Dans les cieux aux heures de minuit, un ange planait Et il chantait un chant doux. Et la lune, et les étoiles, et les nuages en foule écoutaient la chanson divine.
Il chantait les extases des esprits immortels À l’ombre des jardins du paradis... Il chantait le Grand Dieu ; et sa louange N’était pas feinte.
Dans son étreinte il portait une âme jeune Au monde de tristesse et de pleurs, Et l’empreinte de son chant est restée sans paroles Dans l’âme jeune ! mais vivante.
Longtemps dans ce monde elle languit. En proie au désir merveilleux Et les chansons ennuyeuses de la terre Ne purent remplacer les sons célestes.