QUELES VENTS QUI ME PORTENTQue les vents qui me portent et m'indiquent la routeSoient tant remerciés de cet heureux rivageOù le hasard aidant, j'ai accosté sans douteSur cet éden vivant où un poète mageÉlit domicile dans un moulin à ventPour égayer les gens, réjouir le poèteDe ses contes vivants, Ésope qui ne mentTelle la chèvre d'un Séguin, étourdie et muetteOu la mule du pape et sa patiente attenteQui d'un coup de sabot pulvérisa le mômeDaudet et son moulin me mirent sur la penteD'un talus plein de eurs, d'un rayon qui embaumeJe pris alors la plume et coloré mon pinceauPour retrouver la muse et recréer le beau