhumain intemporel et qui selisÈ dans le cadre de ´Alger voisins. Mais on ne guÈrit agresseur afin dÕÈviter sonproduit un peu partout dans leCapitale de la culture arabe jamais des blessures du passÈ drame ‡ dÕautres femmes. Unmonde. 2007ªetest produit par Saphina surtout quand lÕimage du bour-drame qui ne la quitte plus.MalgrÈ quelques lenteursProduction. reau nous poursuit sans rel‚che. CÕest avec une sensibilitÈ ‡dans les dialogues, le rÈalisa-Lamia S. Car mÍme si Houria fleur de peau que Mohamedteur a su Èmouvoir par la sim-retrouve un semblant de sÈrÈ-nitÈ dans sa famille, le hasard va finir par mettre sur son che-Projet de tournage min celui qui est ‡ lÕorigine de sa souffrance et celle de sa «L’enfant du peuple ancien» d’Anouar famille. Son violeur est un her-boriste. Une rencontre inatten-due qui va complËtement cham-Benmalek adapté au cinéma bouler la vie de la jeune femme, qui dÈcide, cette fois, de porter rÈsidant aux destinÈes de Sunday FilmsFrance, la Nouvelle CalÈdonie et l'Australie. On y plainte contre son agresseur. avec Marie-Laure Jantet, Raymond Pari-croise les destins d'une communarde, d'un prince lesPprojets de tournages de ce producteur figureentre 12 et 15M d'euros, Isabelle CarrÈ et Sami Mais lorsquÕil sÕagit de viol zer a fait savoir rÈcemment que parmidu Maghreb et d'un enfant aborigËne. BudgetÈ cÕest toute la famille qui est concernÈe et le dÈshonneur est lÕadaptationlÕÈcranduromandelÕÈcrivainBouajilasontintÈressÈsparlespremiersrÙles portÈ par tous. Alors, la avec FrÈdÈric Auburtin ‡ la rÈalisation, qui a dÈmarche de Houria trouve unealgÈrien Anouar Benmalek intitulÈ ´L'enfant du rÈsistance de la part de sa sÏur,peuple ancienª, sorti en 2000 chez Pauvert. L'ac-coÈcrit l'adaptation avec FranÁois DÈon. qui ne veut pas raviver les souf-tion du roman se situe de 1870 ‡ 1918 entre la R. C. 5e journées cinématographiques de Béjaïa «Algérie tours et détours» ou l'hommage à René Vautier lgÈrie : tours et dÈtoursªVautier en AlgÈrie, au lendemain de lÕindÈ-inaugurÈ par Vautier, ´a pris dÕautres tan-est le premier documen-pendance, et concluant ‡ ´lÕÈchecª dugentesª. ´Latentative de restituer un pan tu´re, lundiA‡ faire une extrapolation sur le ´blocageªpas ÈtÈ trËs probanteª commentera, unsoir ‡ la maison de la culture de taire prÈsentÈ ‡ lÕouver-cinÈma national, le documentaire, en vientde la mÈmoire du cinÈaste rÈsistant, nÕaura BÈjaia, de la 5Ëme Èdition des rencontresde toute la sociÈtÈ, y compris dans sesjeune cinÈaste. Selon sa lecture, ´lÕap-cinÈmatographiques de la wilaya.dÈbats, soutient-on.proche autobiographique qui en est faite (de Les organisateurs ont invitÈ leurs hÙtes´CÕest ‡ la limite de la caricatureª, opi-Vautier) a ÈtÈ du moins parcellaire, sinon au visionnage de ce premier ´grosª docu-nera, T. Farid, enseignant universitaire,dans un flot dÕimages, distendu par rapport mentaire, qui a valeur dÕhommage rendu ‡visiblement dÈÁu par les raccourcis et lesau sujet et pas forcÈment expressifª. RenÈ Vautier pour lÕensemble de son symboliques empruntÈs, ‡ lÕimage dÕuneCette 5Ëme Èdition cinÈmatographique oeuvre et pour son engagement ‡ lÕÈmanci-sÈquence sur le parc dÕattraction dedevait initialement dÈmarrer avec ´Hou-pation du cinÈma national.TÈbessa, montrant des manËges en ruine.riaª, la derniËre production de Mohamed Sous un titre, fort suggestif, qui sonne´Le documentaire qui privilÈgie la versionYargui qui avait ÈtÈ tournÈe il y a ‡ peine comme une expÈdition voyagiste, ´AlgÈrie:de la faillite ne laisse pas de place ‡ un autrequelques semaines ‡ Bejaia. Tours et dÈtoursª, Orian Brun-Moschetti etregard ou une autre apprÈciationª, com-Le film en 25 minutes, a ÈtÈ dÈcalÈ pour Leila Maouche, tentent, une randonnÈementera-t-il avant d'expliquer : ´assurÈ-ce mardi aprËs midi. Sa trame est nouÈe introspective ‡ travers le pays, pour enment, le documentaire est parti sur des aautour dÕun destin furieux mais tragique rÈvÈler les contradictions, les blocages, lespriori. Ilen est restÈ prisonnierª.dÕune jeune fille, victime dÕun viol, ‡ son dÈceptions mais aussi les ambitions, lesLe film, dÕune durÈe de deux heures, quipassage par un faux barrage. SÕensuit, une appÈtences et les rÍves.se voulait initialement, dans le fondementblessure difficile ‡ fermer, mÍme au prix de SÕappuyant sur des fragments de vie,de sa trame, un essai sur le dispositif detous les sacrifices... puisÈs du parcours cinÈmatographique deprojections itinÈrant des cinÈmas pops,Agence
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