LES FELICIEN 14
2
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Français
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2011
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2011
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HITORES D,AUTREFOIS
LES FÉLICIEN N° 14
On remonta Firmin du fond du puits, à la vue de son visage
effrayé, et de ses yeux hagards, on comprit qu,il s,était
passé quelque chose
Qu,est- ce que tu as Firmin, ? lui dit Joseph? tu serais pas
malade dis ?
Firmin fit, non , de la tête, il s,éloigna et se mit a vomir
C, est peut être la gnole de ce matin, dit Joseph. Toinnette
apporta un verre d,eau fraîche, qu,elle tendit a Firmin
Alors Joseph s,approcha, de son ami , lui mit la main sur
l,épaule, le regardant droit dans les yeux, il lui demanda:
Firmin, qu,est-ce qu,il y a ?
Joseph, dit Firmin, pâle et hésitant, il y a un corps dans ton
puits
Qu,est ce que tu me racontes, un corps ? quel corps ? quel
puits ? tu es devenu fou mon pauvre Firmin !
Non Joseph:! je ne suis pas devenu fou, il y a un corps
dans le puits, c,est le corps de Pierre, je l,ais vu, je l,ais
reconnu, c,est Pierre, je te le jure Joseph!
Personne ne put faire le moindre geste, pas un mot ne sortit
de leur bouche, ils étaient tétanisés, par ce que venait,,
d,annoncer Firmin
Toinnette et Lise se serraient l,une contre l,autre, sans mot
dire
Les ouvriers, la bouche ouverte, les yeux écarquillés,
ressemblaient à des statues de cire, qui se seraient figées
pour l,éternité
Faut appeller les gendarmes et les pompiers dit Firmin !
Lorsque les pompiers et les gendarmes arrivérent, tous
étaient restés, la peur se lisait sur chaque visage
C,est un pompier qui descendit dans le puits, munit de
sangles et de bâches
Tous redoutaient le moment, où apparaitrait le corps. Poutant
il fallut bien faire face, à la pire des horreurs
Le pompier remonta le corps, du moins ce qu,il en restait,
enveloppé dans une bâche verte, on le déposa à coté du
puits
Les gendarmes appellérent, Joseph, et Toinnette pour le
reconnaitre
Joseph, prit sa femme par le bras, et pas à pas avanca
