Cahier de Recherche / Working Paper 10-16 Efficience des Clubs ...
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Cahier de Recherche / Working Paper 10-16 Efficience des Clubs ...

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Extrait

        
 
 
Groupe de Recherche en Économie et Développ ement International    Cahier de Recherche / Working Paper 10-16      Efficience des Clubs Français de Football de Première et de Deuxième Divisions   Élisé Wendlassida MININGOU,  Valérie VIERSTRAETE      
 
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Efficience des Clubs Français de Football de Première et de Deuxième Divisions  1,2 Élisé Wendlassida Miningou1, Valérie Vierstraete  
 Résumé Le football est un sport très populaire en France. À ce titre, les clubs de football professionnels français consacrent de très importantes ressources à leurs activités. Certains clubs, même avec des dépenses énormes, peinent à avoir des résultats intéressants, notamment au niveau européen.Il se pose alors la question de l’utilisation efficiente des ressources qui sont consacrées au football français. C’est ce thème que nous abordons dans ce papier en étudiantl’efficience des clubs de football français de première et de deuxième division entre la saison 2002/03 et la saison 2007/08. Pour cela, nous appliquons un modèleDEA (Data Envelopment Analysis) mesurons et l’efficience technique et l’efficience d’échelle des clubs professionnels français. Les résultats de notre étude montrent que dans l’ensemble, les clubs françaissont inefficients et utilisent doncplus de ressources qu’il n’en faudrait pour atteindre leurs objectifs. De plus, les clubs de la division 1 sont moins efficients que les clubs de la division 2et l’efficience semble avoir diminué dans le temps dans les deux ligues. Finalement, nous constatons que l’inefficience est plus attribuable à des problèmes managériaux qu’à des problèmes liés à la taille des clubs. Mots clé : du sport, efficience, Économie Envelopment Analysis, Data Football français, Soccer. Codes JEL:D24, L83, C61 1 GRÉDI, département d’économique, Université de Sherbrooke, 2500, boulevard de l’Université, Sherbrooke, Québec, Canada, J1K 2R1 2Auteur de correspondance :Valerie.Vierstraete@USherbrooke.ca Les auteurs tiennent à remercier Jean-Bernard Vin et les participants du 50econgrès de la Société Canadienne de Science Économique pour leurs commentaires.
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1. Introduction Le football, communément appelé soccer en Amérique du nord, est de nos jours le sport le plus populaire au monde. Ainsi, en 2006, la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) estimait à 265millions le nombre d’individus pratiquant le football dans le monde, parmi lesquels, environ 40 millions de licenciés. De même, le nombre de pays inscrit auprès de la FIFA est plus élevé que celui inscrit auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)3. Le football gagne même de la popularité dans les pays où les individus sont traditionnellement plus enclins à jouer à d’autres sports4permet un échange de biens et services de la part des. Cet engouement agents, non seulement en tant que joueurs actifs (ou parents de joueurs), mais également en tant que spectateurs. Afin d’assurer ce «spectacle », le secteur du football professionnel fait l’objet de portant sur des transactionssommes d’argent parfois colossales, que ce soit lors de transfert de joueurs ou de participation à la vie publique. À titred’exemple, lors de la saison 2007/08, les clubs de la ligue de football professionnel français ont versé environ 680 millions d’euros en paiement de charges salariales et 50 millions d’euros en impôts et taxes5. Le football peut donc, selon les pays, avoir un impact considérable sur les finances publiques. Cependant, comme dans
3La FIFA compte 207 pays membres (ou « associations ») (http://fr.fifa.com/aboutfifa/worldwideprograms/footballforhope/mission.html )tandis que l’OMC compte 153 pays membres (http://www.wto.org/french/theWTO_f/whatis_f/tif_f/org6_f.htm). 4 %Au Canada par exemple, en 2005, 44des jeunes actifs physiquement de moins de 15 ans pratiquaient le football (soccer) contre 26 % qui pratiquaient le hockey sur glace. (Statistique Canada 2005) 5Rapport annuel 2007/2008 de la ligue de football professionnel
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beaucoup d’autres secteurs d’activité, tous les clubs defootball n’ont pas les mêmes résultats quand bien même ils consacrent le même niveau de ressources à leurs activités. De plus, certains clubs réalisent des bénéfices substantiels pendant que d’autres enregistrent des résultats financiers négatifs6. On peut alors se poser la question de la «bonne» gestion des ressourcesallouées par les clubs dans l’atteintede leurs résultats. En d’autres termes, on pourrait s’interroger sur l’efficience des clubs de football, l’efficience étantpour un club donné de réaliser les résultatsdéfinie comme la capacité les plus élevés possibles pour un niveau de dépenses donné ou la capacité de réduire les dépenses au minimum possible, étant données les résultats atteints. Le secteur du football professionnel en France étant soumis à une très forte concurrence, en particulier l’arrêt Bosman permettant des transferts de joueurs à des prix parfois très élevés, on a tendance à penser quela richesse d’un club en fait sa force7. Cependant, peut-on imaginer qu’un club «pauvre »puisse obtenir des résultats appréciables, c’est-à-dire, en correspondance avec ses dépenses ? Un club « pauvre » peut être envisagé comme étant efficient, à partir du moment où le montant des ressources consacrées à l’achat de matériel, la rémunération des joueurs ou autres personnels entourant les joueurs est en correspondance avec les résultats obtenus. C’estce point que nous voulons traiter dans ce papier, notamment en analysant l’efficience des clubs français de football de première et de deuxième divisions, qui ont, de manière évidente, des ressources très 6À titre d’exemple, selon leRapport annuel 2007-2008 de la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG), lors de la saison 2007/2008, le F.C. Sochaux Montbéliard a fait un résultat net négatif de 5 902 000 euros tandis quel’Olympique de Marseille a fait un résultat net positif de 8 209 000 euros pour la même saison. 7 qu’en fait la DNCG dans son rapport annuel. Saison 2008Voir par exemple, la présentation - 2009. Budget et classement sportif, page 49.
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