Poème en prose Dans l oasis de L Éden
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Description

Rêver faire un voyage aux oasis du lointain désert, pour se ressourcer, pour boire du thé à la menthe et boire avec générosité la belle histoire d’une vraie humanité, sans égoïsme, ni avarice. seule émane, du cœur, une grande bonté !

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Publié le 16 juin 2014
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

Rêver faire un voyage aux oasis du lointain désert, pour se ressourcer, pour boire du thé à la menthe et boire avec générosité la belle histoire d’une vraie humanité, sans égoïsme, ni avarice. seule émane, du cœur, une grande bonté !
Poème en prose inédit
Dans l’oasis de l’Éden
À l’ombre d’un palmier dattier, aux confins du grand désert,
Dans cette oasis, une larme de tendresse, un point de verdure, une joie, un bonheur ! Entourée de sable, de dunes, de montagnes, de rocs et de pierres, Du sable, du sable, tes lèvres sont si sèches, ta gorge si assoiffée.
Je te verse du thé, du thé à la menthe, de l’absinthe et de l’eau de roses, Une brise passe et dans son silencieux passage Une caravane de chameaux, de camelles, en file indienne Et d’Augustes chevaux au galop Rappelant les glorieuses chevauchées d’un loin passé. À la tête de la caravane, un chevalier tout en bleu Comme le ciel bleu-azur Ils avancent lentement sur les crêtes de la dune, comme s’ils bougeaient à peine Comme les branches des palmiers dansant au gré et avec les graines de grès du vent, de la brise Ce vent du sable, ce vent du désert qui aveugle, qui donne le tournis, Mais qui réveille, qui alerte, qui captive, qui fascine !
Je te verse le second vers de thé à la menthe ! Tu rêves, tu transcendes, tu es vraiment en pleine transe, Tu suis du regard la fine silhouette, en bleu-foncé ou en noir, Les femmes qui précipitent le pas dans leur voile, À l’ombre des secrets recoins des majestueuses Kasbahs. On ne les voit pas, ces femmes, on les devine, on les imagine,
Dans leur démarche, avec leurs petits pas et leurs petits gestes, Tenant de leur main droite un pan de leur voile Et de l’autre, écartant les doigts, levés au ciel comme pour chasser un mauvais œil ! On tente de découvrir leur corps, leurs yeux, leur naturel sourire.
Je te verse un troisième vers de thé à la menthe ! Tu entends crier au loin, dans une langue que tu ignores, Tu tentes de percer les mille secrets de ce monde de mille et mille rêves ! Mais tu te contentes de l’accepter, comme tel, dans le silence ! Tant qu’il te baigne de ses mille splendeurs, Tant qu’il te rend, de ces mille curiosités, avide, désireuse du beau site insolite ! Tant que tes rêves grandissent, s’élargissent avec l’horizon de cette oasis, Pour, enfin embrasser la vie inscrite dans les grains de sable de l’éternité. La vie de ces belles femmes inconnues, de cescourageux hommes pieux ! Habitant le seul coin serein qu’ils connaissent, Dignes de leur humanité, belle, singulière, en paix, près du ciel, Généreux et fiers de leurs biens, de leurs beauté, de leur culture, Et moi, comme eux, Que de cette tisane, aux belles recettes des ancêtres, Aux arômes inoubliables, au coeur de l’étranger qu’ils enchantent,
Je te verse l’ultime vers de thé à la menthe, comme une belle entente ! Tu en garderas mille et mille parfums de ce voyage au lointain désert ! Comme les plus beaux de tes souvenirs, Souvenirs, souvenirs, souvenirs !
Abdelmalek Aghzaf, Café Venise, Ksar El-Kébir, le 13/06/2014.
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