Prêt pour le semis direct
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LE GAEC DE LA CROISOTTE EST PARTI BILLE EN TÊTE DANS LE SEMIS DIRECT IL Y A 20 ANS. Les sols qui étaient auparavant régulièrement retournés, avaient cependant besoin de plus de recul pour pouvoir supporter une telle transition. L'approche était trop mécanique et pas assez agronomique pour que cela fonctionne. Le Gaec a dû corriger ses erreurs, en revenant notamment à du faux semis. Aujourd'hui, après 20 ans de TCS, il se dirige, un peu plus serein, vers le semis direct sous couvert.

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LE GAEC DE LA CROISOTTE EST PARTI BILLE EN TÊTE DANS LE SEMIS DIRECT IL Y A 20 ANS.Les sols qui étaient auparavant régulièrement retournés, avaient cepen-dant besoin de plus de recul pour pouvoir supporter une telle transition. L’approche était trop mécanique et pas assez agronomique pour que cela fonctionne. Le Gaec a dû corriger ses erreurs, en revenant notamment à du faux semis. Aujour-d’hui, après 20ans de TCS, il se dirige, un peu plus serein, vers le semis direct sous couvert. Gaec la Croisotte Prêt pour le semis direct u nord de la Côte-d’Or, en limite de la Haute-Marne, Pascal Tatigny exploite, calcAaires.les teneurs en argile varient« Dont avec son associé Laurent Staiger, 367hec-tares de terres essentiellement argilo-cependant beaucoup, à l’échelle même de la parcelle, jusqu’à des taux de plus de 50% », pré-cise-t-il. Au tout début des années quatre-vingt, son oncle a déjà abandonné le labour d’automne. « Seulsur les 320hectares de l’époque, il avait déjà l’idée de diminuer ses charges. Dans nos terres séchantes, nous n’avons guère que ce levier. Nous ne pouvons rien attendre d’une éventuelle Semis direct de blé dans du trèfle tel que augmentation des rendements. Mon oncle, avec Pascal Tatigny et Laurent Staiger souhaitent lequel j’ai formé un Gaec à mon installation, enle tenter à court terme sur l’exploitation. 1988, sommes alors partis dans une démarche de réduction des charges de mécanisation»,se développe en même temps que la culture. Et, explique-t-il.à cette époque, nous n’avions guère de solutions L’oncle de Pascal, très ouvert et curieux jusqu’à seherbicides efficaces et bon marché.»Le poste her-déplacer enAllemagne pour voir ce qui se fait outre-bicide devient très chargé. Si, dans les années 1983-Rhin, décide d’acquérir l’une des premières fraises1984, sur une culture de blé tendre, il tournait autour Horsch, un SE de 4mètres.« Ils’agissait dueuros,euros, en 1986, il est de 80à 60de 53 e 11 appareilvendu en France»en 1987, de 73, se souvienteuros, en 1988, de 76euros et, Pascal. Le Gaec Tatigny Clemencet (son nom deen 1989, de 88euros, coût du glyphosate compris « Puisque l’époque) se lance donc, avec cet outil, dans le(cher à l’époque). nous avions semis direct (SD). À ce moment-là, la fraise Horschnous avions des difficultés avec le« Puisque des difficultésest bien le seul semoir de SD sur le marché. Ledésherbage chimique, nousavons décidé de lais-Gaec pratique une rotation classique pour le sec-ser de côté le SD et de revenir au faux-semis. avec le teur à savoir colza-blé puis orge d’hiver ou orge deNous n’avions pas d’autre solution. Nous étions désherbage printemps (le labour a été abandonné sur cette der-partis trop vite», déclare Pascal. Suivra alors toute chimique, nière en 1986).« Nousfaisions parfois un peuune série de campagnes, où Pascal et Gérard nousavonsde pois de printemps, mais nous l’avons rapide-vont allier le chimique au mécanique pour arri-ment mis de côté car les rendements étaientver à régler le problème. Ils vont, en parallèle, main-décidé catastrophiques », précise le Bourguignon.tenir la culture de l’orge de printemps dans leur de revenir Les deux hommes ont surtout une approche méca-rotation ;un moyen agronomique simple pour éga-au faux-lement arriver à maîtriser ce salissement récurrent.nique et trop peu agronomique. Ils en font les frais. semis. Très tôt, des problèmes récurrents de salisse-ment des parcelles apparaissent, de brome pour neBêche, Smaragd et herse Nous n’avions pas le citer.« Ensemant directement avec leÀ la fin des années quatre-vingt, le Gaec com-pas d’autre SE, nous amenions les graines de brome à 3cmmence par investir dans une bêche roulante, solution. »de la surface; des conditions idéales pour qu’ilde marque Heywang. Les deux hommes ne
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