Mise en garde

Patricia Couchot, Diwiha

Description

A prendre en compte ou non.
C'est selon vos aspirations profondes.

Informations

• Publié par: diwiha
• Publié le: 21 novembre 2012
• Nombre de lectures: 65
• Langue: Français

Extrait

P a g e | 1



MISE EN GARDE




Jésus, où es-tu ?
Où es-tu, JESUS ?

Les religieux me disent que tu es dans le TABERNACLE.
Mais moi, je ne te vois pas.

Jésus, où es-tu ?
Où es-tu, Jésus ?

Les ouvriers, eux, te trouvent dans la pratique de leur TRAVAIL.
Mais pour moi, tu n'y étais pas.


Où es-tu, Jésus ?
Jésus, où es-tu ?

Les proxénètes vénèrent le diable dans la PROSTITUTION,
Drôle de dévotion :
Immorale SENSATION.

Où es-tu, Jésus ?
Jésus, où es-tu ?

Pour toi petit, j'appris consciencieusement toutes mes PRIERES,
Mais, je suis las de t'attendre :
Mon cœur, peux-tu me le RENDRE ?



Pardon Monsieur, puis-je vous donner mon avis ?
Je sais le mal-être qui mine votre VIE.
Incessamment, sans relâche, vous avez recherché votre voie.
Et Monsieur, vous n'avez jamais connu la paix de la JOIE.


Interloqué le vieil homme ne comprenait pas :
Il était seul depuis la nuit des temps.
Qui daignait lui parler ici-bas,
Et surtout pourquoi maintenant ?

P a g e | 2

Qui es-tu ? Où es-tu ? Que me veux-tu ? Es-tu Jésus ?

Mais Monsieur, vous savez qui je suis. eur, vous savez où je suis.
Et surtout vous savez pourquoi je suis ici.

Qui es-tu ? Où es-tu ? Que me veux-tu ? Es-tu Jésus ?

J'étais là au jour béni de votre conception.
J'étais là au suprême instant de votre naissance.
J'étais encore là dans le regard de vos parents.
J'étais toujours là, dans toutes vos tribulations.

Je vous ai aidé,
Jei choyé,
Je vous ai protégé.

Mais cher Monsieur vous ne m'avez jamais vu. r Monsieum'avez jamais entendu.
Et pire, en combien de lieux et combien de fois,
Sans me voir, vous êtes passé à côté de moi.
Il aurait suffi, d'un geste, d'un mot, d'un sourire, d'une attention,
Pour que vous puissiez vivre en la suprême union !

Qui es-tu ? Où es-tu ? Que me veux-tu ? Es-tu Jésus ?

J'avais beau vous tendre la perche, la main,
J'aeau me démener, du soir au matin,
Mais Monsieur, vous étiez trop entêté, obstiné.

Vous étiez tellement obnubilé par votre quête,
Menant de-ci de-là votre enquête
Toujours à la recherche de Jésus,
Qu'à la fin, Monsieur, vous n'avez rien eu.

Qui es-tu ? Où es-tu ? Que me veux-tu ? Es-tu Jésus ?

Savez-vous au moins, Monsieur, combien de choses vous avez gâchées ?
Combien de personnes, de vous, vous avez éloignées ?
Et puis mon cher Monsieur, toute votre vie durant, vous avez eu froid et faim.


Je sais que vous ne l'avez pas fait volontairement :
Vous vouliez vous éviter de nombreux tourments.
Mais le temps, votre temps est passé inexorablement.
Vous n'êtes plus, cher monsieur, un enfant,
Ni un adolescent, même pas un parent.
P a g e | 3



Mais, qui êtes-vous ? Mais, où êtes-vous ?
Mais, que me voulez- Mais enfin, êtes-vous Jésus ?


Qui suis-je ?
Peut-être, ce que l'on nomme la voix de ta conscience.
Ou bien le feu purificateur de ton innocence.
Ou l'insondable océan de ton ignorance.

Où suis-je ?
Partout où tu aurais pu me chercher, t où tu aurais pu me trouver,
Avec une inébranlable confiance et une réelle sincérité.

Pour toi, ce que je veux ?
Que s'ouvrent enfin les yeux de ton âme !

Suis-je Jésus ?
Je suis AMOUR.



Baigné dans un indescriptible halo de lumière,
Sur son lit de mort le vieil homme enfin sourit. n lit de défunt est enfin apaisé.

Heureux, parce que dans son dernier râle, il a compris,
Son erreur passé et de l'avenir qui s'ouvre devant lui :
Parfaites osmose et symbiose dans l'éternité de l'amour.


Ne dit-on pas que Jésus est Amour ?


Merci à toi Pascal !


Montpellier, le 12 mars 2004