Lorsque le jour s'en va, que les ombres s'allongent, Et que dans mon regard tes yeux aimants se plongent, Nous vient l'envie d'atteindre des rives inconnues Et d'explorer des lieux mettant nos sens à nu.
D'abord timides et lents, nos gestes se précisent Et corps à cœur battants, nos désirs s'harmonisent. La couche devient nid, cocon enamouré, Il n'y a plus que nous, par l'élan soulevés
C'est une vague immense et qui emporte tout, Caressant de sa crête nos corps, et nous cloue L'un à l'autre, enlacés, unis dans la douceur, Abordant lentement les plages du bonheur.
Et puis le temps s'envole, nos souffles se suspendent, Nos mains enfin de joignent, nos soupirs se répandent, Je me fonds dans tes bras et tu t'écoules en moi Jusqu'à ne plus faire qu'un, jouissant d'une même voix.