Vocabulaire des homonymes simples de la langue française

Robarts - University Of Toronto, Charles P. Florent Baillairgé

Informations

• Publié par: guhiv
• Publié le: 11 janvier 2011
• Nombre de lectures: 127
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 6 Mo

Extrait

For use in the LibraiT ONLY SAILI-AIRei^ ncct HOMONYMES SIMPLES — DE — LANGUE FRANÇAISE Enregistré conformément à l'acte du Parlement du Canada, en l'année mil huit cent quatre-vingt-onze par C.-P.-F. Baillairgé au bureau du Ministre de l'Agriculture, VOCABULAIRE LANGUE FRANÇAISE PAR — a. m.. la Société CHS. BAILLAIRGÉ, Ingénieur de la ciié de Québec, membre de Royale du Canada. JOLIETTE ATELIER TYPOGRAPHIQUE De r ETUDIANT, du COUVENT et delà FAMILLE isyi .^ ^* n\ PREFACE EXPLICATIVE ET SUGGESTIVE^) Les homonymes sont des mots qui, sous la même ou une épeliation variée, offrent des sons équivalents, avec des significations diverses à elle ; : comme son à lui, son bruit état ; — sain en date, dans ; son de blé ; v. ; être sont etc. bon ceint ceinturé ; seing sceau ; sein poitrine, mamelle Poitevin, saint du paradis. auteur estimé, mais déjà d'ancienne un volume, 2 à 3 petit format, donne de 1200 à 1300 groupes de mots,qui avec de 178 pages, une porte à quel- moyenne de ques 3600 homonymes chacun, de ces mots. édition le total Madame Bonnange, monymes Le ; de 1885, donne à quelques 900 mots, un total de moins de 2200 hosoit de 2 à 3 par série. voici petit volume que ne donne pas moins (1) N. B. Voir aussi 1' " Introduction " au Dictionnaire d'homonymie générale ou Je tous les mots de la langue française par le même auteur édition de 1888, C. Dnrveau imprimeur, rue Laniontagne, Québec. — que 2500 mots ayant des homonymes; et le nombre de ceux-ci mis en regard du mot à l'étude est d'au ; moins 3 ci 4 en moyenne, formant un ensemble de (.[uelques 10,000 mots. L'auteur, au sein de sa famille, a trouvé précieuse l'étude des ditif, homonymes, comme moyen plus expéd'enseigner à ses enfants récréatif et agréable une foule de mots qu'il eut été ennuyeux d'apprendre en feuilletant les colonnes d'un dictionnaire à cet effet. Il ne doute point qu'à l'école, sous la di- du maître, de la maîtresse, cet enseignement ne donne lieu à la même émulation qu'il a observée chez lui, où chacun, à qui mieux mieux, se faisait fort de donner à un mot proposé le plus grand nombre possible de mots de même consonnance. rection L'on ne saurait croire tout l'intérêt que portent les élèves à cette diversité d'épellation d'un même son. Proposez-leur un mot quelconque, avec promesse d'un bon point pour le premier homonyme, deux le pour le second, trois pour troisième ; 4, 5, 6, 10 points pour les mots additionnels. Prenez par exemple d'un le mot Les t 1 e s commun accord vous donneront à — laid laid comme ou 1 et les enfants non beau un don, ; — lait, boire lai — et d'autres qui se suggèrent pour ainsi dire d'eux-mêmes, legs legs puis — lé lé, une laize largeur d'étoffe un élève se rappellera lai, a i, poème laie, adj. — un autre aura dioit à 6 points pour laïque — points au suivant pour 7 le un mot laie