Trophée des Plumes Mort sans vie!Coups de la vie ou Destin?

Maïmouna Séméga

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• Trophée des Plumes 2021

Informations

• Publié par: maimounasemega15
• Publié le: 17 juin 2021
• Nombre de lectures: 24
• Langue: Français

Extrait

 Zaïma, jeune étudiante, unique Ille d’une famille traditionnelle est promise à un homme dont elle ignore tout. Consciente du fait qu’un mariage sans bénédiction reste éphémère, elle est contrainte à accepter Hamed, l’élu familial. Regrettablement, nos sœurs, nos mères qui sont mariées sous contrainte, n’ont guère le choix que de délaisser leur bien être pour le bonheur familial . Tel était le cas de notre Zaïma,une adolescente plongée dans un monde d’adulte.Et cela n'était que le début des péripéties outrancières à son égard :Le meurtre de son aimable père, dont l’auteur était à l'abri de tout soupçon, les violences successives, une image fallacieuse du dessein d' Hamed, ainsi qu'à l’épilogue, une tragédie létale.C'est au cours de cet instant qu'elle comprit le sens de cette assertion: ‘’Le mariage est pour le bonheur et pour le pire‘’. Celle-ci avait tracée le cours de sa vie. Coups de la vie ou du destin ? Telle était l'histoire de Zaïma, soumise et détruite. ouveTlrlaegédieetN:

Des cris provenant du domicile ; Zaïma, à son retour des courses, aperçut sa mère, écroulée au sol et dégageait une tristesse. Quand Zaïma croisa le regard de sa génitrice, elle comprit à cet instant que sa vie allait changer, et que les cauchemars qu'elles faisaient la nuit avaient pris toutes formes.Cette dernière,bouleversée lui racontait le meurtre de son père,suite à un accident de circulation.Zaïma tomba aussitôt sur le sol. înstinctivement elle cria,vagabonda sans destination Ixe. Après un long parcours, le chemin la conduisa dans cette rivière où son défunt père avait l'habitude de l'amener très souvent, lui relatait ses historiques. Leur dernière venue était à l'occasion de son vingtième anniversaire, il y a de cela moins d'une semaine. L’idée de se suicider l'a traversé l'esprit, mais se retenait après en réalisant son manque de maturité,hors sa mère était autant plus attristée qu'elle. De ce fait elle reprit sa direction. Arrivée, cela n'a fait qu’attiser les larmes qu'elle retenait.Ce temps fut une éternité ,un mois de deuils, de souvenirs, de pleurs. Elle voulut annuler ce mariage, mais son père avait donné son consentement. Cinq mois se sont écoulés depuis le meurtre, le coupable était toujours en cavale dans tout le quartier. Des mois ecroulèrent,Zaïma s'était résolue à vivre dans ce mariage et à donner la meilleure d'elle ;ainsi mariée avec celui qui lui était promise "pour le meilleur et le pire». Depuis la mort de son père elle était devenue une jeune femme ayant atteinte la maturité d'esprit. Un mois plus tard, après sa consultation, son gynécologue l’annonça qu'elle était enceinte. Surprise, elle soliloquait : "papa, j’espère que tu es heureux de la nouvelle. Je suis enceinte des jumeaux’’ ; Elle en avait les larmes aux yeux. Elle disait l'air triste à la présence d'Hamed de l’état de son père s'il était parmi eux.Chose bizarre pour Zaïma, chaque fois qu'elle parlait de son défunt père, ce dernier changeait de sujet. Cela était dû à la peur ou son vécu, se disait Zaïma. Elle ignorait que la venue de ses enfants allait dévier le sens de sa vie, jusqu’au jour où tout a

basculé. C’était le début des scandales.‘’Le bonheur comme le malheur ne se racontent,mais se vit par les auteurs'' Ainsi la grossesse de Zaïma se déroulait ardûment . Pendant près de huit mois, elle eut à subir des interventions dues à sa grossesse. Hamed n’était pas trop présent et faisait preuve d'un manque d'attention pendant cette période. Assise dans sa chambre, Zaïma soliloquait : ‘’ Insouciante, j'ignorais les conséquences de ce futur précaire, cette décadence létale, Chaque soir était des noirs, des cauchemars,chaque jour je vois mon rêve d'une femme autonome tombée à l'eau".

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A u cours du neuvième mois de gestation, Zaïma donna naissance à des jumeaux. Ils avaient décidé de les appeler Hassan et Mouna. Au fur du temps, Hamed était de plus en plus distant. Etait-ce le fait d'être père de famille qui l’eFrayait tant ? Cette question restait sans issue.Il commençait à se comporter des manières des moins inattendues :La violence causée par son alcoolisme, son inîdélité et puis son refus d'accomplir son devoir conjugal. Il était absent toute la journée et quand bien il revient le soir, Hamed était en état d’impétuosité. Il en arrivait aux coups. Et oui !Hamed battait le plus souvent Zaïma. Isolée au fond de sa chambre, elle s'adressait à elle même : «Une chance que mes enfants ignoraient tous de mes souFrances. Je veux casser ce silence,et fuir cet enfer mais que deviendront-ils sans père? Cela était rebutant, mais restait forte.Cela n'empêchait point qu’elle ait des envies d’abandon. Certes restait une simple velléité. Un soir, elle se décida d'avoir une discussion sérieuse avec lui de sa solitude et sa souFrance. Ce dernier lui a fait comprendre qu’il assumait un lourd fardeau sans dire le quel,mais néanmoins prendrait en considération sa requête.Les jours passèrent, la situation se stabilisait, Zaïma en était comblée jusqu'au jour où il l'invita au restaurant après un long moment. Enîn elle voyait une raison de n'avoir pas abandonner. Ils laissèrent les enfants chez les parents et direct leur destination.

Arrivé ainsi, chacun commanda sa préférence. À sa grande surprise, Hamed commanda quatre bouteilles de bières. En cet instant, elle comprit que le mal se préparait ,elle essayait de le persuader d'être raisonnable mais ce dernier lui fait comprendre que son avis n'est guère pris en compte et abusait de son autorité.les regardaient avec mépris. La situationTous les clients du restaurant devenait complexe pour Zaïma qui essayait d’éviter l’irréparable:

‘’-Hamed,s'il te plaît, maîtrise-toi. Je souFre autant que toi. Et ce n'est pas dans l’avion en plein vol que nous allons déballer nos problèmes conjugaux. L’endroit n'est pas idéal.

Hamed, touché par ses mots pleins de regrets, s’adressa à elle :

-J’en ai marre de cette vie que je t'impose. Je ne t'en voudrais pas si tu décidais de me quitter''

Mais hélas la boisson reprit le dessus, inconscient de ces actes se lève et lance les bouteilles qui se brisent sur elle.Ainsi la dernière bouteille lui fut fatale et elle perdit connaissance, violentée encore une fois par son mari.Elle fut urgemment hospitalisée.Après les analyses, le docteur annonça le coma de sa femme.Hamed,pris de panique, ne prononça que ces quelques mots :-Sauvez la,docteur,s'il vous plat.On dit souvent :Après la pluie, le beau temps, est-ce dans tous les cas que cette situation se produit-elle ? Près de six mois, dans le coma, tout le monde était déçu du comportement d'Hamed. Le père de ce dernier lui avait prononcé : « Hamed, si jamais Zaïma succombe à cette tragédie, considère que tu n'as plus de père». Toute la famille l'avait rejeté. Un soir, à insu de tous, Hamed se rendit à Hôpital. Arrivé dans la chambre,il s’assoit près d'elle et se décida de prendre la parole :«Ma tendre femme, si tu savais à quel point je regrette mon acte.Tu nous manques tellement….Tu te rappelles de mon petit frère Soumaoro,un soir il avait trop bu et a accidentellement cogné ton père dans la voiture. Pris de panique, il s'en fuyait. C’est après un mois qu'il décida de me dire la vérité. C’était dur pour moi de me confesser. Mon comportement est inacceptable mais pardonne moi ma chérie s'il te plaît »,disait-il déversant toute sa tristesse. Suite à cette confession fulgurante, le cardiographe se mit à eFectuer des signes anormaux. Hamed cria de l'aide. Après quelques heures d’intervention, le docteur lui annoncer la nouvelle du décès de sa femme. îl s'écroulait ,commençait à dire des mots dénués de sens. Cela fut le début de la folie de ce dernier, causée par son insouciance, entranant la mort de sa tendre femme,faisant ainsi de leurs jumeaux, des orphelins maternels :Destin ou Accident ?